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Les vides-greniers recèlent des trésors, non des tableaux de maîtres ignorés de tous ou des pièces de monnaie rares mais des bibelots kitschs, exemples d'art modeste manufacturés à des milliers d'exemplaires.
Les filles naissent dans les roses, bibelot trouvés au vide-grenier
Après avoir trouvé un bébé né dans un chou, voici une petite fille dans une rose illustrant le dicton populaire: "Les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses". La petite fille couronnée de roses suce son pouce et le poupon ajuste sa coiffe en feuille de chou.
"Les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses", bibelots
Les deux bibelots font la paire. Ils imitent la porcelaine mais ils sont en plâtre peint, relativement récents. Les nouveaux-nés étaient probablement vendus dans des magasins comme la Foirefouille ou des solderies pour quelques euros.
"Les garçons naissent dans les choux et les filles dans les roses", bibelots
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Les garçons naissent-ils dans les choux ? Education sexuelle au vide-grenier
Le bestiaire des vide-greniers
Les vide-greniers du temps perdu
Vide-greniers sous la pluie de printemps en Languedoc
La saison des vide-greniers, horreurs kitschs et précieuses trouvailles
Palagret
mai 2011
archéologie du quotidien
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Cocon irradié prêt à accoucher, Léviathan d'Anish Kapoor est double. A l'intérieur la sculpture est rouge utérin, obscure, intime, enveloppante, délimitée. A l'extérieur elle est rouge aubergine, baignée de soleil, colossale, impossible à cerner. Simultanées, les deux réalités ne correspondent pas, ni intellectuellement ni spatialement. Il faut ressortir du ventre de Léviathan par la porte tambour pour accéder à la nef du Grand Palais. Là, le ballon monumental et ses excroissances se déploient dans le transept comme une expansion figée, prisonnière sous la verrière.
Léviathan d'Anish Kapoor sous la verrière du Grand Palais, Monumenta 2011
Pour Anish Kapoor, (comme pour Richard Serra et Christian Boltanski), l'immensité de la nef du Grand Palais, sa lumière écrasante sont de vrais défis. Comment habiter ce vaste espace, comment rivaliser avec sa décoration chargée? Kapoor répond avec une sculpture monumentale, un monstre, insaisissable par son énormité.
Léviathan d'Anish Kapoor sous la verrière du Grand Palais, Monumenta 2011
Il faut tourner autour de Léviathan, passer sous les ballons ancrés au sol par des rivets, monter sur la mezzanine, revenir sur ses pas pour essayer de le voir en totalité.
Quand nous sommes devant un bâtiment, nous ne percevons jamais la structure en entier et cela ne nous gêne pas. Or ici il s'agit d'une oeuvre d'art, d'une sculpture et nous nous attendons à la voir en entier, à pouvoir la mesurer. Nous sommes intrigués, frustrés de ne pouvoir l'appréhender en totalité. Léviathan, par sa démesure, nous échappe et reste mystérieux.
Léviathan d'Anish Kapoor sous la verrière du Grand Palais, Monumenta 2011
Comme Promenade, les stèles monumentales de Richard Serra, Léviathan change avec la lumière du ciel parisien. Le jeu des nuages et du soleil projette sur le monstre l'entrelacs de la verrière formant une dentelle noire qui s'harmonise avec les piliers de fer et les balustrades ouvragées.
Léviathan d'Anish Kapoor sous la verrière du Grand Palais, Monumenta 2011Tout en gardant le secret de l'oeuvre finale, il a fallu, en une semaine, monter Léviathan in situ: assembler les morceaux, les river au sol et gonfler la fine membrane de PVC. Selon Anish Kapoor ses 72.000 m³ en font probablement la plus grande structure gonflable au monde.
Léviathan d'Anish Kapoor, sous la verrière du Grand Palais, Monumenta 2011
Monumenta 2011
Léviathan, Anish Kapoor
Du 11 mai au 23 Juin 2011
Tous les jours sauf le mardi
de 10h à 19 h le lundi et mercredi
De 10h à minuit du jeudi au dimanche
Grand Palais, Paris
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Video: Anish Kapoor explique Léviathan
Leviathan, dans le ventre du monstre boursouflé d'Anish Kapoor, Monumenta 2011
Anish Kapoor, Cement Works, proto-architecture auto-générée aux Beaux-Arts
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Monumenta 2008, une "promenade" avec Richard Serra
Monumenta: les Kabakov à la rencontre de l'ange dans l'étrange cité
Palagret
art monumental
mai 2011
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Difficile de circuler dans la Gare de Lyon entre les nombreuses bornes automatiques et les sucettes publicitaires qui encombrent l'espace. Même la verrière s'est vendue à la réclame, de grandes affiches dominent les voyageurs. Quant aux quais, c'est pareil.
Bornes automatiques de billets et sucettes publicitaires
pour Le Nouvel Observateur et Réponse à tout, Gare de Lyon
Entre les panneaux indicateurs de direction, l'affichage des arrivées et des départs et la publicité au sol ou suspendue règne une grande confusion visuelle.
Panneaux de direction et sucettes publicitaires pour Le Point
et des livres policiers, à la Gare de Lyon
Il n'y a pas encore de publicité sur le sol même ni sur les sièges mais ne désespérons pas. Comptons sur le cerveau fertile des publicitaires pour remédier à ce manque scandaleux.
Les sucettes publicitaires encombrent les quais
ici affiches Coca-Cola
affiches publicitaires pour l'iPad 2
sous la verrière de la Gare de Lyon
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iPad 2, campagne d'affichage massive
La mystérieuse disparition des chariots à bagages de la gare de Lyon
Palagret
mai 2011
archéologie du quotidien
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Pour le lancement de l'iPad 2, Apple a lancé une campagne d'affichage massive dans le métro et le RER, dans les rues et dans les gares. Depuis quelques années, l'immense verrière de la Gare de Lyon est occupée par de nombreuses affiches accrochées au-dessus de la tête des voyageurs. Le moindre espace se couvre de publicité.
affiches publicitaires pour l'iPad 2 sous la verrière de la Gare de Lyon
affiches publicitaires pour l'iPad 2 sous la verrière de la Gare de Lyon
affiches publicitaires pour l'iPad 2 sous la verrière de la Gare de Lyon
à suivre: l'affiche géante de l'iPad 2 sur le Palais de Justice, monument historique
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IPad, affiches publicitaires annonçant la sortie le 28 mai 2010 de la tablette électronique d'Apple
Affiches Apple dans le métro pour l'arrivée de l'iPad 1
Affiches iPad et France-Soir: l'imprimé et le numérique
Palagret
publicité
mai 2011
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Fracassez un crâne de Philippe Pasqua et vous y trouverez peut-être une cervelle de Jan Fabre. Les deux plasticiens travaillent sur des images symboliques, théoriquement horrifiques, des vanités qui devraient nous faire songer à la mort et à la fin de toutes choses. Seulement les crânes humains ornés de papillons et les cervelles mises à nu nous font plutôt sourire.
Chimère au regard de Jan Fabre
Les chimères de Jan Fabre sont constituées d'un cerveau en céramique grandeur nature, un cerveau humain. Les circonvolutions en sont soulignées de rouge et de bleu. Divers objets semblent y pousser: un arbre portant des poires d'or, une croix noire, une croix blanche.
Chimère surmontée d'un poirier d'or de Jan Fabre
La figurine d'un homme écorché bêche le dessus du cerveau, sans doute pour en extraire la substantifique moelle. Deux galoches noires portent un cerveau. Un autre se pare d'ailes en plumes multicolores, parodie du casque gaulois. Deux sculptures prêtes à s'en aller. Un peu plus loin, deux yeux nous fixent.
Chimère surmontée d'un guerrier écorché de Jan Fabre
Des rencontres aussi improbables que celles d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection. L'ange du bizarre rôde autour de ces sculptures.
Chimère aux galoches de Jan Fabre
Les cerveaux métamorphosés en chimères sont présentés sous vitrine comme des reliques, reliques de l'intelligence, de l'imagination et de la mémoire, de la création artistique qui se situent dans cette matière molle si étrange.
Chimère coiffée d'ailes en plumes de Jan Fabre
Habitué du scandale, le plasticien flamand continue son exploration du corps humain. Cette fois-ci il n'y a ni sang ni sueur, juste la représentation de cerveaux humains, images de l'intériorité.
De l'autre côté de la rue, Jan Fabre expose Portraits d'un artiste en évasion, des portraits de lui en Jacques Mesrine où il explore la représentation, la vie sociale, les masques.
Chimères de Jan Fabre à la galerie Daniel Templon
Chimères et Portraits d'un artiste en évasion
Jan Fabre
Galerie Daniel Templon à Paris
du 14 avril au 21 mai 2011.
Palagret
art contemporain (rigolo)
mai 2011
Dossier de presse:
La Galerie Daniel Templon est heureuse d’annoncer une nouvelle grande exposition de Jan Fabre, présenté pour la quatrième fois dans ses espaces parisiens.
En 2008 Jan Fabre investit le Musée du Louvre à l’occasion d’une exposition exceptionnelle, "L’Ange de la métamorphose". Un évènement qui a marqué la carrière récente de ce créateur polyvalent, reconnu internationalement depuis la fin des années 1990 pour son œuvre d’homme de théâtre et de plasticien. La Galerie Templon accueille aujourd’hui deux projets artistiques de l’artiste, répartis dans ses deux espaces, 30 rue Beaubourg et Impasse Beaubourg.
« Jan Fabre est un gangster alchimiste, obsédé par tout ce qui change. Son oeuvre s’articule intégralement autour de l’interaction entre (…) le corporel et le spirituel » (P. Demets).
Rue Beaubourg, l’artiste concentre ses recherches sur le cerveau, morceau d’anatomie, contrepartie physique de l’intellect et siège de la créativité humaine. Une quinzaine de dessins et des sculptures inédites, spécialement créées pour la galerie - dont une étonnante paire de jambes-cerveau - explorent les possibilités poétiques de l’organe. La vidéo "Is the brain the most sexy part of the body ?" poursuit l’exploration : Jan Fabre, fidèle à son principe de dialogue entre les champs de la connaissance humaine, y mène une discussion avec Edward O. Wilson, l’un des plus grands scientifiques de notre temps.
Impasse Beaubourg, on retrouve l’artiste en gangster : Jan Fabre est Jacques Mesrine à l’occasion d’une performance essentielle menée en 2008 Galerie Danru au Musée du Louvre, "Art kept me out of jail". Une vidéo et des photographies noir et blanc documentent ce moment unique, tandis qu’une grande série de dessins révèle les méandres de son processus créatif. « Quand je pense, je dessine ; lorsque je dessine, je pense » explique l’artiste. Dans des autoportraits fascinants réalisés au crayon sur papier photographique, Jan Fabre semble pouvoir se transformer à l’infini, en détenu, en monstre, en clown, en victime...
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Les gisants aux insectes de Jan Fabre
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Pour accéder à l'intérieur de Léviathan, le monstre d'Anish Kapoor, il faut pousser les portes tournantes d'un tambour. C'est une vaste caverne gonflée d'air pulsé, un ventre de baleine, un ventre maternel, qui nous enveloppe, nous écrase presque du haut de ses 37 mètres. Il y fait chaud et sombre. Les nuages et le soleil traversent la verrière du Grand Palais et strient l'enveloppe rouge de raies noires. On distingue trois morceaux comme, selon Anish Kapoor, une croix tronquée ou la Vénus de Willendorf, une statuette préhistorique aux formes rebondies.
Le ventre de Léviathan, le monstre d'Anish Kapoor
sculpture gonflable
«Le Leviathan est cette grande force archaïque pour moi liée à l’obscur. C’est un monstre encombré par son corps qui garde des régions oubliées de notre conscience» déclare Anish Kapoor.
Le ventre de Léviathan, le monstre d'Anish Kapoor
On ne peut rester très longtemps dans cette enveloppe charnelle tant l'espace illusionniste est déroutant et l'air oppressant. Il faut repasser les portes tournantes et accéder à l'immense salle du Grand Palais pour essayer d'appréhender le monstre qui se déploie sous la verrière, un monstre qu'on ne peut jamais voir en entier tellement il est grand.
Léviathan d'Anish Kapoor, Monumenta 2011, vu de l'intérieur
sculpture gonflable
Anish Kapoor joue avec les notions d'intérieur et d'extérieur, d'envers et d'endroit, deux réalités simultanées qui n'ont pas de relation entre elles, comme il l'expliquait dans son entretien avec Jean de Loisy, le 11 mai.
La fine enveloppe de 2 millimètres en PVC rouge pèse 15 tonnes pour un volume de 72.000 m³, gonflé à l'air pulsé. Deux cent soixante et onze visiteurs à la fois seulement peuvent entrer dans le ventre de la bête.
Monumenta 2011
Léviathan, Anish Kapoor
Du 11 mai au 23 Juin 2011
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Grand Palais, Paris
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Video: Anish Kapoor explique son oeuvre
Léviathan vu de l'extérieur, la sculpture gonflable-gonflée d'Anish Kapoor à Monumenta
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Palagret
art monumental
mai 2011
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"Sous la verrière, il y a une lumière très forte qui pourrait tuer, qui a la possibilité d'écraser l'oeuvre et de la réduire à rien du tout."
Le jeudi 11 mai, environ une centaine de personnes étaient assises par terre sur des ronds de moquette rouge, devant Léviathan, la sculpture gonflable- gonflé d'Anish Kapoor. Le plasticien anglo-indien s'entretenait avec Jean de Loisy de son oeuvre exposée sous la verrière du Grand Palais, créé pour Monumenta 2011.
Léviathan d'Anish Kapoor, Monumenta 2011, vu de l'extérieur
Vidéo: I- Anish Kapoor présente Léviathan, Monumenta 11... par Palagret
Video II: Anish KAPOOR ITW II par Palagret
Léviathan d'Anish Kapoor, Monumenta 2011, vu de l'intérieurMonumenta 2011
Léviathan, Anish Kapoor
Du 11 mai au 23 Juin 2011
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Leviathan, dans le ventre du monstre boursouflé d'Anish Kapoor, Monumenta 2011
L'extérieur de Léviathan, d'Anish Kapoor, Monumenta 2011
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Monumenta: les Kabakov à la rencontre de l'ange dans l'étrange cité
Palagret
art monumental
mai 2011
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Voici un petit graffiti à l'orthographe hésitante. Le scripteur exprime comme il peut son indignation avec un simple crayon qui accroche le crépi. Un passant a remplacé le s par un c dans polise et justise. L'expression nul par lui a semblé correctement épelée.
Police partout justice nulle part
polise partout justise nul par, graffiti protestataire
" Police partout, justice nulle part" est un slogan de la Fédération Anarchiste.
Police partout justice nulle part, affiche de la Fédération Anarchiste
Petite variation sur ce thème, un pochoir sur le bitume: "La police assassine". Vu le lettrage compliqué, il s'agit moins d'une protestation que du titre d'une chanson de B. James.
La police assassine, pochoir commercial sur le trottoir
Et voici un graffiti sur un poteau, le toujours populaire "nique la police".
"Nique la police" graffiti
Palagret
philosophie de la rue
mai 2011
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Des guerriers lourdement armés nous guettent aux coins des rues. Fantasmes de petit garçons qui aiment jouer à la guerre et qui transposent les personnages de leurs jeux vidéos sur les murs de la ville. Une guérilla urbaine en papier découpé collé.
Guerrier de papier crachant le feu
En fait il s'agit de street-marketing pour le jeu video Brink.
Guerrier de papier aux aguets
Guerrier de papier masqué
Ce guerrier masqué a déjà démoli un panneau de signalisation et une poubelle. Au coin de la rue les rats empaillés exposés en vitrine retiennent leur souffle.
Palagret
street-art et guerilla marketing
mai 2011
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Un dessin fin et précis sur un papier découpé, des personnages tristes qui s'interrogent, avachis, tassés sur eux-mêmes, broyés. Pour eux la fête est finie. A-t-elle jamais commencé?
Ouvrez l'oeil, collage bizarre de Tristan des Limbes
Les collages de Tristan des Limbes n'ont rien de joyeux comme l'indique son nom. Quant aux limbes, c'est un endroit près de l'enfer qui accueille ceux qui ne peuvent accéder au Paradis immédiatement. C'est aussi là que vont les âmes des enfants morts sans baptême selon certaines croyances.
collage dépressif de Tristan des Limbes
Tristan serait donc une âme errante hantant les limbes de la ville, murs des ruelles, espace mal défini, en marge, avec ses phrases négatives et ses dessins sinistres.
"People like us, they cannot survive", collage dépressif de Tristan des Limbes
Ecarquillant l'oeil ou s'ouvrant le thorax, ressassant son mal de vivre, le personnage s'exhibe sans pudeur. Corps souffrant, âme souffrante, Tristan des Limbes soigne sa difficulté à communiquer en proclamant son malheur grâce au street-art. Un message perdu au milieu des autres papiers collés découpés, pochoirs et tags.
monstre, collage de Tristan des Limbes et petit garçon de Fred Le Chevalier
Parfois, au hasard de l'affichage, Tristan des Limbes rencontre des dessins plus optimistes comme un lapin bondissant ou une chimère débonnaire de THTF.
Je voulais dire "je t'aime" et j'ai dit "va mourir!" "Je voulais être et je n'ai pas été"
collage dépressif de Tristan des Limbes
Homme masqué s'ouvrant le thorax, Tristan des Limbes,
THTF, Fred le Chevalier et divers collages
"La fête est finie", Tristan des Limbes, THTF, street-art
Tristan des Limbes, papier collé, lapin noir, pochoir
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Pole Ka fait des pieds et des mains: l'art de la rue et les dictons II
Street-art: THTF, papiers collés grand format
Fred Le Chevalier voit grand, ses papiers collés colonisent le marais
Street-art: THTF, papiers collés grand format
Fred le Chevalier, dessins voyageurs et métamorphoses
Palagret
street-art
mai 2011
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