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Encore une nouveauté sortie du cerveau fertile des communiquants. Pourquoi ne pas mettre de la publicité dans les toilettes des cafés et des restaurants, là où les clients ne pourront pas ne pas les voir?
"Protégez votre vie privée avec Windows Internet Explorer 8"
Affiche Windows jusque dans les toilettes
Collée sur la porte intérieure des toilettes, l'affiche Windows montre trois personnes qui entr'ouvrent la porte pour nous épier dans ce lieu intime. Le slogan dit: "Protégez votre vie privée avec Windows Internet Explorer 8". Windows nous démontre ainsi ce que serait l'invasion de notre vie privée si son logiciel miracle n'était là pour nous sauver des voyeurs ... tout en envahissant notre vie privée en nous traquant jusque dans les toilettes.
"Protégez votre vie privée avec Windows Internet Explorer 8"
Affiche Windows jusque dans les toilettes
Une agression publicitaire de plus. Les publicitaires et leurs clients ont dû trouver l'idée géniale: le voyeurisme dans les toilettes et l'espionnage de nos ordinateurs, quelle belle comparaison. Affiche efficace? Plutôt irritante.
Pour continuer avec cet humour du meilleur goût, tirez la chasse d'eau sur Internet Explorer et passez plutôt aux navigateurs Firefox ou Opéra; ils sont meilleurs et ne font pas de publicité du tout. Aucun risque de faire de mauvaises rencontre dans les toilettes.
Palagret
Juillet 2011
L'agression publicitaire
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Un havre de paix sous une forêt de parasols, voilà ce que vous découvrirez si vous fuyez la foule bruyante agglutinée autour des comptoirs. Suivez un sombre tunnel où les bruits s'estompent et entrez dans l'installation de Claude Lévêque. Vingt lits de camp vous attendent dans une pièce doucement éclairée par des guirlandes d'ampoules blanches.
Hymne à la joie, installation in situ de Claude Lévêque
Galerie des Galeries, Galeries Lafayette
« Un lieu de méditation pour vivre un rêve éveillé » 1
Video: Claude Lévêque, Hymne à la joie, Galeries... par PalagretAllongez vous et respirez tranquillement, écoutez. En boucle, un mouvement de l'hymne à la joie, de la Neuvième symphonie de Beethoven, vous berce doucement. Un morceau très connu facilement reconnaissable. Peu à peu pourtant quelque chose ne va pas; de nombreuses ampoules manquent aux guirlandes. Les lits sont durs et c'est étrange de se trouver allongé à côté d'inconnus comme dans un camp de réfugiés. La musique se détraque, l'orchestration se développe bizarrement en vagues déformantes.
Hymne à la joie, installation in situ de Claude Lévêque
Galerie des Galeries, Galeries Lafayette
L'hymne à la joie, l'installation de Claude Lévêque semblait si douce et si apaisante. Elle se révèle inquiétante. A moins d'être épuisés par les soldes et de s'endormir, les visiteurs ne restent pas longtemps sur les lits. Ils se sentent vite mal à l'aise.
Hymne à la joie, installation in situ de Claude Lévêque
Galerie des Galeries, Galeries Lafayette
Claude Lévêque réussit une installation ambivalente qui nécessite la participation des visiteurs. Il travaille autant sur l'espace et la lumière que sur le son et a demandé à Gérome Nox de composer ce détournement de l'hymne à la joie.
Hymne à la joie, installation in situ de Claude Lévêque
Galerie des Galeries, Galeries Lafayette
Une autre installation pour dormir, rêver peut-être: The House of dreams d'Ilya et Emilia Kabakov à la Serpentine Gallery de Londres
Dossier de presse
Claude Lévêque prend en compte l’atmosphère sensorielle des lieux qu’il s’apprête à métamorphoser. C’est avec le son et la lumière notamment, éléments que l’artiste considère comme primordiaux pour véhiculer des sensations, qu’il transforme l’espace de la Galerie des Galeries. Avec une économie de moyen, Claude Lévêque crée les conditions d’un nouveau lieu commun. Ce qui importe dans les installations de Claude Lévêque, c’est de vivre avec elle, de les laisser vivre en soi. L’installation immerge le spectateur dans une ambiance forte, elle suscite la participation libre, physique et réelle des visiteurs qui sont amenés à déambuler dans l’espace et à s’extraire de la réalité. Le spectateur pénètre dans un nouvel univers où émotions, mémoire(s) collective(s) et vécus sont sollicités.
Né en 1953, Claude Levêque est un artiste majeur de la scène française et internationale. Ses œuvres se réfèrent à la culture populaire, à l’environnement quotidien, aux images mentales. Il crée des ambiances, des environnements et des objets tout en élargissant la dimension de ses installations par l’utilisation de l’efficacité sensorielle de la lumière et du son. Jouant de la capacité des œuvres à provoquer des émotions visuelles et sensibles, il bouscule les habitudes perceptives, réactivant ainsi des références culturelles nécessaires à sa création.
Icône de la mode, fondatrice de la galerie du Jour (1984), agnès b. est également une figure importante de l’art contemporain. C’est sans hésitation qu’elle a répondu à la carte blanche offerte par la Galerie des Galeries en faisant appel à Claude Lévêque, un artiste dont elle est proche et suit activement le travail depuis de nombreuses années.Claude Lévêque, hymne à la joie, sur une invitation d'agnès b.
Galerie des Galeries Lafayette, 1er étage.
Du mardi au samedi de 11 h à 19 h.
Du 21 juin au 20 août 2011
Grands Magasins des Galeries Lafayette
40, bd Haussmann 75009 Paris
Liens sur ce blog:
L'île au trésor de Claude Lévêque au musée Bourdelle, "en mai fais ce qu'il te plaît"
Voeux 2015: Rêvez, un néon de Claude Lévêque
David Lynch et son théâtre d'illusions, en vitrine aux Galeries Lafayette
Palagret
installation
juillet 2011
1- Claude lévêque dans la vidéo de présentation
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Olaf Breuning semble penser qu'il ne lui reste qu'à réinterpréter l'histoire de la peinture car en art, tout a été fait: l'art pompier et le bad painting, le corps déconstruit, l'abstraction ou l'hyperréalisme, la peinture jetée sur la toile, la toile lacérée, le carré noir ou blanc, la reproduction de bandes-dessinées, la peinture automatique, le refus du cadre etc ...
Jeff Koons et Yves Klein, The art freaks,
Olaf Breuning, Palais de Tokyo
Sur une quinzaine de bannières au kitsch assumé, Olaf Breuning représente les "monstres de l'art moderne et contemporain", tels qu'il les résume avec humour. Les corps nus, bras ballants, sont couverts de peinture, du visage aux doigts de pieds, "montrés" de face, comme des monstres de foire offerts à la fascination du public. Faut-il être un monstre pour être un artiste de grande notoriété?
Tadeshi Murakami, Francis Bacon, Cindy Sherman, Alexander Calder, Louise Bourgeois
The art freaks,Olaf Breuning, Palais de Tokyo
Il n'y a pas de liste des photos exposées et chacun, comme dans un quizz, essaye de reconnaître les bannières "à la manière de". Si certains modèles sont évidents (le visage de Vincent Van Gogh, le noir de Kasimir Malevitch, le bleu d'Yves Klein, l'araignée de Louise Bourgeois, le drapeau de Jasper Johns, les graffiti de Keith Haring, la date d'On Kawara) d'autres laissent perplexes. Breuning désigne ses photos par un simple prénom (Pablo, Kasimir, Jeff, Maurizio) comme pour désacraliser ces idoles de l'art et les réduire à des images de la culture pop.
Vincent van Gogh, Man Ray, Francis Bacon, Alexander Calder,
Richard Serra, Keith Haring,The art freaks,Olaf Breuning, Palais de Tokyo
Accrochés au plafond, dos à dos, les photos dominent le visiteur et tournent doucement avec les mouvements de l'air, offrant à chaque fois une vision différente. La lumière venu de la verrière fait briller les fonds noirs et parfois éclipse les contours des corps. Le plafond brut du Palais de Tokyo avec ses canalisations et ses poutres de béton, style après la bombe, se prête bien à la parade des monstres de l'art. Des monstres au corps parfois déformé comme en écho aux saltimbanques de Freaks, le film de Tod Browning.
Piet Mondrian, Joseph Beuys,The art freaks,Olaf Breuning, Palais de Tokyo
Le body-painting allié aux altérations des membres crée un univers ludique et dérangeant, bizarre. L'effigie d'Edvard Munch a un O sur la bouche symbolisant le cri mais pourquoi ces mains malades?
Edward Munch,The art freaks,Olaf Breuning, Palais de Tokyo
Les bannières utilisées, proches des bannières commerciales rappellent que l'art aujourd'hui fait bon ménage avec le commerce. Les trois grandes superstars du marché (Jeff Koons, Damien Hirst et Tadeshi Murakami) tiennent dignement leur place à côté des défunts Andy Warhol, Keith Haring et Jean-Michel Basquiat, eux aussi célèbres as du marketing.
Kandinsky, Jasper Johns, Paul McCarthy,The art freaks,Olaf Breuning, Palais de Tokyo
Les huit photos sont de Palagret, en Creative Commons
Dossier de presse
L’œuvre hétéroclite d’Olaf Breuning puise dans les codes visuels de la culture de masse. Il mixe les origines, confronte les univers pour inventer une esthétique unique dans laquelle l’étrange se mêle à l’humour. Tout son art oscille ainsi entre le trouble et la distance. Ses effets ne sont pas vraiment spéciaux : les perruques, les déguisements, les postiches, le maquillage semblent affirmer leur échec à travestir avec exactitude la réalité.
Frida Kahlo, Kasimir Malevitch, Sol Lewitt,
The art freaks,Olaf Breuning, Palais de Tokyo
S’inscrivant dans le cadre des recherches récentes de l’artiste sur son rapport à l’histoire de l’art moderne et contemporain, The Art Freaks se déploie dans l’espace via une quinzaine de bannières suspendues au plafond. Sur chacun de ces étendards est imprimée une photographie nous montrant un personnage dont le corps est peint à la manière d’un artiste emblématique (Francis Bacon, Louise Bourgeois, Damien Hirst, On Kawara, Yves Klein, Jackson Pollock, Vincent Van Gogh, Andy Warhol…). Olaf Breuning reprend ainsi une pratique, celle du body-painting, souvent à la limite du mauvais goût, à laquelle il donne comme une plus value artistique.Andy Warhol, Richard Serra,The art freaks,Olaf Breuning, Palais de Tokyo
Visant une sorte de paradoxale perfection du faux, ces pavillons questionnent notre rapport à ces images célèbres et l’esthétique engendrée par leur reproductibilité. Si l’on pense d’abord être en présence d’un cliché correspondant à ce que l’on connaît, une série de petits détails – comme bricolés – viennent miner cette impression : on se met alors à douter de notre propre faculté critique.
Olaf Breuning[1970] Né en Suisse, vit et travaille à New York
The Art Freaks, Olaf Breuning
Palais de Tokyo
13 Avenue du Président Wilson, Paris 16
Du 8 juillet 2011 au 18 septembre 2011.Du mardi au dimanche de 12h à 21h.
01 47 23 54 01
Palagret
art contemporain
juillet 2011
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Voici deux squelettes roses gisant sur le bitume. Grâce à la couleur rose, ces images macabres deviennent presque joyeuses, suivant une longue tradition de plaisanterie des étudiants de médecine. Quoi de mieux pour exorciser l'angoisse de la mort que de s'en moquer.
Giaco, pochoiriste, se sert habilement des grilles du trottoir pour figurer la cage thoracique de ses personnages.
Pochoir de squelette rose sur le trottoir, Giaco
Appliqués sur un trottoir près de la place de l'Alma, les squelettes souriants amusent la plupart des passants et font froncer les sourcils à d'autres. Tous évitent de marcher sur les pochoirs. Roses ou pas, on ne piétinent pas les squelettes.
Deux pochoirs de squelette rose sur le trottoir,
On trouve rarement du street-art dans ce quartier plutôt chic de la capitale.
Pochoir de squelette rose sur le trottoir, Giaco
A Paris, Giaco sème sa danse macabre sur le bitume depuis 2001. Il existe des squelettes bleus pour les garçons. Il y en a aussi des verts, des jaunes et des violets, sans doute pour les extra-terrestres.
D'autres artistes de rue modifient aussi le mobilier urbain. Les panneaux de signalisation sont détournés. Les petites plaques rondes signalant le réseau du gaz ou de l'électricité deviennent des visages ou des smileys. Cyklop orne les sévères potelets d'un œil qui nous observe. Vhils intègrent les aspérités des murs dans ses fresques gravées.
Pochoir de squelette rose sur le trottoir
Lien sur ce blog:
Des smileys sur le trottoir et sur les murs, street-art modeste
Un squelette en vitrine, macabre publicité Eastpack
Street-art en relief, Vhils attaque les murs
Palagret
street-art
juillet 2011
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Les publicitaires aiment beaucoup Arcimboldo qui composait des portraits avec une accumulation de fruits, de fleurs, d'animaux et d'objets. La virtuosité du peintre maniériste permettait une double lecture de l'image, des détails vus de près et un visage vu de loin.
Tout pour s'équiper, affiche Darty dans le style arcimboldesque
Aujourd'hui les affiches qui s'inspirent d'Arcimboldo sont loin de sa sophistication mais les portraits composés attirent l'œil du passant et l'amusent, ce qui est le but d'une campagne publicitaire.
Tout pour s'équiper, 360000 solutions, affiche Darty dans le style arcimboldesque
La dernière campagne de Darty affiche quatre portraits pour quatre univers, la cuisine, l'électro-ménager, le divertissement, inernet. Sur un fond coloré mauve uni, la bouche de l'Equipé est un four, ses yeux sont un hublot de machine à laver et un brûleur, sa chevelure un tuyau d'aspirateur emmêlé.
Tout pour se divertir, 360000 solutions, affiche Darty dans le style arcimboldesque
Sur un fond coloré bleu uni, le visage du diverti amateur de technologies se compose de consoles de jeu vidéo, d'un micro pour le nez et d'écouteur hi-fi formant les oreilles.
Tout pour se divertir, 360000 solutions, affiche Darty dans le style arcimboldesque
Sur un fond coloré vert jaune, le visage du cuisinier est plus traditionnel avec ses cuillères de bois et ses mixeurs pas particulièrement innovants.
Tout pour cuisiner, 360000 solutions, affiche Darty dans le style arcimboldesque
Sur un fond coloré vert uni, le visage du connecté est fait d'un fouilli de câbles pour les cheveux, d'écouteurs et de téléphones pour le visage.
Tout pour rester connecté, affiche Darty style Arcimboldo
Le dernier spot Tv Darty montrait fort peu de produits d'électro ménager ou de high tech mais des images presque abstraites sur un rythme dynamique; il s'inspirait de la technologie ipad avec les images glissantes.
Darty cherche à rajeunir son image avec des visuels nouveaux plus accrocheurs.
Liens sur ce blog:Palagret
art et publicité
juillet 2011
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Là-bas les belles dorment, ici elles font la fête
Les affiches pour le parc Astérix se moquent de Disneyland avec plusieurs visuels qui comparent les deux parcs d'attraction. La campagne publicitaire du parc Astérix est drôle et ne dénigre pas l'adversaire qu'elle ne nomme même pas, comptant sur sa notoriété.
"Là-bas les belles dorment, ici elles font la fête", affiche comparative du Parc Astérix
Basé sur l'opposition là-bas / ici, le parc Astérix nous offre la fête, la plage, des romains qui valsent (en l'air), des histoire de fous, des dauphins et des petits qui sont les rois.
"Là-bas les souris dansent, ici les romains valsent", affiche comparative du Parc Astérix
Alors que chez Disneyland, selon la publicité comparative, les belles dorment, il y des pavés, des souris qui valsent, des contes de fées, des sirènes et de méchantes reines.
"Là-bas les contes de fées, ici les histoires de fou", affiche comparative du Parc Astérix
Bref, chez Disneyland c'est un monde merveilleux charmant, irréel, avec des fées et des sirènes presque soporifique pour les plus de dix ans. Le parc Astérix semble nettement plus tonique.
"Là-bas les pavés, ici la plage", affiche comparative du Parc Astérix
Les affiches de l'agence Extrême font appel à la connivence des passants, à leur connaissance des deux univers. L'univers Disney avec la Belle au bois dormant, la petite sirène, Blanche-Neige; l'univers d'Uderzo et Goscinny avec Astérix, Obélix et les envahisseurs romains.
"Là-bas le chant de la sirène, ici celui des dauphins", affiche comparative du Parc Astérix
La publicité comparative est assez rare en France car elle est contraignante.1
Liens sur ce blog:
McDonald's: Scream, Astérix, Cendrillon, venez comme vous êtes
50ème anniversaire d'Astérix: naufrage des pirates et tortue romaine
Astérix à la manière de Bruegel, Rembrandt, Rigaud etc ...
La rue Goscinny fait des bulles
Quelques exemples de publicité comparatives
Palagret
publicité
juillet 2011
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Boucliers ou constellations, les formes rondes du plafond du Louvre semblent flotter sur le fond bleu, intense comme le ciel ou la mer, un bleu que Cy Twombly a rarement utilisé dans ses oeuvres.
Cartouche de Polyclète, The ceiling, Cy Twombly
plafond de la salle des Bronzes du Musée du Louvre
«C'est vrai, j'ai peu utilisé le bleu, hormis ma dernière série exposée à Athènes. Pour moi, ce n'est pas le bleu de la Grèce, ni du ciel, ni de la mer. C'est le bleu de la peinture, le bleu de Giotto que j'ai recherché, un bleu simple et plein, entre cobalt et le lapis-lazuli»
The ceiling, Cy Twombly
plafond de la salle des Bronzes du Musée du Louvre
"J’ai utilisé les cercles en guise de boucliers dans le ciel bleu. Pour ce qui est de l’écriture, les Grecs écrivaient sur tout, vous savez. Même sur une petite coupe, ils inscrivaient « J’appartiens à Phidias » ou d’autres choses du même genre. Un jour, j’ai fait la maquette, juste comme ça, en me servant d’une bouteille ou d’un verre pour dessiner les cercles. Ensuite, je n’ai ajouté aucun changement, quel qu’il soit. J’ai vu une amie artiste, Barbara, passer devant mon atelier. Je lui ai dit d’entrer et de mélanger les couleurs pour moi. J’avais un nuancier avec toutes les variétés de bleus, le bleu profond, les couleurs caramel, le gris brunâtre. Et pour les cercles, j’en ai mis un ici et un autre là-bas. Pour qu’ils ne sautent pas. Cela reste assez plat. Il n’y a pas de conflit entre eux. Je ne voulais pas d’animation. Ils sont juste sur les bords et j’ai laissé le plafond ouvert sur le ciel bleu, un bleu Giotto." Cy Twombly 1
The ceiling, huile sur toile marouflée, Cy Twombly
Le nom de sept sculpteurs grecs 2 est inscrit dans des cartouches blanches. Le plafond éclaire la salle et égaye les sévères bronzes antiques que Cy Twombly aimait collectionner. Son oeuvre s'inspire souvent de la mythologie greco-romaine. Il vivait depuis plusieurs années en Italie dans une maison entre Rome et Naples.
Cartouche de Myron, the ceiling, huile sur toile marouflée, Cy Twombly
Apollon en bronze doré du IIè siècle
A l'instigation d'Henri Loyrette, "The ceiling" est la 3è commande de décor pérenne pour le Louvre, faite à un artiste vivant, après Anselm Kiefer et François Morellet.
Cartouche de Myron, sculpteur grec
The ceiling, huile sur toile marouflée, Cy Twombly
The Ceiling, Cy Twombly
Inauguré en mars 2010
Salle des bronzes du Musée du Louvre
Palagret
art contemporain et patrimoine
juillet 2011
Sources:
2- Praxitèle, Phidias, Polyclète, Lysippe, Céphisodote, Myron, Scopas
1- Interview de Marie-Laure Bernadac in The ceiling.
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Marcel Duchamp voyait dans les élégants mobiles d'Alexander Calder « la sublimation d’un arbre dans le vent ». 1
Un gracieux mobile d'Alexander Calder
En plein air, les mobiles de Calder oscillent au plus léger souffle. Les formes abstraites de ses sculptures dynamiques s'inspirent des arbres et des feuilles de la nature.
Google doodle en hommage à Alexander Calder
pour le 113ème anniversaire de sa naissance
Le Google doodle, l'image d'un mobile coloré, s'anime doucement au passage de la souris. Alexander Calder est honoré à l'occasion du 113ème anniversaire de sa naissance.
Horizontal, le stabile-mobile d'Alexander Calder sur la piazza Beaubourg
Depuis quelques semaines, "Horizontal", un mobile-stabile est exposé sur la piazza Beaubourg à Paris. Un autre mobile-stabile est situé en face de l'Unesco. Un stabile se trouve sur l'esplanade de la Défense non loin de "Personnages", une sculpture monumentale de Miro.
Stabile d'Alexander Calder à La Défense
Liens sur ce blog:
Horizontal, un joyeux stabile-mobile d'Alexander Calder sur la piazza Beaubourg
Google doodles: Mendel, une histoire de petit pois et la cathédrale Saint-Basile
Google doodle: Murakami célèbre le solstice d'été avec des fleurs kawaï
Google doodle pour Robert Bunsen: une expérience chimique
Les doodles de Google, hommages aux artistes et inventeurs
Freddy Mercury doodle sur Google en dessin animé
Google doodle: Madame Bovary pensive à sa fenêtre
Palagret
20 juillet 2011
Google doodle
1- in Michel Seuphor, "The Sculpture of this Century", New York, 1959.
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Encore un doodle, cette fois ci avec des cosses de petits pois pour célébrer le botaniste moine Johann Gregor Mandel qui en étudiant la reproduction des petits pois découvrit les premières lois de la génétique du vivant et le mécanisme de la transmission des gênes.
Le Google doodle célébrant Mendel avec des cosses de petits pois.
Johann Gregor Mandel, né le 20 juillet 1822 en Moravie, mort le 6 janvier 1884
Le Google doodle célébrant la cathédrale Saint-Basile sur la place rouge.
Le 12 juillet 2011, le google doodle célébrait le 450è anniversaire de la cathédrale Saint-Basile de Moscou.
Voir l'article de Wikipedia sur Mendel
Liens sur ce blog:
Google doodle: Murakami célèbre le solstice d'été avec des fleurs kawaï
Les doodles de Google, hommages aux artistes et inventeurs
Google doodle pour Robert Bunsen: une expérience chimique
Google doodle pour Calder: un mobile animé
Palagret
20 juillet 2011
Google doodle
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Formes basiques et millénaires comme la pyramide de Pei juste à côté, temples ou maisons primitives, proto-habitations, les deux constructions cubiques, les Makom de Michal Rovner, se détachent sur l'architecture savante du Louvre.
Makom II, fausse ruine de Michal Rovner, cour Napoléon, Louvre
Makom II est une fausse ruine faite de basalte sombre, pierres taillées toutes différentes, maçonnées ou écroulées. Avec ses gravats et sa large fissure, c'est une maison blessée, ouverte; ce qui reste après la guerre ou l'exode des habitants.
Makom II, fausse ruine de Michal Rovner, cour Napoléon, Louvre
Makom IV a l'air neuve avec ses pierres numérotées, calcaire au ton clair. Elle est solide, fermée sur elle-même, comme une forteresse. Une fente et une fenêtre permettent de voir l'intérieur, un intérieur vide. Les deux constructions sont faites de pierres provenant de maisons détruites en Israël, en Cisjordanie ou en Galilée.
Makom IV, pierres numérotées,
Michal Rovner, cour Napoléon, Louvre
Makom IV, temple aux pierres numérotées
Michal Rovner, cour Napoléon, Louvre
Dossier de presse:
Artiste israélienne révélée en 2005 à l’occasion de sa rétrospective « Fields of Fire » au Jeu de Paume, Michal Rovner, marquée par les conflits sociopolitiques du Moyen-Orient, développe une oeuvre multimédia sur les thèmes de l’archéologie, de la mémoire et du territoire.
Makom, fausse ruine et temple reconstruit de Michal Rovner
au fond, la pyramide de Pei et l'arc du Carrousel
cour Napoléon, Louvre
Michal Rovner envisage le passé dans son perpétuel mouvement. « Je souhaite trouver cette connexion avec les pierres, dit-elle à propos de son travail. Ce qui m’intéresse le plus, c’est ce processus temporel. Le Louvre permet ce déplacement temporel et spatial d’une salle à l’autre, d’une époque à l’autre. »
Makom II, fausse ruine et temple reconstruit,
Michal Rovner, cour Napoléon, Louvre
Sur l’esplanade de la cour Napoléon, Michal Rovner présente deux temples, l’un en ruine, l’autre bâti. Ces édifices intitulés Makom, « espace » en hébreu, sont construits par des maçons d’origines et de confessions différentes avec des pierres collectées dans les décombres des maisons de Jaffa, Gaza, Jérusalem, Bethléem…
Makoms, fausse ruine et temple reconstruit de Michal Rovner
cour Napoléon, Louvre
L'exposition se poursuit dans les salles du département des Antiquités et dans les fossés médiévaux du Louvre où Michal Rovner projette des vidéos sur les statues et les murs.
à suivre ...
Makom IV, temple aux pierres numérotées, Michal Rovner, cour Napoléon, Louvre
Histoires, Michal Rovner
Du 19 mai au 15 août 2011
Cour Napoléon, Antiquités orientales salles C et D et fossés médiévaux
Louvre, Paris
L'art contemporain au Louvre sur ce blog:
Wim Delvoye: des cochons dans les salons Napoléon III du Louvre
Soulages au Louvre: outrenoir et maîtres italiens de la Renaissance
Kosuth au Louvre, néons, confusion et désorientation
Louvre: Yan Pei-Ming, les larmes de Monna Lisa
Sculptures contemporaines de Tony Cragg au Louvre, video
Anish Kapoor, Cement Works, ruines électroniques aux Beaux-Arts
Les fausses ruines d'Anne et Patrick Poirier au quartier du Ponant
ITW de Michal Rovner sur LibérationPalagret
art contemporain au Louvre
juillet 2011
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