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A Londres, des animaux géants nous surveillent. Peints sur des murs aveugles de l'Eastend, les créatures de Roa semblent crayonnés d'un dessin précis, détaillant le pelage d'un écureuil, d'un castor ou le plumage d'une grue.
Le castor de Roa, street-art sur Hackney road, Londres
Tourné vers la rue, le museau tendu, le castor de Roa est à l'affût. Il est situé sur un mur mis à nu par la démolition d'un bâtiment. L'espace vide est devenu un parking provisoire sur Hackney road.
Le castor de Roa, street-art sur Hackney road, Londres
Perché sur une nacelle, Roa travaille avec des brosses et des bombes aérosols. Ses images sont le plus souvent en noir et blanc.
Le castor de Roa, street-art sur Hackney road, Londres
Un peu plus loin sur Hackney road, du même côté, un lièvre regarde passer les bus et les piétons. Il se détache sur un fond blanc et bleu. Des grillages le cachent en partie. La maison à côté est en travaux. Le rongeur de Roa est peint sur le mur d'une petite boutique en rez-de-chaussée construite devant un immeuble, comme on en voit beaucoup à Londres.
Le lièvre de Roa, street-art sur Hackney road, Londres
Le Hackney Council ne semble pas apprécier le street-art. Il a déjà recouvert plusieurs oeuvres de peinture noire. Le lièvre, ou lapin, de Hackney Road était lui aussi menacé de disparaître bien qu'il ait été peint avec l'accord des propriétaires de la maison. Un mouvement de protestation local et une pétition ont fait fléchir le conseil et le lièvre est toujours là ... pour l'instant.
Le castor de Roa, street-art sur Hackney road, Londres
Roa est un street-artist belge né à Gand. Il travaille aussi bien à Londres qu'à New-York, Los Angeles, Varsovie ou Berlin. A Londres les animaux repérés ici sont paisibles. Sur d'autres murs ils s'entassent; à Vienne un renard saute sur un lapin et à Los Angeles ou Mexico des animaux morts, des charognes à moitié rongées laissant voir le squelette.
Le lièvre de Roa, street-art sur Hackney road, Londres
Liens sur ce blog:
Street-art à Londres: le bestiaire de Roa et Malarchy, un écureuil, une grue et des carnivores
A Paris, on peut voir des animaux géants de Zoo Project et de Bonom, parfois des squelettes.
La galerie de photos de Roa sur Flickr
Palagret
street-art
septembre 2011
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Aujourd'hui 5 septembre, le Google doodle est un vrai clip musical. Un dessin animé style pixel pour rendre hommage au chanteur de Queen, Freddy Mercury né il y a soixante cinq ans et mort en 1991.
Le roi lance des éclairs, Google doodle de Fred Mercury
Sur le tube Don't stop me now (1978), l'animation montre un Freddy Mercury chantant, jouant du piano, affrontant un tigre et un cercle de feu et rencontrant des aliens dans l'espace. Le logo Google scintille derrière le roi de la pop rock.
Ce logo est planétaire mais en raison de la Fête du travail aux Etats-Unis, il ne sera publié là-bas que le 6 septembre.
Video - Freddie Mercury Google Doodle
Fred Mercury au piano, Google doodle de Fred Mercury
Fred Mercury, Google doodle de Fred Mercury
Dans le cercle de feu, Google doodle de Fred Mercury
Les aliens de l'espace, Google doodle de Fred Mercury
Le logo scintille en rythme, Google doodle de Fred Mercury
Les doodles Google sont très éclectiques. Le 24 août, l'écrivain argentin Jorge Luis Borges était honoré avec un dessin représentant sa bibliothèque idéale.
Jorge Luis Borges vu de dos devant sa bibliothèque
Google doodle du 24 août 2011
D'autres doodles:
Google doodle animé: des robots pour Stanislas Lem
Google doodle animé: des robots pour Stanislas Lem
Horizontal, un joyeux stabile-mobile d'Alexander Calder sur la piazza Beaubourg
Google doodles: Mendel, une histoire de petit pois et la cathédrale Saint-Basile
Google doodle: Murakami célèbre le solstice d'été avec des fleurs kawaï
Google doodle pour Robert Bunsen: une expérience chimique
Les doodles de Google, hommages aux artistes et inventeurs
Google doodle pour Calder: un mobile animé
Google doodle: Madame Bovary pensive à sa fenêtre
Palagret
septembre 2011
Google doodle
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Inclinée vers le parterre d'eau, 219.5° Arc x 28, sculpture de Bernar Venet se détache sur la façade du château de Versailles et se reflète sur le plan d'eau. L'acier corten de couleur rouille s'harmonise avec la pierre beige et le ciel orageux de l'île de France. Les courbes contrastent avec les lignes droites de la façade mais répondent aux entrelacs des parterres.
219.5° Arc x 28, sculpture monumentale de Bernar Venet, jardins de Versailles
28 presque demi cercles sont collés les uns aux autres, en quatre blocs distincts de 7 éléments chacun. Les longueurs des tiges d'acier sont inégales et se détachent sur les nuages.
219.5° Arc x 28, sculpture monumentale de Bernar Venet, jardins de Versailles
"Avant même qu’un programme d’exposition d’artistes contemporains n’existe à Versailles, c’est un lieu qui m’attirait beaucoup et bien avant l’exposition Jeff Koons, j’ai réalisé des photomontages de mes sculptures sur le site. Des projets que j’ai gardés secrets à côté d’un certain nombre de « vues idéales » de mon travail. Durant l’âge d’or de Versailles, on aurait appelé ces montages des « caprices », dans mon cas il s’agissait de « caprices » sculpturaux et non plus architecturaux."
219.5° Arc x 28, sculpture monumentale de Bernar Venet
derrière des angelots en bronze, jardins de Versailles
"Je vois dans Versailles des espaces ouverts et immenses, des perspectives à perte de vue. C’est à la fois le lieu idéal pour installer mes sculptures et un véritable challenge de se retrouver confronté à un paysage sublime et grandiose. Mes Arcs doivent s’y intégrer sans se perdre dans l’espace, pour cela de nombreux paramètres sont à prendre en considération, c’est pourquoi j’ai tenu à réaliser de nouvelles sculptures pour cette exposition, les adaptant à la topologie et à l’échelle du lieu."
219.5° Arc x 28, sculpture monumentale de Bernar Venet
devant la façade du château, jardins de Versailles
"Il était évident que je n’allais pas m’installer à l’intérieur du Château, mes sculptures ne s’y prêtent pas, alors qu’elles trouvent toute leur plénitude dans les allées des jardins de Le Notre. Je pense à ces levers et couchers de soleil dont la lumière dorée va mettre en valeur le rouge-brun de l’acier corten."219.5° Arc x 28, sculpture monumentale de Bernar Venet
se reflétant dans le parterre d'eau, jardins de Versailles
"Les courbes de mes sculptures contrasteront avec la géométrie angulaire des jardins tandis qu’elles accompagneront les contours circulaires du bassin d’Apollon et du Grand Canal. " Bernar Venet 1
219.5° Arc x 28, sculpture monumentale de Bernar Venet, jardins de Versailles
Venet à Versailles
Château de Versailles
du 1er juin au 1er novembre 2011
Liens sur ce blog:
Bernar Venet à Versailles, une sculpture telle une colossale couronne de laurier
Split Rocker de Jeff Koons à Versailles
Murakami à Versailles: rutilants bouddhas d'or et d'argent
Xavier Veilhan, un carrosse violet immobilisé en pleine course à Versailles
Lee Ufan: l'arche de Versailles encadre le château
Palagret
art contemporain et patrimoine
septembre 2011
Source:
1- in dossier de presse
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L'Eastend de Londres est en pleine rénovation. De vieux immeubles sont rasés, de nouveaux sortent de terre. Il y a de nombreux terrains vagues et des lieux abandonnés propices au street-art. Du côté de Shoreditch, sur Great Eastern Street, de vieux murs soutenant un viaduc désaffecté sont régulièrement ornés de fresques et de messages.
L'artiste de rue Steve Espo Powers est un des maîtres du lettering art américain. A Londres, il a peint en lettres blanches: "Let's adore and endure each other", aimons nous et supportons nous les uns les autres. Un conseil stoïque bienvenu dans ce quartier multi-ethnique.
"Let's adore and endure each other", peinture murale d'Espo
et affiche Not a good day? à Shoreditch
En face une publicité nous interroge: Not a good day? For cancer support call us. Pas un bon jour? Appelez le groupe d'entraide pour les cancéreux. Sur un mur des fresques colorées et un message un peu niais, sur l'affiche publicitaire un numéro de téléphone pour aider concrètement les malades.
"Let's adore and endure each other", peinture murale d'Espo à Shoreditch
Sous le message d'Espo, quatre cadres dans le mur de briques sont ornés de fresques. En face, un mur de même texture ornés lui aussi de street-art. Les peintures changent souvent.
Quatre peintures murales à Shoreditch, Londres
Au-dessus de Let's endure on aperçoit des rames du tube, le métro londonien. Un tsunami les a-t-il déposé là sur le toit d'un vieil entrepôt victorien? Plutôt une grue et la volonté d'un groupe communautaire The village underground.
Deux rames de métro recyclées au Village underground, Londres
Les quatre rames recyclées de la Jubilee line, plusieurs containers et les entrepôts rénovés offrent des espaces bon marché à de jeunes créateurs. On trouve là de petites entreprises de musique ou de design, des ateliers d'artistes, des lieux d'exposition, de concert et de conférences. Tout est complet.
Un héros masqué à Shoreditch, Londres
En juillet 2011, Steve Powers alias Espo a investi les locaux de l'agence publicitaire Ogilvy & Mather à Manhattan. Il a recouvert la cage d'escalier sur onze étages de phrases peintes de brillantes couleurs. Des citations du fondateur David Ogilvy. Voir la video ci-dessous.
Flights of Genius by Stephen Powers from Jun Lee on Vimeo.
Autres photos du Village underground
Liens sur sur le lettering art sur ce blog:
"The strangest week" d'Eine, street-art typographique à Londres
Street-art, auto-glorification et ironie à Londres
Palagret
street-art
septembre 2011
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Constitué d'environ 3000 fragments de fictions cinématographiques ou télévisuelles, "The clock" de Christian Marclay est une œuvre vidéo fascinante, hommage au cinéma et au montage.
The clock, Christian Marclay, Beaubourg par PalagretCette vidéo est faite d'extraits d'extraits. Les volets indiquent les coupes. Dans the clock, les scènes sont montées cut, sans effet. Seul le son lie les scènes en débordant d'un plan sur l'autre.
voir article ici
The clock est projeté du 3 septembre 11h au lundi 5 septembre 11h.
De 21h à 11h du matin l'entrée se fait porte St Merri alors que le musée a fermé ses portes.
Galerie Sud, entrée libre
Beaubourg Paris
Palagret
art contemporain
septembre 2011
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Au marteau-piqueur, à l'explosif, au burin, à l'acide, Vhils creuse les murs pour réaliser de grands portraits au regard perçant. Il repère des murs lépreux dans des zones en friche et les sculpte. Différentes matières se révèlent lors du processus de déconstruction: affiches, peinture, carreaux, plâtre, brique, pierre, poutres, armatures de fer dénudées.
Portrait d'homme creusé dans le mur, Vhils. ancienne brasserie Truman à Londres
Vhils utilise tous les reliefs du mur et remodèle les diverses strates pour faire apparaître des visages d'hommes et de femmes. Parfois il ajoute des coulures de peinture. Comme sur un palimpseste, l'histoire de la ville apparaît sous les explosions, les arrachements et les griffures.
Portrait d'homme creusé dans le mur, Vhils. ancienne brasserie Truman à Londres
Photos prises cet été 2011 à la Old Truman Brewery à Londres. Les entrepôts abandonnés de la brasserie sont investis par des restaurants, des cafés, des boutiques de mode, des galeries d'art et bien sûr les street-artistes. Depuis 2009, le portrait d'homme remplace un portrait de femme ciselé lui aussi par Vhils. Une magnifique pancarte jaune recommendant aux passants d'utiliser les toilettes mises à leur disposition gâche un peu l'ensemble des trois portraits dûs à Vhils et Otto Schade.
Portrait d'homme creusé dans le mur, Vhils
à côté portraits de Jimmy Hendrix et John Lennon par Otto Schade
ancienne brasserie Truman à Londres
Artiste de rue portugais, Alexandre Farto alias Vhils travaille à Londres, aux Etats-Unis et en Amérique latine. Il s'est fait connaître en participant au Cans Festival avec Bansky en 2008. En 2009, son exposition solo s'intitulait "Scratching the surface", un titre-programme.
Vhils a collaboré avec la marque de jeans Levi's pour la campagne "Go forth" à Berlin. Dans un entrepôt abandonné, ses explosions ont révélé des portraits et le slogan de la marque "Now is your time". The Laughing Heart, le poème de Charles Bukovski est récité sur le spot video de Levi's, sorti peu avant les émeutes londoniennes. Certains y ont vu une incitation à la rébellion alors qu'il ne s'agit que de vendre des jeans.
The laughing heart:
your life is your life
don’t let it be clubbed into dank submission.
be on the watch.
there are ways out.
there is a light somewhere.
it may not be much light but
it beats the darkness.
be on the watch.
the gods will offer you chances.
know them.
take them.
you can’t beat death but
you can beat death in life, sometimes.
and the more often you learn to do it,
the more light there will be.
your life is your life.
know it while you have it.
you are marvelous
the gods wait to delight
in you.Street-art en relief: Vhils à l'attaque des murs de Paris, destruction, création
Autres portraits de Vhils sur Flickr ici
Palagret
street-art
septembre 2011
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Tout film est une manipulation du temps, une illusion temporelle, racontant une histoire en comprimant la durée ou en la dilatant. Les montres et les horloges aident à créer une fausse durée, rythmant le récit. Avant l'action, les héros et les voyous synchronisent leurs montres; pendant l'action, ils la consultent nerveusement. Les amoureux et les espions surveillent l'horloge attendant le moment fatidique du rendez-vous. Tic-tac, tic-tac, le bruit obsédant des rouages ajoute à la tension du récit. Les spectateurs pris par le suspens en oublient le temps réel, dehors, hors du cinéma.
Peter Parker alias Spiderman est renvoyé de son travail à 2h 18
The clock, Christian Marclay
Dans "The clock", Christian Marclay à son tour manipule le temps, le temps de la fiction et le temps réel du spectateur. Dans un magnifique collage vidéo d'environ 3000 fragments cinématographiques ou télévisuels, il reconstitue 24 heures. L'heure du film correspond à l'heure réelle, synchronisée sur le fuseau horaire du lieu de projection. L'écran affiche midi et il est bien midi dans la salle.
Horloge, The clock, Christian Marclay
Six assistants ont repéré les innombrables scènes cinématographiques montrant une montre, une horloge, un réveil ou des personnages demandant l'heure ou attendant. Il y a des extraits de films majoritairement anglais et américains mais aussi français, italiens, suédois et japonais. En noir et blanc et en couleurs. Les personnages s'agitent, s'inquiètent, rient, meurent. Dans un flux hypnotique, rien n'est achevé, rien n'est résolu; seul le temps s'égrene inexorablement, sur des montres à gousset ou des horloges digitales. Les acteurs disparus dialoguent avec les acteurs vivants et ce tourbillons d'images nous parlent aussi de la mort.
Il est déjà trop tard
The clock, Christian Marclay
Les acteurs de tout temps se mélangent. Spiderman se fait renvoyer de son travail de coursier, Laurel et Hardy sont au poste de police, Robin Williams développe des films, Robert Redford prépare son arnaque, Leonard Nimroy affole les montres. Robert de Niro pique une crise de nerfs quand son steak n'est pas prêt à temps et Woody Allen a rendez-vous avec une beauté sculpturale qui le terrorise. Thriller et romance, tragédie et comédie se succèdent en un gigantesque collage hommage au cinéma, des débuts du muet aux films d'aujourd'hui, sans ordre chronologique sinon l'ordre des heures. Les cadrans racontent tous des histoires de crime et d'amour, d'attente et de rendez-vous manqué. Parfois la montre incarne la transmission des valeurs entre un père et son fils, l'entrée dans l'âge adulte d'une jeune fille. Scarlett O'Hara donne la montre de son père à un "fidèle esclave noir". Quand les aiguillent se figent, elles indiquent l'heure du crime.
15h 54, l'heure du crime
The clock, Christian Marclay
Christian Marclay a effectué le montage lui même, se servant des musiques et des ambiances pour lier les scènes. Des bruits de pas, le balancement d'une horloge, la sonnerie d'un réveil, le départ d'un train, annoncent la séquence suivante. Parfois un dialogue se termine sur le fragment suivant, donnant une continuité à un ensemble hétéroclite. Les extraits se répondent et se mêlent; une même séquence peut être morcelée en plusieurs morceaux, coupée par d'autres scènes similaires. Plutôt lent le matin, le montage s'accèlère en approchant de minuit. Cette réflexion sur le temps, le montage et le cinéma est fascinante.
Johnny Hooker (Robert Redford) surveille l'heure avant sa grande arnaque
The clock de Christian Marclay
Il est impossible de reconnaître tous les extraits mais c'est certainement un des attraits de The Clock de faire appel à notre culture cinématographique. Dans la salle, les spectateurs se murmurent le nom des acteurs et des films quand ils les reconnaissent. Il y a des films célèbres et des films obscurs. Des acteurs connus dans leur premiers rôles et des acteurs depuis longtemps oubliés. Captivés, les spectateurs restent là longtemps. Seule la faim ou la fatigue les délogent des canapés blancs disposés devant l'écran. Dès qu'une place se libère, des spectateurs assis par terre se précipitent.
Une heure de queue à Beaubourg
pour voir The clock de Christian Marclay
Il est impossible de voir la vidéo de 24 heures en entier et il est dangereux de sortir pour prendre un café, il faudra refaire une heure de queue. Comme tous les évènements à Beaubourg (Gondry, JR, etc...), il y a beaucoup de monde.
Partout où "The Clock" a été projeté (White Cube de Londres en 2010, galerie Paula Cooper à New York, Garage à Moscou, 'British Art Show' de Nottingham, Hayward Gallery de Londres), l'oeuvre a attiré la foule trouvant là un art contemporain séduisant.
Après Beaubourg, The clock poursuit sa tournée mondiale à la Yokohama Triennale 2011 jusqu'au 6 novembre 2011.
En juin 2011, Christian Marclay a reçu le Lion d’or du meilleur artiste de la 54è Biennale de Venise.
Quelques fragments de la vidéo The clock filmés à Beaubourg ici
Sculpteur, musicien, performeur, photographe, vidéaste, Christian Marclay, né aux États-Unis en 1955, développe depuis trente ans une œuvre polymorphe. De la même manière qu'il extrait des samples des disques vinyles pour inventer d'autres compositions musicales, il développe cette pratique de l'emprunt, de la citation dans ses œuvres vidéos. 1
The clock est projeté du 3 septembre 11h au lundi 5 septembre 11h.
De 21h à 11h du matin l'entrée se fait porte St Merri alors que le musée a fermé ses portes.
Galerie Sud, entrée libre
Beaubourg Paris
Liens sur ce blog:
Michel Gondry, Usine de Films Amateurs: décors extérieur nuit, intérieur jour
JR, un photomaton géant à Beaubourg: faites vous tirer le portrait
Douglas Gordon et les baisers de Star Trek, Predictable incident in unfamiliar surroundings, video
Palagret
art contemporain
septembre 2011
1- in dossier de presse
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