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       Lumières cinétiques, saut dans un nuage, peintures pariétales vivantes pour la Nuit Blanche 2015, parcours Nord-Ouest. Ballade cahotique le long de la Petite ceinture désaffectée, de tunnel obscur en tunnel aveuglant. Il faisait doux ce soir là.

     

    Nuit Blanche 2015, sur la Petite Ceinture: Strijbos et Johan, Stéphane Ricordel, Michel Blazy

    Parsec, installation de Joris Strijbos et Daan Johan

    Nuit Blanche 2015, Petite ceinture, Paris

     

     


    Nuit Blanche 2015, sur la Petite Ceinture... par Palagret 

     

     

    Dossier de presse:

     

     

    Joris Strijbos et Daan Johan (collectif Macular)

     

    PARSEC Installation 

    Tout à la fois machine organique, monstre tentaculaire et créature de science-fiction, Parsec est une installation cinétique de Joris Strijbos et Daan Johan. Dans la pénombre d’un site urbain interdit, seize bras dotés de leds et de générateurs de sons tournent frénétiquement autour d'un même axe, chaque rotation produisant des pulsations lumineuses et des sons répondant à un algorithme et à des boucles rétroactives. Le déplacement incessant des points lumineux et le bourdonnement sourd évoquent le comportement d'un essaim ou une machine futuriste menaçant et envahissant un espace qui rappelle les grottes originelles. Une oeuvre hypnotique et dérangeante qui invite à s’interroger sur la frontière, toujours plus ténue, qui sépare technologie et nature…

    Accès depuis le parc Martin Luther-King en suivant la Petite Ceinture.

    Macular, un collectif d'artistes néerlandais travaillant sur l'art, la science, la technologie et la perception.

     

    Nuit Blanche 2015, sur la Petite Ceinture: Strijbos et Johan, Stéphane Ricordel, Michel Blazy

     

    Installation et performance de Stéphane Ricordel 

    Nuit Blanche 2015, Petite ceinture, Paris

     

     

     

    Stéphane Ricordel

    Nuage Installation / Performance

     Dix mètres au-dessus de l'ancien chemin de fer de la Petite Ceinture, flotte un nuage. Installé sur cet élément à la fois réel et évanescent, solide et liquide, un homme accomplit un rêve d'enfant : sauter dans un nuage. Ignorant les frontières imposées par l'Homme et les murs qu'il construit, le nuage, immatériel et éphémère, se fait allégorie de nos désirs et de notre insatiable envie de conquête. L’homme agit quel qu’en soit les conséquences sur le cours de la nature. À quelle fin ?

    Au croisement de la rue Belliard et de la villa Belliard

     

     

    Nuit Blanche 2015, sur la Petite Ceinture: Strijbos et Johan, Stéphane Ricordel, Michel Blazy

    Installation de Michel Blazy

    Nuit Blanche 2015, Petite ceinture, Paris

     

     

    Michel Blazy

    Sans titre  Installation 

    Dans la pénombre d’un tunnel désaffecté de l'ancien chemin de fer de la Petite Ceinture, d’immenses formes organiques envahissent lentement les parois, formant des halos aux couleurs étranges. Véritable métaphore d'une vie organique qui prolifère en tout lieu, cette installation de Michel Blazy confronte la fragilité des apparences, qui changent tout au long de la nuit, et la rémanence du vivant, qui transmute l'espace : apparition, expansion, disparition, décrépitude des surfaces, évanescence des formes et transformation des matières... Dans cette interprétation d’une autre grotte Chauvet contemporaine, la vie semble renaître et avec elle l’espoir d’un autre monde.

     

    Nuit Blanche 2015, sur la Petite Ceinture: Strijbos et Johan, Stéphane Ricordel, Michel Blazy

    Installation de Michel Blazy

    Nuit Blanche 2015, Petite ceinture, Paris

     

    Au croisement de la rue Belliard et de la villa Belliard

     

     

    Nuit Blanche du 3 novembre 2015, Paris

     

     

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       Dans la nuit du 2 au 3 décembre 2015, douze icebergs sont apparus devant le panthéon. Icewatch, l'oeuvre  d'Olafur Eliasson, est disposé sur le pavé comme le cadran d'une horloge, un cadran polaire. Ces morceaux de Groenland nous alertent sur le réchauffement climatique. Les douze blocs fondent doucement sous la température encore automnale. Les enfants grattent la glace aux reflets bleutés et essayent de détacher un petit morceau de cette banquise parisienne qui contient des bulles d'air millénaires. Ils la goûtent aussi sous le regard inquiet des parents.

     

    icewatch Eliasson panthéon

    Icewatch, installation d'Olafur Eliasson, place du Panthéon, COP 21

     

       «C'est de la neige compressée, or la neige est faite d'eau distillée, parfaitement pure. La glace en se formant emprisonne des bulles d'air, des “time capsules” qui nous donnent des indications précises sur la qualité de l'air et même sur sa chaleur. On peut ainsi lire dans l'épaisseur de la glace l'histoire des hommes. On voit ainsi apparaître dans les glaciers du Groënland des traces des premières pièces de monnaie en or et en argent fabriquées vers -560 avt JC en Lydie. On a donc la trace par la pollution atmosphérique de l'apparition de l'argent sur notre planète!» déclare le géologue Minik Rosing qui a travaillé avec Eliasson (1).

     

    icewatch Eliasson panthéon

    Icewatch, installation d'Olafur Eliasson, place du Panthéon, COP 21

    Sur la façade du Panthéon quatre portraits de résistants par Ernest Pignon-Ernest: 

    Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay

     

       «Ce qui est beau, renchérit en artiste Olafur Eliasson, c'est de pouvoir ainsi toucher la glace. Ses aspérités ont été lissées par leur séjour dans la mer qui les a peu à peu érodées. Elle a une couleur extraordinaire qui fait rayonner la lumière de façon particulière et changeante. C'est à la fois d'une incroyable beauté et d'une incroyable poésie. Elle a aussi un son ... C'est toute une série de craquements profonds, une musique quasi surnaturelle.» (1)

     

    icewatch Eliasson panthéon

     Icewatch, installation d'Olafur Eliasson, place du Panthéon, COP 21

    devant la mairie du Vè arrondissement

     

        Installée dans le cadre de la COP 21, l'oeuvre d'Eliassonest éphémère et disparaîtra plus ou moins vite, selon la température, la pluie et le vent. En environ cinq jours.

     

    icewatch Eliasson panthéon

     Icewatch, installation d'Olafur Eliasson, place du Panthéon, COP 21

     

     

      Dénonçant le réchauffement climatique, cette installation a quand même déployé de gros moyens polluants, six gros camions remorque, pour faire venir la banquise du glacier de Nuuk jusqu'au pavé parisien, au sommet de la montagne Sainte Geneviève. 

     

     

    icewatch Eliasson panthéon

    Icewatch, installation d'Olafur Eliasson, place du Panthéon, COP 21,

    vers la rue Soufflot

      

    icewatch Eliasson panthéon

     Icewatch, installation d'Olafur Eliasson, place du Panthéon, COP 21

     

    Icewatch, installation d'Olafur Eliasson, place du Panthéon, COP 21

     

    Source:

    in le Figaro

    www.olafureliasson.net

     

     

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