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En 1978, pour les dix ans du Centre Pompidou, Jean-Pierre Raynaud a conçu une œuvre in situ : container zéro, architecture mobile indépendante. Ce container de carreaux blancs, musée dans le musée, est en constante évolution et matérialise l'éternel recommencement, entre destruction et reconstruction.
Container zéro, 1988. Rat mort.
Carrelage, acier, électricité
Tout au long des années, divers objets se sont succédés dans l'écrin de carreaux blancs :
2018 - Cible - Peinture et émail sur métal
2018 - Croix noire
2016 - Ruban noir
2016 – Rat mort
2015 – Ruban jaune tri-secteur de zone à risque nucléaire
Variante ruban vert
2012 – Crânes et lettres plastique
2009 – Spacespot (Astronaute et pot blanc), Impression sur bâche.
2008 – Planche de Tintin. Original en noir et blanc 12 de l'affaire Tournesol.
Offerte au musée par la veuve du dessinateur.
Container zéro de Jean-Pierre Raynaud
avec planche originale d'Hergé
« Quand on sait qu'Hergé a collectionné du Raynaud toute sa vie, on peut trouver ironique que l'œuvre Container Zéro abrite dorénavant cette planche 12 d'Hergé, et que finalement elle lui serve de cadre ». Benoît Peeters, biographe d'Hergé.
Autres objets vus au cours des années : une échographie du fils de JP Raynaud, un tapis d'éveil pour tout-petit, une béquille, une photo de Pierre Restany, des pots de peinture, un drapeau français etc.
Container zéro de Jean-Pierre Raynaud
avec crâne
À la mort de l'artiste, un tableau de carreaux de céramique blanche sera placé comme image de l'achèvement, en écho au titre de l'oeuvre, le numéro zéro signifiant l'espace avant l'oeuvre, instant précis de son émergence.
Container zéro, vidéo de Palagret
" Les œuvres d'art ne sont pas faites pour être aimées mais pour exister."
Jean-Pierre Raynaud
Liens sur ce blog:Horizontal, un joyeux stabile-mobile d'Alexander Calder remplace le pot doréChine, le pot rouge de Jean-Pierre Raynaud, sculpture monumentale à Art Paris 2011
Beaubourg: Jean-Pierre Raynaud, Container Zéro, écrin stérile
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Exposition collective d’art contemporain au Collège des Bernardins en 2014
« Bien plus que de débattre, nous devons échanger nos poèmes et nos œuvres » Édouard Glissant
Alphabet de Jacques Villeglé
Dossier de presse:
Des hommes, des mondes prend acte du nomadisme des humains et propose une exposition en mouvement et en écho aux sons, aux formes et à la diversité du monde.
Vidéo de Palagret
Oeuvres de Djamel Kokane Dorleans, Chen Zen,
Jacques Villeglé, Achraf Touloub
Rassemblant les œuvres d’une quinzaine d’artistes contemporains internationaux, dont certaines seront produites spécialement pour l’exposition, Des hommes, des mondes se propose comme un viatique esthétique, petite provision de formes et de sens, pour faire face au grand voyage que représente la mondialisation.
Les rencontres, avec d'autres hommes vivant dans d'autres contextes, sont la source d'une perpétuelle acculturation au cours de laquelle les langages, les comportements, les signes et les formes se modifient continuellement, parfois par choix, souvent sous la contrainte. L'humanité devient ainsi une machine à fabriquer de l'identité et de la différence, de l’attraction et de la déstabilisation, univers de formes et de sens dans lequel chacun tente de trouver sa place.
Les artistes présentés sont de ceux qui ne s’arrêtent pas mais jouent de cette insatiable dynamique des choses pour mieux se définir eux-mêmes. Au-delà des concepts ou des grandes affirmations, ils posent un regard subjectif et personnel, non pour définir mais pour saisir ce – et ceux – qui constituent notre univers.
Œuvres bagages ou en transit, construites et pensées en mouvement, les créations présentées témoignent d’identités multiples, et de la traduction plastique d’une certaine « créolisation » du monde, dans la lignée de la pensée d’Edouard Glissant.
Ne souhaitant pas s'inscrire dans un modèle hégémonique et binaire, ils revendiquent « une mondialité » qui leur permet d’explorer les champs féconds de l'humanité en produisant des œuvres poétiques construites à partir d’esthétiques métissées, fragmentées et fragmentaires.
Artistes :
En production pour le Collège des Bernardins : Sylvie Fanchon, Djamel Kokene Dorléans, Ingrid Luche, Chloé Quenum, Achraf Touloub, Stéphane Vigny, Jacques Villeglé.
Et aussi : Nirveda Alleck, Rina Banerjee, Romain Bernini, Matthew Darbyshire, Basir Mahmood, Pascale Marthine Tayou, Bruno Perramant, Franck Scurti, Patrick Toscani, Chen Zhen...Mars 2014
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L'exposition "Préhistoire, une énigme moderne" met en lumière le lien qui unit la préhistoire à l’art moderne et contemporain. Les artistes et la société ont subi l’attrait des origines pendant la modernité, cédant à une vision fantasmée de ce qui était avant l’histoire. Des oeuvres contemporaines se confrontent à la Vénus de Lespugue, aux fresques pariétales ou au crâne de l'homme de Cro-Magnon. Parmi celles-ci Struttura del tempo (1992).
Face à une statuette féminine des Cyclades (2700-2300 &v J.C), se déploient cinq sculptures de Giuseppe Penone. Elles sont faites de terre cuite, bois et lianes, matériaux pauvres.
PRÉHISTOIRE, UNE ÉNIGME MODERNE
8 mai 2019 - 16 sept. 2019
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