•     Au milieu des animaux, panthère, ours, cochon etc, Jeff Koons n'expose que deux bustes d'humains dans les appartements royaux de Versailles. Il s'agit de deux sculptures, dans une représentation classique, loin de sa ménagerie cartoonesque et lisse.


    Auto-portrait, Jeff Koons 1991
    Marbre dans le salon d'Apollon


      L'auto-portrait de Jeff Koons est taillé dans le marbre blanc, matériau noble traditionnel. Tel un Apollon, il émerge d'un chaos de rochers. Coiffure stylisée comme dans les sculptures archaïques, menton haut levé, l'artiste regarde vers le ciel, sans l'humilité cependant du Saint représenté à sa gauche. L'air arrogant du roi du néo-pop s'accorde à merveille à la morgue du Roi-Soleil.


    Auto-portrait, Jeff Koons 1991. Marbre dans le salon d'Apollon

         L'auto-portrait date de l'époque de la série "Made in Heaven" où Koons se représentait avec sa femme, la Cicciolina, dans des photos, peintures et sculptures pornographiques. Il déclarait à l'époque: "Mon art et ma vie ne font qu'un. J'ai tout ce que je désire et je fais ce qui me plaît."  Avec ironie, l'artiste installe son auto-portrait dans le salon d'Apollon.


    Louis XIV, Jeff Koons 1986
    Acier inoxydable, salon de Mercure


         Double dérision, alors que Jeff Koons se représente en marbre, Louis XIV n'a droit qu'à l'acier inoxydable, matériau moderne brillant mais bon marché. Le Roi-Soleil, qui se croyait unique, se retrouve moulé dans un matériau qui permet la reproduction à l'infini, relégué au rang d'ustensiles en inox.

     

    Buste en marbre de Louis XIV à Versailles
    XVIIè siècle


        A part l'acier inoxydable peu orthodoxe, le buste de Louis XIV par Jeff Koons a l'air très officiel et il trône dignement dans le salon de Mercure sur une console, surmonté d'un portrait en pied d'une grande dame de la cour. L'ample perruque bouclée du monarque se détache sur la robe fleurie qu'elle reflète.

     

    Le jeune Roi-soleil sur la nouvelle grille du château de Versailles


        Jeff Koons préfère représenter des personnages de dessins animés (Popeye, Hulk, la Panthère rose) qui sont devenus des archétypes. Quand il s'occupe des hommes, c'est avant tout des célébrités, des icônes de la culture de masse comme Bob Hope, Buster Keaton ou Michael Jackson. Des stars qui ont su façonner leur propre image comme Louis XIV le fit.

        Le Roi-Soleil, lieu-tenant de Dieu sur terre, est omniprésent à Versailles en tableaux, en sculpture, en tapisserie. Il est lui-même sa plus grande oeuvre. Le jeune roi, danseur et  grand acteur, top-model avant l'heure, s'est servi de son image pour mieux régner sur un pays encore agité par la Fronde. Jeff Koons lui se sert de l'iconographie populaire pour régner sur l'art contemporain.


      Vingt-deux ans avant d'exposer à Versailles, Koons s'intéressait déjà au Roi-Soleil en qui il voyait "un symbole de raffinement et de lumière".



    Lire: Bear and the policeman de Jeff Koons
            Rabbit de Jeff Koons
            Split-rocker de Jeff Koons
            le bestiaire de Jeff Koons


    "Jeff Koons Versailles"
    Exposition prolongée jusqu'au 4 janvier 2009

    Catherine-Alice Palagret
    Texte et photos

    cc.gif

     
    Pin It

    votre commentaire
  •  

    Des animaux et des hommes


        Jeff Koons aime beaucoup représenter des animaux, de préférence associés à des humains. Ces animaux n'ont rien de réalistes, il ne s'agit pas de représenter le vrai monde animal mais l'affadissement qu'il subit dans les livres pour enfant ou les dessins animés. La sauvagerie naturelle des animaux est édulcorée et ils deviennent de gentils compagnons. Portant parfois des vêtements, ces animaux sont presque comme nous et leur visage imite les expressions humaines. Jeff Koons, le plasticien américain, présente de curieux couples dans les appartements royaux du château de Versailles.
     


    Pink Panther, Jeff Koons 1988
    Porcelaine, dans le salon de la Paix
     

         Pink Panther, la panthère rose et une femme blonde (Jane Mansfield) s'enlacent dans le Salon de la Paix. La Belle est peut-être une sirène et la Bête vient d'un dessin animé de Fritz Freleng, conçu pour le générique du film "Pink Panther" sur une musique d'Henri Mancini. Comme toujours, la panthère a l'air totalement ahuri et l'enlacement de la pin-up voluptueuse ne peut que la surprendre davantage. C'est un mélange d'érotisme et de naïveté.
     
     


    Pink Panther, Jeff Koons 1988
    Porcelaine, dans le salon de la Paix



    Versailles-Koons-Pink-Panther-salon-Paix-2.jpgPink Panther, Jeff Koons 1988
    Porcelaine, dans le salon de la Paix


        
          Bear and the policeman, l'ours et le policier se regardent sidérés dans le Salon de la guerre.



    Bear and the policeman, l'ours et le policier
    Jeff Koons 1988, Bois polychrome


       Deux angelots et un garçonnet (Ushering in banality) entourent une truie dans le Salon de Diane. L'image est bizarre et le titre aussi: "Entrée dans la banalité"? 
     
     
     
    Ushering in banality, Jeff Koons 1988
    Bois polychrome
     
     
     

    Ushering in banality, Jeff Koons 1988
    Bois polychrome
    vu à travers la cage de verre


         Michael Jackson et Bubbles, son chimpanzé favori, sont dans le salon de Vénus. Représentés dans un style hyper-réaliste, vêtus d'or et de blanc, le chanteur et l'animal ont le même teint blafard et le même regard vide. Comme l'ours, le singe est habillé. Le singe Bubbles vivait à Neverland avec le chanteur, il assistait à ses répétitions et à ses spectacles. La porcelaine est une des plus grandes au monde et elle représente un défi technique. Il y a profusion de porcelaines et de dorures à Versailles et Koons en souligne le mauvais goût avec une oeuvre très kitsche, copiée d'un bibelot bon marché. 
     
     


    Michael Jackson et Bubbles, Jeff Koons 1988
    Porcelaine dans le salon de Vénus
    vu à travers la cage de verre


          Split-Rocker  (voir photos), la sculpture végétale installée dans le parterre de l'Orangerie, est composée d'une demi-tête de poney et d'une demi-tête de dinosaure.
     
     


    Chainlink, Jeff Koons 2002-2008
    acier galvanisé et aluminium
     
     
         Deux animaux-bouée (Chainlink), un hippopotame bleu et une tortue verte sont accrochés à un grillage et ne se regardent pas. Les animaux en acier imitant le plastique sont très incongrus dans la Salle des Gardes.
     
     
     

    Rabbitt de Jeff Koons, à Versailles



       Restent quelques animaux solitaires. Rabbit  le lapin argenté tient fiérement une carotte sous l'oeil de fiers militaires. Construit d'après un jouet gonflable acheté dans un magasin, la sculpture du lapin est fait de métal brillant indestructible. Son visage a été effacé.
     
    “Les objets polis ont souvent été exposés par l'Eglise et les gens fortunés pour donner l'impression de sécurité matérielle et d'élévation spirituelle. L'acier inoxydable est une fausse réflection de ce fait."
     

       Lobster la langouste porte des moustaches sans doute inspirées de celles de Salvador Dali. Jeff Koons partage avec celui qu'on surnommait Avida Dollar le même goût de la publicité et de l'outrance.
     
     
     
     
    Lobster, Jeff Koons 2003
    Aluminium polychrome et chaîne d'acier peinte
    dans le Salon de Mars
     
     
     
       Balloon Dog (magenta), le chien-ballon, géant lisse et brillant occupe majestueusement le Salon d'Hercule. Un chien que pourrait affronter Hercule si le ballon n'avait l'air si pacifique. Telle une idole de la fertilité, ses formes sont à la fois masculines et féminines. Jeff Koons le décrit comme un cheval de Troie. Pour infiltrer et détruire la culture classique bourgeoise?

        Quelques sculptures en acier, bois polychrome ou porcelaine manquent à la parade animalière: l'âne, la chenille, le dauphin, le caniche et les chiens, les singes représentés dans diverses oeuvres koonsiennes tout au long des années n'ont pas fait le voyage jusqu'à Versailles!
     
     
     

    Balloon Dog (magenta) de Jeff Koons, 1994-2000
    Acier chromé inoxydable
    Salon d'Hercule


        Toutes ces sculptures forment un joyeux bestiaire un peu trouble qui, bien qu'inspiré du monde de l'enfance, n'a rien de candide. La mythologie enfantine du XXè siècle et la sous-culture populaire remplacent avec ironie la mythologie classique, grecque et romaine qui fonde le programme iconographique du château de Versailles.






    Liens sur ce blog:
     

    Bear and the policeman de Jeff Koons

    Rabbit de Jeff Koons

    Split-rocker de Jeff Koons
     
     
     

    Le canard blessé de Pascal Bernier chez Deyrolle
     
     
     
     
    "Jeff Koons Versailles"
    Exposition prolongée jusqu'au 4 janvier 2009

     
     
     
    Catherine-Alice Palagret
    art contemporain
    octobre 2008
     
     
     
     
     
     
    Pin It

    votre commentaire


  •     Installés juste à l'entrée de la Galerie des Glaces, Bear and the Policeman, l'ours et le policier, dynamitent l'esprit de sérieux des lieux. C'est comique de voir un couple si ridicule  dans le salon de la Guerre à Versailles. Le policier, représentant de la civilisation et de l'ordre, est sous l'emprise de l'Ours, représentant de la force sauvage alors que Versailles est la glorification du pouvoir de l'homme, du Roi, sur la nature.
     
     


    Bear and Policeman, l'Ours et le policier
    Bois polychrome, Jeff Koons 1988
     
     
     

        Ressemblant à un bibelot kitsch démesurément agrandi ou à un dessin de livre pour enfant, la sculpture de Jeff Koons détonne dans le salon tout à la gloire de Louis XIV.
    Au milieu des dorures et du marbre, l'ours et le policier, dans leur simplicité plastique, révèlent la démesure et la boursouflure du décor versaillais. Les tableaux, les sculptures, les tapisseries, les plafonds peints célèbrent le souverain en Apollon, en héros romain ou en homme de son siècle.  Toute cette luxueuse ornementation a un rôle politique. Le programme iconographique de Versailles, basé sur la mythologie, devait éblouir les courtisans du royaume et les nobles visiteurs étrangers.
     
     


    Portrait de Louis XIV à Versailles
     
     

        Dans les appartements royaux, tout est pompeux, révérencieux, théâtral. Comme pour les dirigeants communistes, le culte de la personnalité est une manière d'affermir le pouvoir, de dominer le peuple ... ou les nobles. Au contraire Bear and the Policeman sont complètement irrévérencieux et leur présence loufoque fait ressortir l'incroyable idolâtrie que Louis XIV a conçu pour domestiquer une noblesse turbulente.
    1
     


    L'Ours et le Policier à l'entrée de la Galerie des Glaces
    Bois polychrome, Jeff Koons 1988


        Il ne reste plus de souverain à aduler ni de grands hommes. Le programme iconographique de Jeff Koons est fait de dérision. Avec ironie, il glorifie  des objets tout à fait banals, triviaux, manufacturés par millions: des lapins gonflables, des bouées, des chiens ballons. Ces objets prosaïques de la société américaine valent quelques dollars. Jeff Koons réussit le tour de magie d'en faire des oeuvres d'art valant des millions de dollars.
     

    L'Ours et le Policier dans le salon de la guerre
    Bois polychrome, Jeff Koons 1988
     


       L'ours et le policier sont reproduits grandeur nature; Jeff Koons s'est inspiré d'une image populaire, faite pour amuser, comme ces bibelots de grenouille lisant un journal ou de bouledogue jouant du violon. C'est d'abord une plaisanterie bon enfant.
     



     

        En y regardant de plus près, la sculpture n'est pas si innocente. Il y a quelque chose de trouble dans l'attitude protectrice de l'ours et le regard fasciné du policier. Sous un doux sourire, l'ours est un prédateur et le policier au visage d'enfant est la proie, inconsciente du danger qui la guette. L'ours tient le sifflet, il y a toujours des allusions sexuelles évidente chez Koons, et s'apprête à siffler pour charmer sa future victime.
     
     


    L'Ours et le Policier
    Bois polychrome, Jeff Koons 1988
     

         Avec "Pink Panther" et "Michael Jackson et Bubble" c'est la troisième oeuvre exposée à Versailles qui associe un humain et un animal. L'ours et le policier faisait partie de l'exposition "Banality show" en 1988. La sculpture en bois polychrome a un aspect lisse et séduisant comme un personnage de conte pour enfant. Le couple est posé dans un angle du salon de la Guerre,  sans vitrine, seulement protégé par un cordon. On ne peut pas tourner autour mais on la voit assez bien. Le dos de l'oeuvre se reflète dans un miroir. Ce couple inquiétant nous amène à la Galerie des Glaces ou est installée Moon, une énorme bouée aux reflets bleus.
     


    Moon de Jeff Koons
    Galerie des Glaces, château de Versailles


         Un exemplaire de
    Bear and the Policeman sera présenté à Moscou par la maison Sotheby's du 16 au 19 octobre avant les ventes aux enchères de Londres et New York, cet automne.  Le prix de départ est de 8 à 12 millions de dollars.



    voir:  Jeff Koons et l'art rigolo
    `          Rabbit à Versailles
            Visite de l'atelier de Jeff Koons aux enchères
            Le projet de locomotive suspendue
            L'art contemporain et Jeff Koons à Versailles
           
    Split-rocker dans le parterre de l'Orangerie à Versailles
            Jeff Koons à Berlin


    "Jeff Koons Versailles"
    Exposition prolongée jusqu'au 4 janvier 2009


    Catherine-Alice Palagret

    1- La société de cour. Norbert Elias

     
    Pin It

    votre commentaire



  •     Comme Jean-Pierre Raynaud qui voit son cube de céramique blanche détruit la semaine où il propose une nouvelle exposition, Daniel Buren, peu après son cri d'alarme sur l'état lamentable des "deux plateaux" (les colonnes rayées noires et blanches du Palais Royal), présente ses dernières installations à la nouvelle galerie de Kamel Mennour, rue Saint-André des arts à Paris. Après les Anneaux à la Biennale de l'estuaire à Nantes et l'arche du pont de Bilbao, Daniel Buren continue son travail in situ, cette fois à l'abri des murs d'une galerie.




    undefinedOeuvre de Daniel Buren: Une vitre jaune et une vitre bleue encadrées de rayures blanches et noires. Vue à travers.
     
     

    undefinedOeuvre de Daniel Buren: Une vitre jaune et une vitre bleue encadrées de rayures blanches et noires


    In situ, les transparences, les ombres et les reflets des néons font vivre les installations quand on se déplace.
    Petite précision: l'échelle ne fait pas partie des travaux "situé in situ".
     
     
    undefinedOeuvre de Daniel Buren: Dix carrés de couleur et deux rayés


    Communiqué de presse:


    Habitué à concevoir des projets pour de nouveaux lieux, c'est néanmoins la première fois que Daniel Buren se retrouve à construire pour un espace qui est lui-même en construction. D'où une appréhension qui s'est faite d'après les plans et surtout grâce à une anticipation nourrie d'expérience: “l'espace du lieu me donne certaines routes, certaines visions. Ici, j'ai eu la sensation que ce qui pourrait exister par la suite dans un autre lieu resterait en partie attaché à ce lieu-ci. C'est, ce sera.“ (1)

    En effet, quand on pense au travail de Daniel Buren, c'est avant tout l'indiscociabilité entre l'oeuvre et l'espace qui s'impose. Reconnaissable entre tous par ses rayures verticales dont la largeur est invariablement de 8,7 cm, Daniel Buren s'est singularisé dès la fin de 1967 en créant la notion d'oeuvre in situ: “un travail prenant en considération le lieu dans lequel il se se montre/s'expose [qui] ne pourra être transporté autre part et [qui] devra disparaître à la fin de l'exposition.“(2)  Par exemple, Les Deux Plateaux dans la cour d'honneur du Palais Royal à Paris (1986). ...


    undefinedOeuvre de Daniel Buren: Un carré jaune devant la fenêtre


    Pour son exposition au 47, rue Saint-André des Arts, Buren formule pour la première fois la notion d'oeuvre située in situ .... Ainsi, explique-t-il, “on peut imaginer que tous les éléments qui se trouvent dans cette exposition pourraient se trouver ailleurs mais tronqués, agrandis... avec des éléments en plus et en moins“. (4) En effet, ces travaux sont “situés“ car ils répondent à une règle (leur définition est relative à l'espace) mais ils sont également in situ: ils se modulent pour s'adapter au nouveau lieu, et pour ceci - grande première - des éléments peuvent être soit ajoutés soit retranchés... à condition bien sûr de conserver l'identité de l'oeuvre. Ainsi, “elle  peut changer de façon drastique à cause du nouveau lieu d'accueil“, ce qui fait rupture avec les “cabanes éclatées“ dont le nombre d'éléments est absolument invariant. L'intervention dans la première salle de la galerie combine, à ce propos, des éléments in situ qui seront détruits à la fin de l'exposition (les adhésifs directement collés sur les murs), des parties qui peuvent être transportées, multiples et disposées d'une autre façon (les caissons de bois) et d'autres éléments qui devront être refaits comme celui qui s'adapte à la banquette d'accueil de la galerie et qui fait partie de la salle pour le temps de l'exposition.


    Avec la notion d'oeuvre “située in situ“, le titre de l'exposition (C'était, c'est, ce sera) prend tout son sens. “C'était“ renvoie à la pensée de Buren, pour qui “les expositions sont des suites de travaux précédents“ (5).
    ...
     “C'est“ renvoie à  l'exposition telle qu'elle se donne présentement à voir tandis que le “Ce sera“ contient en germe d'autres propositions visuelles que pourrait générer l'oeuvre dans des contextes différents, si elle trouve toutefois un nouveau lieu d'accueil.
    Ainsi, on peut penser qu'une pièce pourrait être refaite sans la présence de l'artiste, mais seulement en suivant le programme inscrit au coeur de celle-ci. On mesure donc le parcours accompli depuis la notion d'in situ.

     En effet, dans un nouveau contexte, l'oeuvre “située in situ“ fera mentir la formule de Verlaine. Elle ne sera pas “Ni tout à fait la même/Ni tout à fait une autre“ (6) mais comme Daniel Buren l'affirme, “la pièce sera donc la même et complètement une autre“.
    Marie-Cécile Burnichon, novembre 2007

    (1), (4), (5)  Entretien avec l'artiste le 3 novembre 2007
    (2) Daniel Buren, in “catalogue raisonné thématique volume 2, cabanes éclatées 1975-2000 - “Notes sur le travail en rapport aux lieux où il s'inscrit, prises entre 1967 et 1975 et dont certaines sont spécialement récapitulées ici“. Studio international, 190, printemps 1975
    (6) Mon rêve familier, Verlaine, Poèmes saturniens, 1866



    undefined




    Exposition du 6 novembre 2007 au 19 janvier 2008.

    Galerie Kamel Mennour, 47 rue Saint-André des Arts - 75006 Paris.
    Tél.: 01 56 24 03 63.

    Ouverture du mardi au samedi de 11h à 19h.








    L'ancien hôtel particulier du 47 rue Saint-André des Arts. Au fond de la cour, la galerie Kamel Mennour


    La galerie est installée dans un ancien hôtel particulier du XVII èmé siècle. Aménagée par Aldric Beckmann et Françoise N'Thépé, elle offre 300 m2 d'exposition.

    Damien Odoul, dont c'est  la première exposition personnelle y présente "Virtual fight et lymphatique".





    Photos Catherine-Alice Palagret

     
    Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique