-
L'invasion de la publicité dans le métro de Montréal, confusion des genres
Toutes les métropoles du monde ploient sous la publicité, sous l'agression publicitaire. Voici un exemple à Montréal où il serait question de rebaptiser les stations de métro au nom de commanditaires commerciaux.
Le métro de Montréal et la publicité
Copyright:photo de Patrice-Hans Perrier
Voici deux articles qui décrivent le phénomène montréalais:
Un article sur le blog cyberpress canadien
Les vases communicants de Patrice-Hans Perrier
Affiche totale pour l'île de Saint-Martin
station de métro Champs-Elysées Clémenceau en novembre 2009
Les idées publicitaires juteuses sont contagieuses. Après l'affichage dynamique numérique, les stations entièrement tapissées de réclame, verrons nous un jour à Paris des stations Nike Opéra, Coca-Cola Bercy, Benetton Sentier, Apple Cluny-La Sorbonne, Sony La Muette, Aubade Pigalle, Le Figaro Bonne-Nouvelle, Leroy-Merlin Volontaires, Darty Glacière etc ... ?
Liens sur ce blog:
De la publicité J&B sur les portillons du métro, ça nous manquait
Invasion publicitaire: Hugo Boss sur les quais du métro parisien
La publicité Nike envahit le quai du métro: j'aurai préféré un mur blanc!
Palagret
archéologie du quotidien
novembre 2010
« Street-art: pour Ella et Pitr, faites le malin et encadrez votre portraitSainte-Catherine et les Catherinettes, une tradition en déclin »
-
Commentaires
1Patrice-Hans PerrierVendredi 26 Novembre 2010 à 12:00Chère Catherine, Merci pour la mention, sous ma photo, mais je vous ferais remarquer qu'il faut mettre le trait d'union entre Patrice et Hans. Vous l'avez mis entre Hans et Perrier. Beaucoup font la même erreur. En fait, Hans, c'est mon deuxième prénom (linéament allemand du côté des cousins germains de mon père). Voilà, je suis perfectionniste tout simplement parce que je suis en train de roder mon BLOG et que j'arrime une partie de ma carrière de journaliste et d'écrivain à cet outil de communication tellement prometteur. En passant, c'est mignon cette histoire de Sainte-Catherine, avec une jeune femme au chapeau en taffetas verts. J'aime votre approche, l'archéologie du présent c'est très beau et très juste. Pour découvrir une partie de ma philosophie personnelle, j'ajouterais que la beauté suprême n'est pas le fait d'une approche arbitraire, mais bien de la JUSTICE. Un formule hérité d'un grand philosophe dont le nom m'échappe présentement. Pour en revenir à nos «moutons de Panurge» - les usagers du métro - ils sont manipulés par des élites qui se foutent éperdument de la JUSTICE. D'où l'absence de beauté ou la présence d'une beauté factice dans les espaces publiques. La publicité se base sur une esthétique qui procède à partir de la FAUSSETÉ. Ce qui compte en publicité et marketing c'est l'effet de manipulation des masses. L'ART PUBLIC, contrairement à la publicité, représente une tentative d'ennoblissement des espaces civiques. Le CIVISME c'est, justement, la régulation (mais pas la mise aux normes ou aux pas) des rapports citoyens afin de préserver la LIBERTÉ au sein de l'AGORA. Dans un contexte de marchandisation des rapports citoyens, l'ART, mais tout autant les espaces VERTS et les monuments patrimoniaux et les vieilles bâtisses d'antan, sont des balises contre l'abrutissement collectif. Et, partant, la dissolution de cette cité que nous aimons tant. Vous et moi. Vous m'inspirez, votre combat rejoint le miens, au plaisir ! Patrice-Hans Perrier, un 26 novembre à Montréal, au QuébecRépondre
Ajouter un commentaire