Voici un message poétique inscrit encore et encore sur les murs et les trottoirs de la ville ! Qui serait contre ?

Street-art: "L'amour court les rues", tag de Wilfrid A. 

   Malheureusement la réalité derrière ce message est nettement moins poétique. Après la publication de témoignages accablants dans le magazine Néon, le graffeur parisien, Wilfrid A. a été interpellé et placé en garde à vue mercredi 30 septembre 2020. Présenté à un juge d'instruction, ll a été mis en examen le 2 octobre pour "viols et agressions sexuelles" puis placé en détention provisoire, selon France Info.

Street-art: "L'amour court les rues", tag de Wilfrid A. 

   Plusieurs femmes ont porté plainte contre Wilfrid A. Ces agressions se seraient déroulés pendant plus de dix ans, entre 2009 et 2020 à Montmartre, à Paris. Les victimes avaient entre 16 et 26 ans. Le graffeur leur proposait de poser pour lui, suggérant un avenir dans le mannequinat. Selon les plaintes, arrivé chez lui, il devenait agressif et aurait alors imposé à certaines des pénétrations sexuelles, à d'autres des agressions sexuelles.

Street-art: "L'amour court les rues", tag de Wilfrid A. 

   Wilfrid A. conteste ces plaintes. Voir l'article détaillé de Marie-Claire.

Street-art: "L'amour court les rues", tag de Wilfrid A. 

  Méfions nous de l'amour qui court les rues. Comme quoi, il vaut mieux demander avant, même avec une orthographe inventive.

 "Ya pas kelkun ki veu tomber amoureux de moi Bordel ? Signé PÖ "

    " L'amour est mort " proclame un autre tagueur.

Street-art: "L'amour est mort"