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Des chaussures accrochées à des fils électriques ou téléphoniques dans la rue, est-ce du street-art, une installation artistique ou juste une blague ? Repérées rue Rambuteau près de Beaubourg, ces chaussures, baskets ou tennis le plus souvent, vont par paire, attachées par les lacets.
Shoefiti, chaussures suspendues rue Rambuteau, Paris
Ce nouveau rite urbain est mondial. Commencé aux Etats-Unis on le nomme "shoe tossing" ou "shoefiti". Il y a plusieurs explications à ce phénomène. Les dealers signaleraient ainsi leur présence aux clients. Peu probable car les policiers ne sont pas aussi crétins pour ne pas s'en apercevoir. Les chaussures accrochées seraient un hommage aux membres de gang morts dans la rue. Nous sommes ici près de Beaubourg, un quartier plutôt bobo et les gangs n'ont pas l'air de s'entretuer autour du Musée d'art moderne.
Shoefiti, chaussures suspendues rue Rambuteau, Paris
Les étudiants ayant réussi leur examens jetteraient des chaussures en l'air pour qu'elles s'accrochent, comme ils jettent leur coiffe à la fin de l'année universitaire. Possible mais nous sommes en février. Ce serait alors une célébration d'un évènement joyeux, un geste spontané un soir de fête.
Shoefiti, chaussures suspendues affiche place Stravinski
Ici, il s'agit plus vraisemblablement d'une forme d'art urbain, le "shoefiti" (contraction de shoes et graffiti) ou shoe flinging, une manière de marquer le territoire, aérien celui-là. Des papiers collés, chaussures blanches sur fond rouge, accompagnent ces lancers et montrent bien qu'il s'agit d'une action organisée.
Shoefiti, chaussures suspendues devant Beaubourg rue Rambuteau, Paris
Dans la catégorie agrégation d'objets, une variante consiste à jeter des chaussures sur un arbre, à les accrocher à une barrière. Les sacs plastiques dans les arbres inspirent aussi certains artistes de rue. L'accrochage de cadenas d'amour sur les parapets des ponts peut être classé avec les accumulations, en plus romantique. Rien à voir cependant avec le côté sportif du lancer de chaussures.
Shoefiti, chaussures suspendues, affiche, Paris
Ce n'est sans doute pas si facile de jeter une paire de chaussure pour qu'elle s'accroche à un fil à plusieurs mètres de hauteur. Il existe en Australie des concours de lancer de botte. Bientôt une discipline olympique?
Shoefiti, chaussures suspendues rue Rambuteau, Paris
Et si vous n'aimez pas cette invasion de l'espace public, si vous n'aimez pas voir des chaussures se balancer au-dessus de votre tête, n'essayez pas de les décrocher vous même, les fils électriques sont dangereux.
Shoefiti, chaussures suspendues rue Rambuteau, Paris
Liens sur ce blog:
Le pont des arts va-t-il s'écrouler sous le poids des cadenas d'amour?
Une vitrine couverte de stickers, du stickart ou du vandalisme?
Palagret
archéologie du quotidien
février 2014
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Arrêtant la circulation des voyageurs, des photographies parlant de solitude et de foule sont exposées sur les quais de 16 stations de métro et . Du 7 février au 16 mars 2014, la RATP accueille une sélection de Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne.
Lost, Karolina Jonderko, Pologne. Métro Hôtel de ville
Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne
Les 40 photographies de Circulation(s) sont reproduites dans plusieurs endroits, plus de 250 sont réparties dans les espaces, 30 sont exclusivement exposées dans les espaces de la RATP.
Singularités, Vincent Gouriou, France. Métro Hôtel de Ville
Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne
Dossier de presse:
- Du 7 au 21 février > aux stations Cité (ligne 4), Alma-Marceau (L.9), Pyramides (L.7), Europe (L.3), Bastille (L.5), Belleville (L.2), Place de Clichy (L.2), Châtelet (L.1), Stalingrad (L.7) : les images se déploient sous deux formats, 4×3 mètres sur les quais, et 2×1.50 mètres dans les couloirs des stations, occupant les cadres publicitaires.
Singularités, Vincent Gouriou, France. Métro Hôtel de Ville
Circulation(s), festival de la jeune photographie européenne
- du 7 février au 16 mars > aux stations Saint-Denis Porte de Paris (L.13), Hôtel de Ville (L.1), La Chapelle (L.2), Jaurès (sous le viaduc-L.2), Bir Hakeim (L.6), Saint-Michel (L.4), et à la gare Luxembourg (RER B) : les formats bénéficieront d’une scénographie spécifique et de plus grande envergure.
Sun city poms, Todd Antony, Royaume-Uni
festival de la jeune photographie européenne au métro Hôtel de Ville
"Après « La RATP invite… les photographes de PHOTOQUAI » (22 octobre – 11 novembre 2013), cette exposition constitue le deuxième opus de « La RATP invite… », nouveau rendez-vous culturel proposé par la RATP lancé à l’automne 2013. L’entreprise s’engage en effet à inviter deux fois par an des photographes exposés dans des festivals ou des expositions de la région parisienne, et mettre à l’honneur leur travail en investissant massivement ses espaces ; elle fera ainsi la lumière sur une photographie exigeante et diverse."
Piscine
festival de la jeune photographie européenne au métro Hôtel de Ville
A la station Hôtel de Ville, les nouvelles portes palières isolant les quais gênent la vue sur les photographies du quai opposé.
I can't speak, I'm sorry. Przemzek Dzienis, Pologne
festival de la jeune photographie européenne au métro Hôtel de Ville
Virgin Territory, Aislin Kane, Irlande du Nord
festival de la jeune photographie européenne au métro Hôtel de Ville
Festival Circulation(s) du 7 février au 16 mars 2014
au CENTQUATRE-PARIS, 5 rue Curial à Paris (19e)
et dans le métro.
The fortified coastline, Victoria J. Dean, Irlande du Nord
à droite, Magia fotografia, Martina Dinato, Italie
festival de la jeune photographie européenne au métro Hôtel de Ville
Lien sur ce blog:
Photoquai sur les quais du métro l'Assemblée Nationale, photos du monde
Exposition de photos de Robert Doisneau au métro Hôtel de Ville
Palagret
Photographie et RATP
février 2014
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Dans le Salon de la Guerre de Versailles, tournoie "Coeur indépendant", un grand coeur noir qui semble fait de dentelle. De près, on distingue des couverts de plastique soudé. La sculpture de Joana Vasconcelos se détache sur les plafonds peints par Charles Le Brun, exaltant les victoires militaires de Louis XIV. Choc des cultures: louange et admiration du Roi-Soleil d'un côté, dérision et humour de l'art contemporain de l'autre, apparat et univers domestique. Ici les angelots ne parlent pas d'amour mais de victoire guerrière. Choc des matières: banal plastique du quotidien face aux dorures et aux stucs du Salon carré.
Coraçao Independente Preto de Joana Vasconcelos, salon de la Guerre, Versailles
Les "coeurs indépendants noir et rouge" de Joana Vasconcelos s'inspirent des coeurs de Viana, des bijoux traditionnels portugais, porte-bonheur des mariées qui se le transmettent de mère en fille. Ce bijou gri-gri est ici détourné en sculptures monumentales en plastique tordu sous la chaleur pour former ces coeurs ajourés. Un coeur noir comme la mort dans le Salon de la Guerre, un coeur rouge comme la passion dans le Salon de la Paix. Des coeurs indépendants, loin de l'esprit de soumission qui régnait à la cour de Versailles.
Coraçao Independente Vermelho de Joana Vasconcelos, salon de la Paix, Versailles
Le Salon de la Paix était le salon de Marie-Antoinette, la reine décapitée à la Révolution, une mère qui n'eut pas le temps de transmettre un bijou à ses filles.
Sculptures cinétiques, les coeurs accrochés au plafond sont mus par un moteur et tournent lentement sur eux-mêmes. Pour ne pas troubler les visiteurs du château de Versailles, la musique triste de fado qui devait accompagner les coeurs tournoyants de Joana Vasconcelos a été supprimée.
Dossier de presse:
Les œuvres ont trouvé leur titre – Cœur Indépendant– dans l’un des vers du Fado « Étrange Forme de Vie », dont les paroles soulignent le conflit entre l’émotion et la raison. La forte présence des référents musicaux dans l’installation via la voix d’Amalia Rodrigues, diva de la musique portugaise offre une réminiscence des concerts donnés autrefois par Marie Leszczinska dans le salon de la Paix et rappelle le rôle important qu’elle jouait dans la vie musicale de Versailles.
Coraçao Independente Preto de Joana Vasconcelos, salon de la Guerre, Versailles
Emouvante installation cinétique et sonore, Cœur Indépendant se présente comme un puissant diptyque dédié à la passion et à la mort, thèmes récurrents dans les paroles du fado, qui dialoguent ici avec les thématiques de la paix et de la guerre, présentes dans les peintures éloquentes de Charles Le Brun et François Lemoyne.
Coraçao Independente Vermelho de Joana Vasconcelos, salon de la Paix, Versailles
"Joana Vasconcelos Versailles"Château de Versailles, Versailles.
Entrée : 18 €.
Du 19 juin au 30 septembre 2012.
Coraçao Independente Vermelho de Joana Vasconcelos, salon de la Paix, Versailles
Liens sur ce blog:
Joana Vasconcelos: la noiva (la mariée), un lustre d'une blancheur virginale exilé au 104
Joana Vasconcelos, contamination textile à Versailles en juin 2012
Mary Poppins à Versailles, sculpture molle hallucinatoire de Joana Vasconcelos
Bernar Venet à Versailles: caprice sculptural, sculpture monumentale, 219.5° Arc x 28
Split Rocker de Jeff Koons à Versailles
Murakami à Versailles: rutilants bouddhas d'or et d'argent
Xavier Veilhan, un carrosse violet immobilisé en pleine course à Versailles
Lee Ufan: l'arche de Versailles encadre le château
Palagret
art contemporain et patrimoine
septembre 2012
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Une des quatre tours de la Bibliothèque Nationale de France s'orne d'une oeuvre de street-art de JR. Dans son projet Inside / Out, JR photographie des anonymes volontaires grâce à un photomaton géant. Ici il réalise à 110 mètres de hauteur un trompe-l'oeil en noir et blanc représentant la fente d'un photomaton d'où sort une photo. La tour elle-même représente la cabine photographique.
Photomaton géant sur une tour de la BNF
Trompe-l'oeil de JR
Toujours sur un fond de pois noirs (des bindis), la jeune femme portraiturée a, petit clin d'oeil, la tête en bas, accentuant ainsi l'effet de la chute du cliché. Ses cheveux tombent vers le sol rendant comique le portrait qui en devient peu compatible pour orner un passeport ou une carte d'identité. JR détourne toujours l'usage normal, officiel, des photos de photomaton.
Photomaton géant sur une tour de la BNF
Trompe-l'oeil de JR, vu de la passerelle Simone de Beauvoir
Sur le parvis de la BNF, du 10 au 12 novembre, de 13h à 19h, JR installait un camion décoré en appareil photo pour tirer le portrait des centaines de volontaires qui faisait la queue. Plus tard avec son équipe il apposait son trompe-l'oeil sur la tour: une centaine de bandes de papier sur 950m2 pour former l'image.
Photomaton géant sur une tour de la BNF
Trompe-l'oeil de JR
Photomaton géant sur une tour de la BNF
Trompe-l'oeil de JR vu de la passerelle Beauvoir
De rares cadenas d'amour sont accrochés à la rambarde de la passerelle Simone de Beauvoir. Avis aux amateurs. Il y a encore de la place alors que le pont des arts est saturé. Par précaution, la Mairie de Paris y enlève des pans entiers de cadenas devenus trop lourds.
Photomaton géant sur une tour de la BNF
Trompe-l'oeil de JR
Dispositif de JR à Beaubourg en 2011
Bibliothèque Nationale de France
Quai François Mauriac, Paris 13è
Depuis novembre 2013
Liens sur ce blog:
JR au Panthéon: des anonymes, des grands hommes et des égéries nus
JR à Saint-Denis, des anonymes pour le Panthéon, vidéo
JR, un photomaton géant à Beaubourg: faites vous tirer le portrait
JR tire votre portrait avec un photomaton géant à Beaubourg, vidéo
JR, Women are heroes, regards de femmes sur les quais de l'île Saint-Louis
Inside / Out à la galerie Perrotin: Portraits
Palagret
février 2014
street-art et photographie
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Les statues du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris sont toujours couvertes de tags et de traces de couleur. La femme nue allongée de Léon-Ernest Drivier s'orne de bleu et de vert. L'oeil d'une autre statue pleure du sang. Un vandalisme ordinaire qui n'a rien de créatif.
Sculpture de Léon-Ernest Drivier devant le MAM de Paris
Sculpture de Léon-Ernest Drivier devant le MAM de Paris
Sculpture de Léon-Ernest Drivier devant le MAM de Paris
Sculpture devant le MAM de Paris
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Esprit des temps modernes, la tête mécanique de Raoul Hausmann est une sculpture-assemblage dans l'esprit Dada. Elle est faite de divers objets ou morceaux utilisés tels quels. La tête de bois est une marotte, tête produite en série, anonyme et sans expression. Le terme technique marotte désigne une tête de mannequin de vitrine présentant des coiffures ou des chapeaux.
"Tête mécanique ou l’Esprit de notre temps", Raoul Hausmann, 1919
32,5 x 21 x 20 cm
Raoul Hausmann décrit ainsi son oeuvre "Der Geist Unserer Zeit - Mechanischer Kopf":
"Je pris alors une belle tête en bois, je la polis longuement avec du papier de verre. Je la couronnai d'une timbale pliable. Je lui fixai un beau porte-monnaie derrière. Je pris un petit écrin à bijoux et le plaçai à la place de l'oreille droite. J'ajoutai encore un cylindre topographique à l'intérieur et un tuyau de pipe au côté gauche. Eh oui, j'avais envie de changer de matériel. Je fixai sur une régle en bois une pièce de bronze enlevée à un vieil appareil photographique suranné et je le regardai. Ah il me fallait encore ce petit carton blanc portant le chiffre 22, car, évidemment, l'esprit de notre temps n'avait qu'une signification numérique."
"Tête mécanique ou l’Esprit de notre temps", "Der Geist Unserer Zeit - Mechanischer Kopf"
Raoul Hausmann, vers 1920
Pendant la guerre de 14-18, les soldats allemands utilisaient un gobelet métallique télescopique semblable. Un cœur est gravé sur le gobelet, seule touche d'humanité de la sculpture. Un ruban de couturière de 10 cm est collé sur le front. Le porte-feuille en peau de crocodile est déplié, on y lit le nom et l’adresse du fabriquant « …wein Berlin Budapest… ».
"Tête mécanique ou l’Esprit de notre temps", Raoul Hausmann, vers 1920
Beaubourg
L'oreille droite de la tête mécanique est bouchée par une règle de bois de 20 cm et une réglette de métal crantée avec deux molettes de réglage. Deux clous sont plantés de chaque côté du crâne. La tête blessée, réparée pourrait être celle d'une gueule cassée de la Grande Guerre.
"Tête mécanique ou l’Esprit de notre temps", "Der Geist Unserer Zeit - Mechanischer Kopf"
Raoul Hausmann, vers 1920
"L'esprit du temps" est une tête sans émotion couverte d'instruments de mesure, une tête reconstruite avec des éléments mécaniques comme une créature de Frankenstein de l'ère technologique, un robot ou un androïde comme Maria de Metropolis. Les objets à l'extérieur du crâne déterminent les "pensées" de l'homme, le définissent, et non son esprit.
"Tête mécanique ou l’Esprit de notre temps", Raoul Hausmann, vers 1920
Comme les collages sur papier des dadaïstes et des surréalistes, la Tête mécanique est un assemblage, non une sculpture au sens stricte du terme. Agrégeant des objets divers, la tête mécanique est une métaphore des temps modernes. L'homme nouveau n'est plus qu'une mécanique, sa parole est normalisée, son intelligence se mesure à son front bombé et il n'entend qu'à travers son porte-feuille (déjà la société de consommation) ou à travers des instruments.
Portrait photographique de Raoul Hausmann
Raoul Hausmann écrit en 1967, dans le catalogue de sa rétrospective au Moderna Museet de Stockholm que le défaut des hommes est de penser comme des machines; il a « découvert que les gens n’ont pas de caractère et que leur visage n’est qu’une image faite par le coiffeur. Leur cerveau est vide. (…) Leurs seules capacités sont celles que le hasard leurs a collées à l’extérieur du crâne. Je voulais, précise-t-il, dévoiler l’esprit de notre temps, l’esprit de chacun dans son état rudimentaire. »
Au contraire des portraits et bustes de l'art occidental, des grecs à la Renaissance jusqu'au 19è siècle, le visage de la marotte à un air neutre, sans expression, ses yeux sont vides. L'homme nouveau des dadaïstes ne serait-il qu'un robot ou un homme sans émotion ?
Raoul Hausmann (1886 - 1971) surnommé le Dadasophe est le co-fondateur du mouvement Dada en Allemagne. Il invente le photomontage et le poème optophonétique.
«Un jour il était photomonteur, l'autre peintre, le troisième pamphlétaire, le quatrième dessinateur de mode, le cinquième éditeur et poète, le sixième "optophonéticien" et le septième il se reposait avec son Hannah.» disait de lui son ami le dadaïste Hans Richter.
Biographie de Raoul Hausmann (1886 – 1971)
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Jean-Paul Lespagnard investit les vitrines des Galeries Lafayette de la rue de la Chaussée d'Antin. Motifs fleuris et géométriques entourent les créations du designer couturier belge. Coiffés de turbans choucroute et le visage masqué de pierreries, les mannequins présentent des vêtements aux prix de 40000€ pour un top et seulement 20000€ pour un short.
Till we drop, vitrine de Jean-Paul Lespagnard aux Galeries Lafayette
Difficile de prendre une photo de l'ensemble des vitrines masquées par plusieurs cars de tourisme. Une entrée décorée en portail de bois rouge est dédiée aux visiteurs chinois et ils s'engouffrent dans les Galeries Lafayette à la recherche de parfums, d'écharpes et de sacs de grands créateurs. Les clients chinois regardent à peine les vitrines de Jean-Paul Lespagnard mais, épuisés par ce shopping frénétique, ils en apprécient les rebords pour s'asseoir en attendant leur car.
Till we drop, vitrine de Jean-Paul Lespagnard et visiteurs chinois
aux Galeries Lafayette
Jean-Paul Lespagnard expose à la Galerie des Galeries dans le magasin même et là aussi une médiatrice chinoise guide les visiteurs.
Till we drop, vitrine de Jean-Paul Lespagnard aux Galeries Lafayette
Dossier de presse:
Ancien lauréat du Festival International de Mode et de Photographie à Hyères et futur artiste associé du projet de Capitale Européenne de la Culture de la ville de Mons en 2015, il a imaginé TILL WE DROP, une exposition à son image : décalée et engagée.
Till we drop, vitrine de Jean-Paul Lespagnard aux Galeries Lafayette
Pour cette première exposition monographique à Paris, Jean-Paul invite le visiteur à explorer son processus de création. Inspirée de sa collection éponyme de 2014, présentée à Paris en septembre 2013, l’exposition évoque la vie exubérante des grands hôtels de la Riviera Maya au Mexique et se fait l’écho d’une certaine idée du paradis artificiel. Un univers euphorique, fait de transgression et de liberté. Jean-Paul Lespagnard, déguisé en abeille, nous plonge dans un parcours ponctué de dispositifs qui dépeignent les rites, us et coutumes du touriste impulsif, délesté de toute contingence matérielle.
Jupe longue et boîte de soda en ceinture
Till we drop, vitrine de Jean-Paul Lespagnard aux Galeries Lafayette
À l’occasion de la venue du prolifique Jean-Paul Lespagnard aux Galeries Lafayette, tout un parcours sera consacré au projet TILL WE DROP, dans l'ensemble des vitrines de la rue de la Chaussée d’Antin et au premier étage du magasin.
Visage recouvert de pierreries et bouche souligné d'un rubis carré (faux?)
Till we drop, vitrine de Jean-Paul Lespagnard aux Galeries Lafayette
Boulevard Haussmann, les vitrines des Galeries Lafayette, plus sobres, sont dédiées à la blancheur.
Till we drop, une exposition du créateur Jean-Paul Lespagnard
Du 29 janvier au 5 avril 2014
Galeries Lafayette, boulevard Haussmann, Paris
Till we drop, vitrine de Jean-Paul Lespagnard aux Galeries Lafayette
Palagret
vitrines et mode
février 2014
Till we drop, exposition de Jean-Paul Lespagnard aux Galeries Lafayette
Passez votre tête dans le trou pour vous faire tirer le portrait
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