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ArtParis, crânes et squelettes, de bien joyeuses vanités
A côté des armes recouvertes de smarties ou de bande Velpeau, ArtParis présente quelques ossements, un thème qui inspire beaucoup les artistes contemporains comme on peut le voir dans l'exposition Vanités au Musée Maillol.
Luxury crime, 2007-2009, Agus Suwage, acier doré et riz
Sur le stand indonésien, Agus Suwage présente un squelette doré prenant son bain dans une bassine remplie de riz. Il s'agit d'un "crime luxueux" et le squelette n'a rien de terrifiant, il serait plutôt amusant et décoratif. Cette sculpture fait partie de l'ensemble « The Grass Looks Greener Where You Water it », l'herbe a l'air plus verte quand vous l'arrosez, collecté par Deddy Kusuma.
Crâne et tibias de Jan Fabre
La Galerie Venice Project présente une oeuvre de Jan Fabre, une des vedettes de la scène artistique internationale. Sur huit tibias violets formant une grille repose une crâne de cristal translucide. Une variante de l'emblème des pirates "skull and bones". Le verre, matériau fragile, incarne les os eux aussi fragiles qui se désagrègent avec le temps.
Crâne aux confetti de Pascal Bernier
Tout aussi farceur, Pascal Bernier recouvre son crâne de confetti multicolores soigneusement collés, en en faisant un crâne de carnaval, un crâne pour rire.
Crâne aux papillons de Philippe Pasqua
Un peu plus loin, au rond-point des Champs-Elysées, un monumental crâne de Philippe Pasqua est exposé dans la cour d'Artcurial.
Toutes ces oeuvres sont des vanités, des memento mori, mais l'humour empêche de les prendre au sérieux. L'art contemporain manie la dérision et les ossements sont plus des clins d'oeil que des invitations à méditer sur la mort prochaine.
ArtParis
du 18 au 22 mars 2010
Grand Palais
Artcurial
Rond-point des Champs-Elysées
Paris VIIIè
Liens sur ce blog:Philippe Pasqua: crâne aux papillons et autres vanités
Armes et violence dans l'art contemporain
Vanités: quelques crânes dans l'art contemporainPalagret« Attention! facteurs en voie de disparitionSylvie Fleury, un Mondrian à fourrure, exposition Elles@centrepompidou »
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