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Par Palagret le 22 Mars 2011 à 12:00
Encore une phrase poétique un peu niaise apposée près de Beaubourg. Après les chevaux qui pleurent, les cheveux incendiés et les hirondelles mystérieuses, voici la neige. Un texte court au pochoir encadré de rouge et aspergé de taches de couleurs.
"Donne moi ta main pour entrer dans la neige", street-art sur une cheminée de la piazza Beaubourg
Cette fois-ci, le pochoir est répété à l'envers sur la deuxième cheminée.
"Donne moi ta main pour entrer dans la neige", texte à l'endroit et à l'envers sur les cheminées de la piazza Beaubourg
"Donne moi ta main pour entrer dans la neige", texte à l'endroit et à l'envers sur les cheminées de la piazza Beaubourg
De nouveau, les cheminées d'aération de la piazza Beaubourg s'ornent de street-art, pochoirs, collages ou tags. Les effaceurs municipaux ont bien du mal à les garder propres.
"Donne moi ta main pour entrer dans la neige", pochoir et tag dans une rue près du centre Pompidou
"Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer",Mimi le clown, pochoir et collages près du centre Pompidou
Liens sur cette page:
Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer, street-art ?
Street-art: hirondelles mystérieuses qui font leur nid dans tes cheveux
Street-art: Quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux
"Si utile dans la préparation de l'agonie", message de la rue
Le béton fait naître des larmes, graffiti poétique sur un mur condamné
Palagret
mars 2011
poésie de la rue
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Par Palagret le 15 Mars 2011 à 12:00
Les street-artists de Urban Activity (JonoOne, Jef Aérosol, Rero, Speedy Graphito etc ...)
ont réalisé une fresque sur les vieux murs qui bordent le Square des Bruyères aux Lilas.
Urban Activity aux Lilas, square des Bruyères... par
Palagret
Les street-artists ont aussi décoré la cour intérieure de l'école Romain Rolland aux Lilas.
Urban Activity -
Les Lilas (93) par mairiedeslilas
Urban Activity
Jef Aérosol, Jonone, L’Atlas, Popay, Psyckoze, Rero, Sun7,Speedy Graphito, Tanc, Yeemd
du 3 au 26 Février 2011
Centre Culturel Jean Cocteau
35 place Charles de Gaulle, 93260 Les Lilas
Square des Bruyères, accès par le 26-30 rue des Bruyères.
Liens sur ce blog:
Urban Activity aux
Lilas, le street-art s'expose: Speedy Graphito, Jef Aérosol, Rero, Yeemd etc ...
Freelife: jungle urbaine, la fresque de tags de Capestang
Chut! un pochoir tout propre de Jef Aérosol, à Beaubourg
Palagret
mars 2011
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Par Palagret le 14 Mars 2011 à 12:00
"Arrête de faire le zèbre!" est une expression un peu datée qu'emploient les adultes envers leurs enfants. Le zèbre avec ses rayures se fait remarquer comme les enfants qui font les idiots.
Les zèbres de Mosko et associés, street-art
Mosko et ses associés en street-art se font remarquer par leurs zèbres appliqués au pochoir sur les murs de la ville.
Les zèbres de Mosko et associés, street-art
Voici deux zèbres récemment repérés dans la savane du dix-huitième arrondissement de Paris.
Liens sur ce blog:
Mosko et associés, des zèbres très urbains
Jungle urbaine: Mesnager, Mosko et les poubelles sauvages
La savane de la rue de l'Ourcq, Mosko etc ...
Palagret
mars 2011
street-art
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Par Palagret le 13 Mars 2011 à 12:00
Personnages de dessins animés venus du pop-art, portraits réalistes de rock-star, calligraphie fantastique, hiéroglyphes, labyrinthe en noir et blanc, phrases étranges soigneusement écrites en majuscule, dripping et champs de couleurs, foisonnement ou rigueur, les styles du street-art sont multiples.
Mickey et Popeye, peace superdiscount
Speedy Graphito, Tanc, Centre culturel Jean Cocteau, Les Lilas
Les techniques vont du collage au pochoir, de l'acrylique au posca (marqueur à l'eau), du ruban adhésif à la brosse.
Psyckoze, Jef Aérosol, Yeemd
Urban Activity, Centre culturel Jean Cocteau, Les Lilas
Jef Aérosol ou Speedy Graphito sont des artistes historiques, Rero ou Tanc sont des talents émergeants. Le Centre culturel Jean Cocteau présente 10 street-artistes dans des pièces aux plafonds ornés de moulures en stuc, décorations d'une autre époque.
Rero, photographies de lieux vides et lettrage
Urban Activity, Centre culturel Jean Cocteau, Les Lilas
Aujourd'hui, l'art de la rue s'expose régulièrement hors de la rue. Ephémère et fragile à l'air libre, il rejoint les toiles plus classiques à l'abri des cimaises des galeries et des musées.
Psyckoze
Urban Activity, Centre culturel Jean Cocteau, Les Lilas
Complétant l'exposition, les artistes de rue retournent à leur territoire d'origine et réalisent des fresques sur les vieux murs du square de Bruyères et dans la cour de l'école Romain Rolland aux Lilas.
Vanité de Sun7
Urban Activity, Centre culturel Jean Cocteau, Les Lilas
Urban activity
du 3 au 26 février 2011
CENTRE CULTUREL JEAN-COCTEAU
Jef Aérosol / JonOne / L'Atlas / Popay / Psyckoze / RERO / Sun 7 / Speedy Graphito / Tanc / YEEMDLiens sur ce blog:
Urban Activity au square des Bruyères
Rero à la galerie Backslash: vide de sens ou error 404?
Chut! un pochoir tout propre de Jef Aérosol, à Beaubourg
Tags et graffs au Grand Palais
Coeurs de graffeurs au Grand PalaisWall Street-art et bâche de travaux avenue de Wagram, la collection Gallizia
Palagret
art de la rue
mars 2011
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Par Palagret le 4 Mars 2011 à 12:00
Les murs sont bien bavards à l'approche du printemps. Un pochoir près de Beaubourg nous dit: "Quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux".
"Quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux"
street-art au centre de Paris
Après les hirondelles et les chevaux qui pleurent, voici le crépuscule et l'incendie. L'auteur de ce pochoir semble beaucoup s'intéresser aux cheveux.
La phrase se veut poétique et elle contraste avec le compteur arraché et les objets abandonnés dans le recoin du mur: tiroir cassé, rebuts d'un vide-grenier encore étiquetés etc... Une touche de délicatesse dans un monde d'ordures.
mots poétiques, pochoir
D'autres pochoiristes n'affichent pas des phrases de leur cru mais citent les grands auteurs comme Pitr avec Brecht.
Liens sur ce blog:
"Si utile dans la préparation de l'agonie", message de la rue
Donne moi ta main pour entrer dans la neige, street-art à Beaubourg
Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer, street-art ?
Street-art?: hirondelles mystérieuses qui font leur nid dans tes cheveux
Street-art: les bonshommes de papier du parvis de Beaubourg
Palagret
poésie de la rue
mars 2011
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Par Palagret le 3 Mars 2011 à 12:00
L'homme qui pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer nous gratifie d'une autre sentence mi-poétique mi-absurde.
Petites hirondelles mystérieuses qui font leur nid dans tes cheveux
street-art à Beaubourg
Les chevaux en pleurs deviennent des cheveux où nichent les hirondelles. Cette fois-ci, la phrase est moins pessimiste mais l'idée est un peu flippante. Sous le pochoir, les deux motards ont heureusement un casque pour se protéger des oiseaux à la recherche d'un nid.
Petites hirondelles mystérieuses qui font leur nid dans tes cheveux
au bas du mur un collage de THFT et un pochoir de Pol Emploi
street-art
La typographie est la même que sur les autres pochoirs. Ici le texte est encadré de rouge avec des taches de couleur. Il est parfois barré, comme les textes de Jean-Michel Basquiat et de Rero. Pour attirer l'attention ou pour faire douter du sens de la phrase.
Petites hirondelles mystérieuses qui font leur nid dans tes cheveux
street-art à Beaubourg
Notons une fois de plus que les cheminées de Beaubourg sont beaucoup mieux sans graffiti, pochoirs et papiers collés.
Liens sur ce blog:
Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer, street-art ?
street-art: Quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux
Donne moi ta main pour entrer dans la neige, street-art à Beaubourg
"Si utile dans la préparation de l'agonie", message de la rue
Street-art: les bonshommes de papier du parvis de Beaubourg
Palagret
poésie de la rue
mars 2011
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Par Palagret le 2 Mars 2011 à 12:00
Un visage d'homme en forme de goutte nous toise du haut des murs montmartrois. C'est le dropman d'Ema. Le bonhomme n'a pas de corps et seule sa tête est découpée et collée sur le crépi ou les devantures des boutiques.
Homme mécontent à la tête pointue
papier collé d'Ema et tags à Montmartre
Sa coiffure noire en forme de bonnet pointu lui donne un drôle d'air et ses expressions vont de la colère au sourire léger. Son visage finement dessiné ressemble à celui de l'ancienne publicité Eclipse qu'on voyait sur les murs peints dans la première moitié du vingtième siècle.
Homme dubitatif à la tête pointue
papier collé blanc d'Ema et tags à Montmartre
Il y a plusieurs modèles de visage, avec ou sans cigarette, les cheveux bien lissés ou avec une mèche rebelle. Les couleurs des papiers collés (paste up) varient: blanc, jaune, bleu ou orange. Pour l'instant, pas de dropman géant repéré à Paris comme dans les rues de New-York ou de Beijing.
Trois papiers collés d'hommes à la tête pointue fumant à côté d'une grande cigarette
Ema, street-art à Montmartre
Clown triste ou Pierrot lunaire, le visage à la tête pointue n'est pas signé. Il côtoie souvent d'autres exemples de street-art, pochoirs et tags plus ou moins élaborés.
Homme souriant à la tête pointue
papier collé blanc et tags à Montmartre
Il y a beaucoup de visages d'hommes et de femmes dans le street-art mais on y voit toujours l'amorce du cou. L'absence totale de cou rend ce visage étrange, le réduisant à culbuto ou à une goutte d'où son surnom dropman.
Dropman d'Ema, papier collé bleu et tags à Montmartre
Ema est le pseudonyme de Florence Blanchard, une jeune femme peintre née à Montpellier qui, après 10 ans passé à Brooklyn, vit et travaille à Paris.
Homme souriant à la tête pointue, papier collé jaune à Montmartre
Dropman aux taches de rousseur et accroche coeur
papier collé jaune d'Ema et tags à Montmartre
Liens sur ce blog:
Un mur peint publicitaire Eclipse à Paris
Visages de femmes qui oscillent
Autres photos sur le blog d'Ema
Palagret
street-art
mars 2011
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Par Palagret le 23 Février 2011 à 12:00
Quelques taches de couleur sur le trottoir recouvrent des petites plaques de gaz ou d'eau. Un simple trait noir transforme le rond coloré en smiley ou émoticone, petite icône souriante, ou non, qui exprime des émotions.
Smiley jaune souriant sur le trottoir parisien
Smiley vert non souriant sur le trottoir parisien
Smiley jaune à moustache sur le trottoir parisien
Smileys sur le trottoir parisien
On trouve aussi des smileys tracés au feutre ou en pochoir sur les murs, sur les panneaux de signalisation etc ...
Smiley jaune souriant masquant un panneau d'affichage
Smiley jaune souriant tracé au pinceauSur un mur vert, un pochoiriste a apposé un smiley à la bouche largement ouverte sur un sourire. Trouvant sans doute cette euphorie peu ordinaire un passant a écrit "acid?" soupçonnant là une béatitude sous l'influence de l'acide, substance que la loi et la morale réprouvent.
Smiley vert souriant sous acide?, pochoir
Lien sur ce blog:
Street-art, des squelettes roses sur le trottoir
Palagret
archéologie du quotidien
février 2011
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Par Palagret le 17 Février 2011 à 12:00
Je dis qu’il faut être voyant, se faire voyant
Voici deux papiers collés, paste up, citant Arthur Rimbaud. Collectés du côté des Abbesses, les images colorées, sans relief, montrent deux personnages: un homme blanc (rose) aux cheveux verts (le garçon aux cheveux verts?) et un homme noir.
Le Poète se fait voyant, Arthur Rimbaud, papier collé de ME
"Le Poète se fait voyant par un long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens. Toutes les formes d’amour, de souffrance, de folie ; il cherche lui-même, il épuise en lui tous les poisons, pour n’en garder que les quintessences. Ineffable torture où il a besoin de toute la foi, de toute la force surhumaine, où il devient entre tous le grand malade, le grand criminel, le grand maudit, — et le suprême Savant — Car il arrive à l’inconnu ! Puisqu’il a cultivé son âme, déjà riche, plus qu’aucun ! Il arrive à l’inconnu, et quand, affolé, il finirait par perdre l’intelligence de ses visions, il les a vues ! Qu’il crève dans son bondissement par les choses inouïes et innombrables : viendront d’autres horribles travailleurs ; ils commenceront par les horizons où l’autre s’est affaissé !"
Arthur Rimbaud, lettre du Voyant, à Paul Demeny, 15 mai 1871
Le Poète se fait voyant, Basquiat, papier collé de ME
L'homme noir aux cheveux tressés est probablement Jean-Michel Basquiat, le street-artist et peintre. Célèbre à 20 ans, mort d'une overdose à 27 ans, son destin fulgurant rappelle celui de Rimbaud, poète à 17 ans et mort à la poésie quelques années plus tard. Deux créateurs à l'extrème jeunesse qui se sont brûlés les ailes au feu de la poésie et du succès.
Le Poète se fait voyant, Arthur Rimbaud
papier collé de ME sous le panneau Défense d'afficher
Les deux papiers collés sont numérotés 4 et 5, il y en a peut-être d'autres, et sont signés ME Paris.
Youguie me signale que ME est la signature de Marlène Ehrhard.
Palagret
street-art
février 2011
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Par Palagret le 15 Février 2011 à 12:00
Voici une phrase absurde et poétique collectée du côté de Beaubourg: "Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer".
"Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer", pochoir et peinture sur une des cheminées de Beaubourg
"Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer"
Mimi le Clown mangeant des carottes
pochoirs et peinture
Un message surréaliste à classer dans la catégorie street-art, sous-catégorie pochoir ou dans la catégorie philosophie de la rue? Sans hésitation dans la sous-sous catégorie pessimisme à laquelle la majorité des messages de la rue appartiennent. A part quelques "Je t'aime" les murs nous parlent le plus souvent de tristesse ou de colère.
"Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer"
pochoir et peinture
"Je pense au jour où les chevaux ont appris à pleurer"
pochoir et peinture
Liens sur ce blog:
"Que s'éteigne toute lumière": street-art poétique à Beaubourg
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Donne moi ta main pour entrer dans la neige, street-art à Beaubourg
Street-art: hirondelles mystérieuses qui font leur nid dans tes cheveux
Street-art: Quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux
Le béton fait naître des larmes, graffiti poétique sur un mur condamné
Des murs bien bavards: souffrance, tristesse, mort, murmurent les stickers
Philosophie de la rue: "nous avons fini par échouer"
Pitoyable humanité, graffiti, philosophie de la rue
Palagret
philosophie de la rue
février 2011
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