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Par Palagret le 25 Janvier 2011 à 12:00
Comme la publicité, le street-art interpelle le passant.
Je m'en vais et vous? Pochoir interrogatif à Montmartre
au-dessus, la trace d'un masque de Gregos arraché
Un pochoir rouge, un visage de femme, nous pose une question bien banale: je m'en vais et vous? Un deuxième pochoir coloré, une femme brune aux lourdes boucles d'oreille, ajoute en espagnol: Y tu? Là, la question est plus ambigüe. Et toi, tu t'en vas ou, question plus dérangeante:
"Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, De ta jeunesse?" 1
Y tu ?pochoir interrogatif à Montmartre
La question du troisième pochoir est encore moins prosaïque. L'homme au béret nous dit: J'oscille et vous? Le vertige existentiel nous envahit.
J'oscille et vous?
pochoir interrogatif à Montmartre
Nous voilà plongés dans une profonde réflexion métaphysique: qui suis-je? où vais-je? dans quel état j'erre? L'insistance d'un klaxon d'ambulance nous arrache enfin à notre sidération.
Je m'en vais et vous?
pochoir interrogatif à Montmartre sur un compteur
La nuit tombe, les guirlandes de Noël scintillent, la plupart des passants trop pressés "d'y aller" ne remarquent pas les images immobiles qui parlent d'un ailleurs mais ne vont nulle part. Seul le karcher des nettoyeurs municipaux fera déguerpir ces racoleuses de la voie publique. Demain elles auront disparu.
Au contraire de la publicité, les questions du street-art ne veulent pas déclencher un acte d'achat. Sans but mercantile, elles nous font réfléchir, sourire ou rêver.
Liens sur ce blog:
Street-art, Dropman d'Ema, l'homme culbuto à la tête pointue
Palagret
philosophie de la rue
janvier 2011
1- Chanson d'automne, Verlaine
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Par Palagret le 19 Décembre 2010 à 12:00
Les artistes de rue intègrent les reliefs et les encoignures des murs dans leur tags ou collages. Parfois, quand le mur est trop lisse à leur goût, l'un d'eux colle un cadre de bois sur un mur. Ensuite d'autres recouvrent le tag ou le paste-up initial par leur propre oeuvre.
Cadre de bois, papier collé et tags
janvier 2010
Voici quatre papiers collés glanés du côté de Beaubourg à Paris, en 2010:
- un visage en noir et blanc
- une femme en maillot de bain avec un smiley jaune pour visage.
- un sticker I love TP (Tony Parker? Travaux pratiques? le Tout Puissant?)
- une chanteuse noire sur fond rouge
Cadre de bois, papier collé de Mittenimwald
et tag de spone vide akaz, mai 2010
Cadre de bois, papier collé de I love TP et tag de spone vide akaz
juillet 2010
Cadre de bois, papier collé et tag de spone vide akaz
novembre 2010
Une autre photo du cadre prise le 15 décembre par la fuséé
Lien sur ce blog:
Street-art: bestiaire urbain intégré au mur
Objets collés, Gregos et ses masques
Palagret
art urbain
décembre 2010
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Par Palagret le 9 Décembre 2010 à 12:00
Autres photos des bacs à fleurs décorés de mosaïque rue Dénoyez à Paris.
Héritage de moeurs serviles, bacs à fleurs décorés de phrases en mosaïque
rue Dénoyez
Fresque de tags et bacs à fleurs peint, rue Dénoyez
Bac à fleurs décoré de mosaïque, devant chez Pedro, rue Dénoyez
Bacs à fleurs décorés de mosaïque rue Dénoyez
Bacs à fleurs décorés de mosaïque rue Dénoyez
Liens sur ce blog:
Street-art: les bacs à fleurs de la rue Dénoyez I
Mieux vaut art ... que jamais, tags rue Dénoyez
Palagret
art de la rue
décembre 2010
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Par Palagret le 9 Décembre 2010 à 12:00
La rue Dénoyez est surtout connue pour ses fresques de tags, ses papiers collés, ses rideaux de fer bariolés et ses boutiques décorées. Depuis peu il y a des bacs à fleurs recouverts de mosaïque ou de peintures, réalisés par les habitants du quartier.
Rideau de fer tagué et bacs à fleurs décorés rue Dénoyez
L'inauguration des bacs à fleurs a eu lieu le 31 octobre 2010 mais beaucoup de bacs à fleurs étaient en place en août, date de la prise de ces photos.
Bac à fleurs décoré de mosaïque et d'objets collés, rue Dénoyez
Les mosaïques de morceaux de porcelaine prédominent ornées d'objets collés. Les bacs à fleurs de la rue Dénoyez sont-ils du street-art ou de l'art modeste?
Bac à fleurs décoré d'un clown en mosaïque, rue Dénoyez
Bacs à fleurs décorés de mosaïque, rue DénoyezPlaque de propriété, petit jardin appartenant au 16 rue Dénoyez
"Friches et nous, la Paix", bacs à fleurs décorés de mosaïque,
Une pelle à Starck rappelle à l'entrée de la rue:
Le bal Desnoyez pouvait accueillir ici jusqu'à 2000 personnes et connut au XIXe siècle "une gloire universelle". A son propos ne chantait-on pas:
"Ce n'est que chez Desnoyez
Nos amis à la Courtille
Ce n'est que chez Desnoyez
Que l'on peut bien danser.
Bals et cabarets furent aussi des salles de réunions politiques, très populaires à la fin du XIXe siècle. Ainsi Gambetta y exposa en 1869 son fameux "Programme de Belleville". L'atmosphère de ces rencontres était souvent surchauffée, orateurs et public s'empoignaient à l'envi, sans hésiter, le cas échéant, à faire le coup de poing."
Aujourd'hui rue Dénoyez, les artistes de rue, graffeurs ou colleurs, ne s'affrontent qu'à la bombe, à la colle et au pinceau. Les fresques changent souvent et les promeneurs, parisiens ou touristes, sont nombreux à venir voir travailler les street-artists.
La rue Dénoyez sur un plan Google
Liens sur ce blog:Palagret
art de la rue
décembre 2010
Sources:
La métamorphose de la rue Dénoyez
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Par Palagret le 8 Décembre 2010 à 12:00
Mur après mur, le street-art s'étend dans le quartier de Beaubourg. Le mur derrière la fontaine Stravinski est maculé de graffiti et de papiers depuis longtemps. Aujourd'hui ce sont les cheminées d'aération du parvis de Beaubourg qui s'ornent de bonshommes de papier.
Bonshommes de papier à Beaubourg
Les papiers collés ne sont pas inintéressants mais là n'est pas la question. Les street-artists n'ont rien à faire sur les murs et les cheminées de Beaubourg. Il y assez de petites rues autour pour s'exprimer.
Bonhommes de papier à Beaubourg
Les quatre papiers collés représentent des silhouettes d'hommes. On reconnait un policier de dos avec sa matraque, un autre de face. Au pied de chaque bonhomme, un crâne ou plutôt un masque.
Le policier, bonhomme de papier à Beaubourg
En dépit des lambeaux de papier arrachés on distingue des touches de couleur bleue.
masque, papier collé à Beaubourg
papier collé et coulures de peinture noire
Bonhomme et masque à Beaubourg
Les papiers collés ne sont pas signés ou alors le masque est la signature.Bonhomme et masque de papier à Beaubourg
En novembre, Ella et Pitr avait déjà collé un bonhomme portant un cadre sur une des bouches d'aération du parvis. Début décembre, c'était Bautista et Rafael Vaz collé par Street-art without borders. Côté rue du Renard, il y a très souvent des collages et des tags.
Zerox, papier collé par street-art without border
Bouche d'aération de Beaubourg, rue du Renard
Une semaine plus tard, les bonshommes du parvis avaient disparus, probablement enlevés par les nettoyeurs municipaux. A leur place quelques pochoirs.
à suivre
Liens sur ce blog:
street-art: Quelques après-midi le crépuscule n'incendie plus tes cheveux
Beaubourg: street-art et vandalisme devant la fontaine Stravinski
Street-art à Beaubourg: Olivia et Docteur Case, to infinity and beyond
Street-art: pour Ella et Pitr, faites le malin et encadrez votre portrait
Palagret
Photos prises le 22 novembre 2010
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Par Palagret le 7 Décembre 2010 à 12:00
Slinkachu est un artiste de rue photographe. Ses interventions dans le milieu urbain sont si petites et fragiles que seule la photo peut en garder une trace. Son projet "Little people" date de 2006.
Le chasseur et la mouche, Little people, Slinkachu
Slinkachu dispose de petites figurines dans les rues de Londres et joue sur les différences d'échelle, créant un minuscule théâtre poétique.
- Un chasseur tire sur une mouche qui bien sûr semble avoir la taille d'un gros gibier.
- Assis dans une fissure du sol, un homme miniature contemple un paysage gris où coule la Tamise.
- Accoudé à une allumette, un homme regarde une voiture brûlée.
- Un homme et une femme sortent d'un paquet de Marlborough.
- Deux hommes portent une lourde charge, un biscuit apéritif soufflé.
- Un homme monte à une échelle pour atteindre un petit autel dédié à la Vierge. Seule la photo en plan large permet de se rendre compte de la fragilité des installations éphémères que bien peu de passants doivent remarquer. Parfois, ils les écrasent sans s'en rendre compte.
The local autority, autel de la Vierge et échelle, Little people, Slinkachu
Le street-art et des photos mises en scène de Slinkachu sont drôles, tristes et délicats.
Interview de Slinkachu dans ekosystem (traduit de l'anglais):
"La plupart des personnages que j'utilise sont crées pour les trains miniatures. Beaucoup viennent de Preiser, une compagnie allemande. Selon la scène envisagée, je les modifie, je les habille puis je les peint. Ensuite je les colle dans la rue et les laisse là."
- Vos petits personnages ont l'air perdus dans la grande ville. En tant que londonien ( et originaire du Devon) ressentez vous la même chose?
"C'est quelque chose que j'aime introduire dans mes photos et mes installations. Tout ceux qui vivent dans une grande ville se sentent, à un moment donné, perdus et seuls."
autel de la Vierge, Little people, Slinkachu
Slinkachu a commencé son travail avec des scénettes d'accident où le décor était à l'échelle de ses minuscules personnages. C'était amusant mais moins intéressants que ses interventions où les personnages ne font pas grand chose dans un décor qui les écrase. Un peu comme les personnages de Sempé, le texte en moins.
Palagret
street-art
décembre 2010
Sources:
Photos issues du blog de Slinkachu
Interview dans Ekosystem, octobre 2008
Les micro-mondes de Slinkachu sur Ecran, juillet 2010
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Par Palagret le 30 Novembre 2010 à 12:00
Une grande affiche de L'antiquité rêvée, l'exposition du Louvre, est taguée dans le métro. Ainsi se rencontrent à la station Pigalle, sur une même image, trois époques de l'art occidental. L'antiquité, l'antiquité revue par les artistes du XVIIIe siècle et l'art de la rue, street-art du XXe et du XXIe siècle.
Affiche de "L'antiquité rêvée" couverte de tags
A côté du visage délicat de la jeune femme, le tag bleu semble bien grossier. La peinture classique est tout en finesse et nuance, la signature est une grossière calligraphie. L'art populaire recouvre l'art élitiste, haute culture contre expression spontanée.
Affiche de "L'antiquité rêvée" couverte de tags
Affiche Mir Vaisselle couverte de tags, station Pigalle à Paris
A côté, l'affiche publicitaire Mir Vaisselle vante un liquide mauve (secrets de fleurs - orchidée royale - brillance et fragrance) dans un flacon plastique transparent. L'affiche est aussi taguée. Pour le graffeur, une réclame pour un produit vaisselle et pour une exposition, c'est pareil. Juste une belle surface bien visible pour s'éclater.
Affiche de "L'antiquité rêvée", exposition au LouvrePalagretarchéologie du quotidiennovembre 2010
Dossier de presse:
L’Antiquité rêvée - Innovations et résistances au XVIIIe siècle
Du 02 décembre 2010 au 14 février 2011
Louvre, Hall Napoléon, sous la pyramide
Alors que l’art du XVIIIe siècle est souvent perçu comme une marche progressive du petit goût rocaille vers un grand goût classique, cette exposition met en lumière les différentes expériences qui en ont renouvelé les formes et les thèmes artistiques.
Cent cinquante œuvres – peintures, sculptures, dessins, gravures, arts décoratifs – réunies au sein de l’exposition illustrent les processus d’innovation, d’émulation, voire de résistance à l’antique dans l’Europe du XVIIIe siècle.
Dès les années 1720-1730, les vestiges archéologiques nouvellement exhumés provoquent des débats dans les académies et les cercles intellectuels européens. Tous les domaines artistiques sont gagnés par ce rêve d’une régénération par l’antique. En témoignent les tableaux de Mengs, de Batoni et de Greuze, les sculptures de Bouchardon, de Falconet et de Pajou, les gravures de Piranèse, les projets d’architecture de Robert Adam et de Soufflot, ou encore les meubles dessinés par Petitot ou Chambers.
À partir des années 1750-1760, des courants contraires tempèrent cet engouement. Sous l’influence des œuvres du Bernin et de Pierre de Cortone, de Tiepolo et de Solimena se dessine une tendance « néobaroque ». Gandolfi, Fragonard, mais aussi Goya ou l’architecte de Wailly l’illustrent à travers l’Europe. Les modèles du XVIe siècle, comme Michel-Ange, Corrège, Jules Romain ou Jean Goujon, alimentent une orientation « néomaniériste ».
Plus tard, des artistes comme Füssli, Sergel ou Desprez nourrissent le courant dit « gothique » ou « sublime ».Enfin, le dernier quart du siècle voit s’affirmer un langage plus universel qui se radicalise sous l’égide de valeurs héroïques. De sculptures en projets d’architectures, de toiles monumentales en grands marbres, la société européenne, à la veille de l’embrasement révolutionnaire, manifeste ainsi ses aspirations nouvelles.
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Par Palagret le 29 Novembre 2010 à 12:00
Un petit pochoir noir et blanc signé JPM sur un mur près de Beaubourg:
Au pied du mur le graffeur prend son pied
pochoir de JPM près de Beaubourg
Le graffeur qui prend son pied existe aussi en couleurs dans d'autres rues de Paris.
Street-art près de Beaubourg
Accolée à l'abside de Saint-Merri une bicoque délabrée s'incruste dans l'espace entre les murs. C'est une trace du vieux Paris, de l'époque où les moindres recoins étaient utilisé pour bâtir. La maison d'un étage est condamnée, la fenêtre est barricadée de planches, le toit de zinc laisse passer la pluie.
Maison délabrée et street-art près de Saint-Merri
En attendant la démolition de la maison, les street-artists s'en donnent à coeur-joie. Le pochoir du graffeur est entouré de graffiti et de papiers collés divers. On reconnait ET, la Joconde, une femme-cerf et une calligraphie or du Docteur Case. Juste à côté se trouve le cadre d'Ella et Pitr.
Liens:
Street-art: pour Ella et Pitr, encadrez votre portrait
Palagret
street-art
novembre 2010
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Par Palagret le 29 Novembre 2010 à 12:00
Au coin des rues Quincampoix et Aubry le Boucher, deux artistes de rue venus de Barcelone collent des petits dessins.
Street-art: Docteur Case au travail
Le premier papier collé fait par Olivia représente une super-héroïne masquée. Face à elle le super-héros Docteur Case. Un héros bien tranquille avec chapeau et attaché-case. Sur sa ceinture est écrit son nom: Superlost. Les deux personnages de papier dialoguent:
- "To infinity and beyond" dit la femme au nez pointu.
- Well ... if we find it" la modère Superlost, le héros bureaucrate.
"To infinity and beyond", Well ... if we find it"
papiers collés d'Olivia et Docteur Case
Comme prévu, la boutique "Living Room" qui avait placardé de grandes publicités sur les murs n'est plus là. Les murs sont maintenant peints en noir et les street-artists ont retrouvé leur spot favori.
Artistes de rue au travail
La nouvelle boutique "Yellow Korner" devrait plutôt s'appeler "Black Korner".
La boutique "Yellow Korner" au coin noir
Olive sans Popeye, deux collages d'Olivia à Paris
Galerie de photos de Docteur Case à Barcelone
Publicité contre street-art au coin des rues Quincampoix et Aubry le Boucher
Palagret
street-art
novembre 2010
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Par Palagret le 19 Novembre 2010 à 12:00
Renouant avec l'art des photographes de foire qui tiraient le portrait des badauds devant une toile peinte, Ella et Pitr, les papiers peintres colleurs d'affiches, ont collé un cadre de papier sur un mur derrière l'église Saint-Merri, près de Beaubourg.
"Bonjour! Ceci est un cadre de fond à photographies. Prenez vous devant et envoyez votre cliché à ellapitr@hotmail.fr Merci!"
Cadre de papier collé de Ella et Pitr, près de Beaubourg
Ici le volontaire ne passe pas la tête dans un trou pour poser en farouche guerrier, en clown, en marquise ou en cow-boy. Il se place devant le cadre et c'est lui qui fait tout le travail en se faisant photographier et en envoyant le cliché à ellapitr@hotmail.fr. Qu'en font-ils? Ils publient les photos sur Flickr et en feront peut-être un livre.
Cadre de papier collé de Ella et Pitr, près de Beaubourg à Paris
Le cadre dessiné de Beaubourg a subi des outrages, des lambeaux de papier sont arrachés, mais quelques passants, pas trop frileux par cette froide journée de novembre, se sont fait tirer le portrait devant.
Anonyme de passage perplexe
Cadre de papier collé de Ella et Pitr, près de Beaubourg
Ella et Pitr collent des cadres de papier à Londres, Berlin, Bruxelles, Bristol, Montreuil, Arles, Grenoble, Saint-Etienne etc ... Les cadres sont tous différents et, comme ils sont parfois placés un peu haut, certains passants sautent pour s'inscrire au centre du dessin. Seuls ou en groupe, les sujets font souvent les malins. Ils s'amusent comme les Anglais livrés au regard de tous sur le Quatrième piédestal de Trafalgar Square, les faux auto-stoppeurs du quai Valmy ou comme les touristes qui se perchent sur les colonnes de Buren. Ce que Daniel Buren n'avait certes pas prévu.
Colonnes de Buren
Les visiteurs s'amusent
Dans ces quatre dispositifs, pour un bref instant ludique, des anonymes volontaires s'exhibent devant un objectif et disent "regardez moi !". Chacun a droit à ses "quinze minutes de célébrité" affirmait Andy Warhol qui photographiait de préférence les nantis.
Liens sur ce blog:
Pitr et Ella, quelques cadres très urbains
Street-art: c'est mon mur! Pitr et pitreries
Le quatrième piédestal d'Antony Gormley
Point Éphémère: portraits de faux auto-stoppeurs au bord du canal Saint-Martin
JR, un photomaton géant à Beaubourg: faites vous tirer le portrait
Photoquai 2013: Dow Wasiksiri, portraitiste itinérant au quai Branly
La collection de portraits encadrés sur Flickr
Palagret
Street-art
novembre 2010
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