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Par Palagret le 13 Avril 2013 à 12:00
? !, ex situ à Beaubourg, atelier de RERO
Do not cross the line, ne franchissez pas la ligne, est inscrit sur l'escalator de Beaubourg. Aujourd'hui RERO et six autres artistes de rue franchissent la ligne qui sépare l'art de la rue du musée. RERO inscrit ironiquement cet avertissement sur la chenille du musée en caractères verdana barré, sa marque de fabrique; la barre met en doute l'affirmation. La phrase ambigüe se voient de loin.
Do not cross the line, intervention de RERO sur l'escalator de Beaubourg
A l'intérieur du centre Pompidou au studio 13/16, RERO inaugure une résidence d'artiste dédiée à l'art urbain. Sur le thème de la fin, les participants sont invités à composer des phrases à partir des lettres fournies par l'artiste puis à les coller sur les murs du studio. Ce n'est pas si facile. Le papier se gondole, la brosse dérape et la colle coule sur la main mais peu à peu les phrases se recouvrent, se répondent et se contredisent, en français et en anglais.
RERO, ex situ, lettres barrées
Le studio 13/16 est réservé aux adolescents mais en ce jour de vernissage il y avait autant d'adultes que de jeunes à jouer avec les lettres pré-découpées. Au plafond, un appareil photo prenait un cliché régulièrement pour garder la trace de cette joyeuse effervescence. Chaque jour RERO choisira un thème différent (cliché, WYSIWYG etc ... ). Voir la video de la performance ici
Proposition de RERO sur le thème de The end (la fin)
Dossier de presse:
À mi-chemin entre art urbain et art conceptuel, le plasticien RERO interroge notre société, et plus particulièrement le statut de l’image et les codes de la propriété intellectuelle à travers un acronyme qui apparaît régulièrement dans ses œuvres : WYSIWYG (What You See Is What You Get). Détournement et autocensure (il barre lui-même d’un trait épais ses propres slogans) sont les maîtres mots de ses recherches sur la négation de l’image.
FINISH, lettres barrées de RERO
Travaillant en extérieur depuis de nombreuses années, Rero investit depuis 2009 l’espace clos du musée ou de la galerie pour en repousser les limites et recréer un lieu privilégié d’interaction avec les autres.
BLADE, lettres barrées de RERO
Le Studio 13 /16 du Centre Pompidou, premier espace dédié aux adolescents dans une grande institution culturelle, présente Ex Situ, une nouvelle programmation consacrée à l’art urbain.
Le terme « Ex situ » désigne une technique de conservation « hors site » c’est-à-dire hors du milieu naturel. Ex situ explore les modes de présentation de l’art urbain hors de son milieu naturel qu’est la rue. Il se développe donc autour de plusieurs axes : respecter les fondamentaux et les codes de l’art urbain, réaliser des créations in situ, entreprendre une réflexion et des interventions en lien avec un espace donné et se confronter au côté éphémère de cet art.
Les murs du studio 13/16 après une après-midi de happening, lettres barrées de RERO
Pour Ex situ, le Studio 13 /16 s’anime au fil des résidences des artistes : RERO, YZ, Ludo, JonOne, OX, Mark Jenkins et Vhils. Sous forme de performances collectives, ils invitent les adolescents à partager leurs processus créatifs et les différentes techniques de l’art urbain en prenant pour support l’espace lui-même : mur, cimaise, sol... au Studio, dans le Forum du Centre Pompidou et sur la Piazza. Ces workshops abordent les différents aspects de l’art urbain : travail in situ, exécution directe devant le public, adaptation au lieu donné, production éphémère...
mots collés, lettres barrées de RERO
Les évènements d'Ex Situ, les éphémères:
Avant chaque résidence, les artistes réalisent des installations à l’intérieur ou à l’extérieur du Centre Pompidou qui mettent en avant l’aspect éphémère de l’art urbain. Grâce à l’architecture du bâtiment qui sera ainsi redécouverte, ces « éphémères » créent une ouverture sur la ville, et rendent visible l’expérience qui se déroule à l’intérieur.
Afin de laisser une trace artistique de l’expérience et des créations réalisées dans le cadre d’Ex situ, chaque cycle donnera lieu à la réalisation d’une courte vidéo. Au total, sept films seront réalisés puis diffusés, sur le site internet du Centre Pompidou et le Facebook du Studio 13/16.
mots collés, lettres barrées de RERO
Le kiosque tour
Ex situ dépasse les murs du Centre Pompidou, le samedi 1er juin, pour investir des kiosques à journaux inexploités de la ville de Paris. Ainsi, sept kiosques à journaux seront rhabillés, repeints ou remodelés, par sept artistes et sept groupes d’adolescents franciliens, donnant lieu à un parcours original d’art urbain au cœur de la capitale. Parisiens, riverains, touristes ou amateurs d’art urbain auront donc l’opportunité d’assister à la création en direct du revêtement des kiosques, de rencontrer des street-artistes de renom, et de dialoguer avec les jeunes auteurs des installations.
Rendez-vous dans la rue, le samedi 1er juin, pour un après-midi « arty » à Paris !
• 122, boulevard Rochechouart, Paris 9e
• 13, boulevard Haussmann, Paris 9e
• 32, bis boulevard Haussmann, Paris 9e
• 75, rue Saint-Lazare, Paris 9e
• 90, avenue Ledru-Rollin, Paris 11e
• 139, avenue Daumesnil, Paris 12e • 20, rue de Lyon, Paris 12e
EX SITU
L’ART URBAIN PREND SES QUARTIERS AU STUDIO 13 /16
13 AVRIL - 16 JUIN 2013
studio 13/16, niveau -1, Centre Pompidou, Paris
Ouvert de 14h à 18h les mercredis, samedis et dimanches
tous les jours pendant les vacances scolaires, sauf le mardi
Rero, du 13 au 21 avril
YZ, du 24 au 29 avril
Ludo, du 2 au 6 mai
JonOne du 8 au 15 mai
0X, du 18 au 26 mai
Vhils du 29 mai au 5 juin
Mark Jenkins du 8 au 16 juin
Liens sur ce blog:
Rero à la galerie Backslash: vide de sens ou error 404?
Les ironiques affiches sauvages de Rero
Mark Jenkins, street-art, un théâtre urbain à l'humour surréaliste
Rero, video d'ex situ à Beaubourg, lettres barrées
Palagret
happening et street-art
avril 2013
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Par Palagret le 4 Mars 2013 à 12:00
Les street-artists apprécient les lieux abandonnés pour s'exprimer: usines, entrepôts, bâtiments. Ici aux Bains, ancienne discothèque Les Bains-Douches depuis longtemps fermée, le vandalisme urbain est organisé, encadré par la galériste Magda Danysz. Comme à la douane de Pantin ou dans l'escalier du Palais de Tokyo, les artistes de rue sélectionnés sont invités à investir des mètres carrés de murs nus délabrés. Avant la démolition inéluctable de l'immeuble, ils disposent aux Bains de six étages et de cours intérieurs à recouvrir de fresques et de tags.
"Domaine du fortuit et de l'irrationnel", tag de SKKI, exposition interdite au public, Les Bains
L’Atlas, Cédric Bernadotte, C215, Jay, Lek, Jérôme Mesnager, Nasty, Parole, Popay, Psykoze, Sambre, Sowat, Space Invader, SKKI, STEN LEX, Tanc, Teurk, VHILS, YZ, munis de leur spraycan, de leurs brosses et de leur outils plus lourds (la marteau-piqueur pour Vhils) sont à l'oeuvre dans les entrailles des Bains, dépouillées de tout mobilier et ou éléments de décoration.
Pochoir de C215, exposition interdite au public, Les Bains
Les oeuvres exécutées aux Bains ne sont visibles que sur le net, sur une plateforme d’exposition éphémère qui disparaîtra le 30 Avril ainsi que les œuvres. Pour des raisons de sécurité mais surtout par élitisme, une valeur absente du street-art, seuls quelques happy few pourront voir le travail en vrai. Tous ces artistes de rue ont acquis une certaine notoriété et exposent maintenant en galerie.
Mosaïque sous l'horloge, Invader, Les Bains
Le projet a commencé dans le secret en décembre. Mais après des reportages à la télé, des articles de journaux et un site internet, le projet est révèlé. Pour l'instant, le site ne propose que quelques photos et biographies des artistes. Pas vraiment une "formule interactive à 360° degrés" comme annoncée. Patience.
Portrait creusé de Vhils, Les Bains, exposition interdite au public
Que restera-t-il de cette intervention intra-muros organisée sur ces surfaces "sans aucune valeur artistique"? Des photos, un livre, peut-être un documentaire et des articles épars sur la toile. Peu à peu, les street-artists reconnus quittent la rue et deviennent des artistes contemporains comme les autres. Ils jouent encore avec l'éphémère mais l'éphémère devient un élément marketing qui fait monter leur cote.
Futura, Les Bains, exposition interdite au public
A l'origine bains publics, Les Bains Guerbois ferment en 1978 laissant la place à une boîte de concerts rock puis à une discothèque devenue mythique. Dans un décor de Philippe Starck, les personnalités de la musique, de la mode et des arts s'y croisent ... ou y font de simples apparitions. En 2010, les Bains sont fermés par la Préfecture de Paris; l'immeuble se fissurait. En 2014, un hôtel sera construit sur le terrain dégagé.
Voir le Site Les bains
"Surface sans aucune valeur artistique, SKKI, Les Bains, exposition interdite au public
Liens sur ce blog:
Street-art, art éphémère: le portrait creusé de Vhils a été détruit rue Pajol
Game over, Space Invaders à Belleville
C215, pochoirs sur les armoires électriques le long de la Seine
Jungle urbaine: Mesnager, Mosko et les poubelles sauvages
Art of Popov, Da Cruz, Marko, fresque monumentale de street-art à Pantin
Palagret
street-art autorisé
mars 2013
Source:
Photos sur le site des Bains
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Par Palagret le 9 Février 2013 à 12:00
Dark Vador porte un casque arc-en-ciel et devient Pink Vador; il déclare: "je suis ta tante."
Pink Vador: "Je suis ta tante", street-art militant
Pink Vador: "Je suis ta tante", street-art militant
Pink Vador: "Je suis ta tante", Madame Moustache, street-art militant
affiche pour la manifestation pour l'égalité le 27 janvier à Paris
Le street-art militant sur ce blog:
Le mariage pour tous, affiches et street-art militants
Le sida et l'élection présidentielle: les affiches d'AIDES interpellent les candidats
Présidentielles: Jean-Luc Mélanchon et le street-art
Sarkozy SarkObama: "yes we can", affiche détournée de celle d'Obama
Moi aussi un jour je serai Barack Obama, le plus difficile n'étant pas de ... tract féministe
Palagret
street-art militant
février 2013
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Par Palagret le 6 Janvier 2013 à 12:00
Vhils a sculpté un portrait dans un vieux mur de la Zac Pajol. Il a aujourd'hui disparu. Le mur noirci a été abattu laissant voir une zone de travaux. Ce portrait a-t-il été simplement détruit par les ouvriers chargés des travaux, récupéré par la galerie de l'artiste ou par un amateur? Les œuvres de Vhils ont une valeur marchande pour les collectionneurs de street-art.
portrait sculpté par Vhils, zac Pajol
Selon la galerie Magda Danysz, le portrait a simplement été détruit comme Vhils l'avait prévu dès le début. La vrai nature du street-art est d'être éphémère.
Zac Pajol, le portrait sculpté par Vhils n'est plus là
Sur le mur beige adjacent, les deux plaques commémoratives à la mémoire des victimes de l'armée allemande ont disparu aussi. Une affiche nous informe que les plaques seront réinstallées à la fin des travaux.
portrait sculpté par Vhils, zac Pajol
Les plaques commémoratives sont là pour nous rappeler ceux qui sont morts pendant l'occupation allemande. Il y en a beaucoup à Paris, rappel des résistants et des combats de la Libération. Mais qui regarde encore ces plaques souvenirs? L'éphémère capte notre regard - une gravure de Vhils, un papier collé, un tag, une affiche - et la mémoire se dissout.
Plaque commémorative rue Pajol
Liens sur ce blog:Street-art en relief, Vhils attaque les murs de LondresPortrait creusé, Vhils à Paris rue PajolPalagretLe vieux Parisjanvier 2013
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Street-art du canal de l'Ourcq: pas de prophétie de fin du monde pour Art of Popov, Da Cruz et Marko
Par Palagret le 17 Décembre 2012 à 12:00PoDaMa, un collectif de street-artist ( Art of Popov, Da Cruz, Marko) a couvert de fresques le mur entourant un jardin partagé provisoire, rue de l'Oise. Les artistes de rue ne croient pas un instant à l'apocalypse du 21 décembre 2012. Le calendrier maya, mal interprété par de nombreux illuminés, n'annonce pas la fin des temps mais le début d'une nouvelle ère et c'est ce qu'ils illustrent en vives couleurs.
L'année 2012 se termine, street-art d'Art of Popov, Da Cruz et Marko
Art of Popov, Da Cruz et Marko s'amusent eux aussi à faire une prédiction pleine de bon sens. 2013 succédera à 2012, évidemment.
Un masque primitif
street-art d'Art of Popov, Da Cruz et Marko
La fresque de PoDaMa mêle plusieurs styles, les masques barbares de Da Cruz inspirés de l'art pré-colombien, les portraits réalistes d'Art of Popov et les chiffres écrits en une typographie animale plutôt menaçante.
2013, l'année de la libération?, street-art d'Art of Popov, Da Cruz et Marko
En 2013, nouvelle ère, les femmes brisent leurs chaines et les mayas continuent à cultiver le maïs. Un monstre maya regarde vers l'avenir. La fin des temps n'a pas eu lieu.
2013, une nouvelle ère
fresque didactique d'Art of Popov, Da Cruz et Marko
Vous les crédules qui croyez vraiment à la fin du monde, réglez vos montres, ce serait ballot d'être en retard et de rater le feu d'artifice eschatologique!
Quant aux incrédules, ils pourront écrire dans leur agenda: "rien" le 21 décembre 2012. Comme Louis XVI écrivit "rien" le jour de la prise de la Bastille en 1789. Car si la fin n'est pas proche, des changements sont à l'œuvre que nous n'anticipons peut-être pas.
Fresque au bord du canal de l'Ourcq
street-art d'Art of Popov, Da Cruz et Marko
Liens sur ce blog:
Art of Popov, Da Cruz, Marko et les autres couvrent de tags un bâtiment abandonné à Pantin, texte et photos
Da Cruz, une sirène au bord du canal de l'Ourcq, avant démolition
La fresque murale de l'usine CPCU, pochoirs et tags
Bugarach, la fin du monde selon Huang Yong Ping
Palagret
fresque prémonitoire
décembre 2012
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Par Palagret le 12 Décembre 2012 à 12:00
Non sans humour, une modeste affiche nous informe: "street-art autorisé de 11h à 19h".
"street-art autorisé de 11h à 19h", affichette sur un mur du Marais
"street-art autorisé de 11h à 19h", affichette sur un mur du Marais
Palagret
street-art
décembre 2012
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Par Palagret le 9 Décembre 2012 à 12:00
Quoi de mieux qu'une belle affiche monochrome vide de toute réclame. En cette période de Noël où les publicitaires rivalisent d'agressivité pour nous faire acheter tout et n'importe quoi, il reste de nombreux emplacements vides, plage de repos visuel bienvenu.
"regarde le ciel", tag sur une affiche verte vide de publicité dans le métro
Quant un tagueur passe par là, il ne peut résister au plaisir de laisser sa marque. Ici, le scripteur nous dit "regarde le ciel", un message poétique repéré sur les murs de Paris depuis plus d'un an. Du quai de métro Bir-Hakem, on ne voit pas beaucoup le ciel mais l'intention est bonne. Les passants voient le message et certains photographient l'injonction avec leur smartphone.
"regarde le ciel", tag sur une affiche verte vide de publicité dans le métro
L'un prend une photo et l'autre lit ses messages, omniprésence du smartphone
La popularité du street-art est liée à la multiplication des téléphones-appareils photo et des réseaux sociaux. Le moindre tag, pour peu qu'il joue une petite musique différente, ne reste pas longtemps inconnu et son image se démultiplie sur la toile.
Baissez le nez puis levez la tête, "regarde le ciel", pochoir sur un passage piéton dans le Marais
"regarde le ciel", papier collé sous une silhouette phallique
"regarde le ciel", tag sur un mur près de Beaubourg
"regarde le ciel", papier collé
"regarde le ciel", tag vert sur un mur et multiplicar bleue
Liens sur ce blog:
Street-art, des murs bien bavards: souffrance, tristesse, mort, murmurent-ils
C'est le printemps, les affiches vertes vides de publicité refleurissent dans le métro
Palagret
philosophie de la rue
décembre 2012
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Par Palagret le 7 Novembre 2012 à 12:00
Les caméras de surveillance se multiplient dans les villes. Des pochoirs protestataires fleurissent ici et là.
"l'état nous surveille, crevons lui les yeux", pochoir protestataire sur le bitume
Le dessin montre un poteau et deux caméras de surveillance. En-dessous un marteau, un lance-pierre, un dé ou une caisse (?) et une bombe aérosol. On comprend bien l'utilisation des outils de destruction pour aveugler l'oeil électronique mais le dé ou la caisse?
"l'état nous surveille, crevons lui les yeux", pochoir protestataire sur le bitume
Un peu plus loin, collée sur un mur, une affichette reprend le même dessin. Le papier a été lacéré par un adepte de la surveillance électronique ... ou par un passant désoeuvré. Notons que les caméras de surveillance sont installées, pour la plupart, par les municipalités et non par l'état.
N'oublions pas que le devin aveugle Tirésias est un voyant et qu'Oedipe, une fois les yeux crevés, voit plus clairement son effroyable destin. Aveugler les caméras de surveillance rendra-t-elle la surveillance plus efficace?
Small brother is watching au-dessus de l'image de Sarkozy
Et voici un pochoir collecté avant l'élection présidentielle de mai 2012: "Small brother is watching you", ironique reprise du "Big brother is watching you" d'Orwell. Sur ce dessin, Nicolas Sarkozy le président en sursis est rapetissé, les jambes atrophiées comme Toulouse-Lautrec.
"Who is watching?", pochoir londonien de Mobstr
Quant au street-artist Mobstr, il s'interroge. A Londres, sous une caméra de surveillance (CCTV) il écrit: "Who is watching?". C'est bien la question.
Liens sur ce blog:
Mobstr, critique et détournement de panneaux publicitaires, un street-art contestataire
Décharge sauvage et caméras de surveillance CCTV à Londres
Les murs ont des oreilles ... en relief, street-art
Palagret
video-surveillance
novembre 2012
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Par Palagret le 6 Novembre 2012 à 12:00
Pochoir sibyllin trouvé sur un mur du côté de la Butte aux Cailles lors d'une exploration urbaine cet été:
on n'est pas là pour être ici, street-art philosophique
En fait, cette phrase qui ne veut rien dire est le titre d'un livre de Serge Simon: On n'est pas là pour être ici, dictionnaire absurde du rugby. C'est aussi le titre d'un festival et d'une association. C'est juste du marketing, pas très intéressant.
on n'est pas là pour être ici, street-art philosophique
A gauche du pochoir, un papier collé, le visage d'un homme (Jimmy Hendrix ?) encadré d'ailes. A droite trois pochoirs d'art cinétique. Au-dessus un cône orange et blanc qui n'est pas vraiment à sa place.
Dans quel monde Vuitton, graffiti protestataire
Pour conclure, un graffiti à la craie: "dans quel monde Vuitton", jeu de mot avec la puissance commerciale de Vuitton. Hélas, encore hélas, ce slogan est lui aussi récupéré, on le trouve sur des T-shirts.
Palagret
novembre 2012
philosophie de la rue
Photos en Creative Commons
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Par Palagret le 4 Novembre 2012 à 12:00
Vue du canal de l'Ourcq, une vidéo sur la fresque de Podama (Art of Popov, Da Cruz, Marko) sur l'ancien bâtiment des Douanes.
Street-art sur le bâtiment des Douanes de Pantin et péniche sur le canal de l'Ourcq
Popov, Da Cruz, Marko et les autres, street-art... par Palagret
Liens sur ce blog:
Street-art du canal de l'Ourcq: pas de prophétie de fin du monde pour Art of Popov, Da Cruz et Marko
Art of Popov, Da Cruz, Marko et les autres couvrent de tags un bâtiment abandonné à Pantin, texte et photos
Da Cruz, une sirène au bord du canal de l'Ourcq, avant démolition
La fresque murale de l'usine CPCU, pochoirs et tags
Street-art: Chut libre, un pochoir aérien près du canal de l'Ourcq
Les bains interdits au public, discothèque mythique, exposition éphémère de street-art
Palagret
street-art
septembre 2012
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