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    Rero ex situ Beaubourg verdana? !, ex situ à Beaubourg, atelier de RERO

     

     

        Do not cross the line, ne franchissez pas la ligne, est inscrit sur l'escalator de Beaubourg. Aujourd'hui RERO et six autres artistes de rue franchissent la ligne qui sépare l'art de la rue du musée. RERO inscrit ironiquement cet avertissement sur la chenille du musée en caractères verdana barré, sa marque de fabrique; la barre met en doute l'affirmation. La phrase ambigüe se voient de loin. 

     

     

     

     

    Rero ex situ Beaubourg do not cross 2Do not cross the line, intervention de RERO sur l'escalator de Beaubourg

     

     

     

     

       A l'intérieur du centre Pompidou au studio 13/16, RERO inaugure une résidence d'artiste dédiée à l'art urbain. Sur le thème de la fin, les participants sont invités à composer des phrases à partir des lettres fournies par l'artiste puis à les coller sur les murs du studio. Ce n'est pas si facile. Le papier se gondole, la brosse dérape et la colle coule sur la main mais peu à peu les phrases se recouvrent, se répondent et se contredisent, en français et en anglais.

     

     

     

    Rero ex situ Beaubourg projetRERO, ex situ, lettres barrées

     

     

     

     

        Le studio 13/16 est réservé aux adolescents mais en ce jour de vernissage il y avait autant d'adultes que de jeunes à jouer avec les lettres pré-découpées. Au plafond, un appareil photo prenait un cliché régulièrement pour garder la trace de cette joyeuse effervescence.  Chaque jour RERO choisira un thème différent (cliché, WYSIWYG etc ... ). Voir la video de la performance ici 

     

     

     

     

    Rero ex situ Beaubourg the endProposition de RERO sur le thème de The end (la fin)

     

     

     

     

     

    Dossier de presse:

    À mi-chemin entre art urbain et art conceptuel, le plasticien RERO interroge notre société, et plus particulièrement le statut de l’image et les codes de la propriété intellectuelle à travers un acronyme qui apparaît régulièrement dans ses œuvres : WYSIWYG (What You See Is What You Get). Détournement et autocensure (il barre lui-même d’un trait épais ses propres slogans) sont les maîtres mots de ses recherches sur la négation de l’image.

     

     

     

     

    Rero ex situ Beaubourg finishFINISH, lettres barrées de RERO

     

     

     

     

        Travaillant en extérieur depuis de nombreuses années, Rero investit depuis 2009 l’espace clos du musée ou de la galerie pour en repousser les limites et recréer un lieu privilégié d’interaction avec les autres.

     

     

     

     

     

     

    Rero ex situ Beaubourg bladeBLADE, lettres barrées de RERO

     

     

     

     

    Le Studio 13 /16 du Centre Pompidou, premier espace dédié aux adolescents dans une grande institution culturelle, présente Ex Situ, une nouvelle programmation consacrée à l’art urbain.

    Le terme « Ex situ » désigne une technique de conservation « hors site » c’est-à-dire hors du milieu naturel. Ex situ explore les modes de présentation de l’art urbain hors de son milieu naturel qu’est la rue. Il se développe donc autour de plusieurs axes : respecter les fondamentaux et les codes de l’art urbain, réaliser des créations in situ, entreprendre une réflexion et des interventions en lien avec un espace donné et se confronter au côté éphémère de cet art.

     

     

     

     

    Rero ex situ Beaubourg coinLes murs du studio 13/16 après une après-midi de happening, lettres barrées de RERO

     

     

     

     

    Pour Ex situ, le Studio 13 /16 s’anime au fil des résidences des artistes : RERO, YZ, Ludo, JonOne, OX, Mark Jenkins et Vhils. Sous forme de performances collectives, ils invitent les adolescents à partager leurs processus créatifs et les différentes techniques de l’art urbain en prenant pour support l’espace lui-même : mur, cimaise, sol... au Studio, dans le Forum du Centre Pompidou et sur la Piazza. Ces workshops abordent les différents aspects de l’art urbain : travail in situ, exécution directe devant le public, adaptation au lieu donné, production éphémère...

     

     


    Rero ex situ Beaubourg nomots collés, lettres barrées de RERO

     

     

     

     

    Les évènements d'Ex Situ,  les éphémères:

    Avant chaque résidence, les artistes réalisent des installations à l’intérieur ou à l’extérieur du Centre Pompidou qui mettent en avant l’aspect éphémère de l’art urbain. Grâce à l’architecture du bâtiment qui sera ainsi redécouverte, ces « éphémères » créent une ouverture sur la ville, et rendent visible l’expérience qui se déroule à l’intérieur.

    Afin de laisser une trace artistique de l’expérience et des créations réalisées dans le cadre d’Ex situ, chaque cycle donnera lieu à la réalisation d’une courte vidéo. Au total, sept films seront réalisés puis diffusés, sur le site internet du Centre Pompidou et le Facebook du Studio 13/16.

     

     

     

     

    Rero ex situ Beaubourg vdmmots collés, lettres barrées de RERO

     

     

     

     

     

    Le kiosque tour

     Ex situ dépasse les murs du Centre Pompidou, le samedi 1er juin, pour investir des kiosques à journaux inexploités de la ville de Paris. Ainsi, sept kiosques à journaux seront rhabillés, repeints ou remodelés, par sept artistes et sept groupes d’adolescents franciliens, donnant lieu à un parcours original d’art urbain au cœur de la capitale. Parisiens, riverains, touristes ou amateurs d’art urbain auront donc l’opportunité d’assister à la création en direct du revêtement des kiosques, de rencontrer des street-artistes de renom, et de dialoguer avec les jeunes auteurs des installations.

    Rendez-vous dans la rue, le samedi 1er juin, pour un après-midi « arty » à Paris !

    • 122, boulevard Rochechouart, Paris 9e

    • 13, boulevard Haussmann, Paris 9e

    • 32, bis boulevard Haussmann, Paris 9e

    • 75, rue Saint-Lazare, Paris 9e

    • 90, avenue Ledru-Rollin, Paris 11e

    • 139, avenue Daumesnil, Paris 12e • 20, rue de Lyon, Paris 12e

     

     

     

    EX SITU

    L’ART URBAIN PREND SES QUARTIERS AU STUDIO 13 /16

    13 AVRIL - 16 JUIN 2013

    studio 13/16, niveau -1, Centre Pompidou, Paris

     

    Ouvert de 14h à 18h les mercredis, samedis et dimanches

     tous les jours pendant les vacances scolaires, sauf le mardi

     

     

     

    Rero, du 13 au 21 avril

    YZ, du 24 au 29 avril

    Ludo, du 2 au 6 mai

    JonOne du 8 au 15 mai

    0X, du 18 au 26 mai

    Vhils du 29 mai au 5 juin

    Mark Jenkins du 8 au 16 juin

     

     

     

     

    Liens sur ce blog:

    Rero à la galerie Backslash: vide de sens ou error 404?

    Les ironiques affiches sauvages de Rero

    Mark Jenkins, street-art, un théâtre urbain à l'humour surréaliste

    Rero, video d'ex situ à Beaubourg, lettres barrées

    RERO, ex situ, autres thèmes

     

     

    Image negation, site de Rero

     

     

    Palagret

    happening et street-art

    avril 2013

     

     

     

     

     
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              Les street-artists apprécient les lieux abandonnés pour s'exprimer: usines, entrepôts, bâtiments. Ici aux Bains, ancienne discothèque Les Bains-Douches depuis longtemps fermée, le vandalisme urbain est organisé, encadré par la galériste Magda Danysz. Comme à la douane de Pantin ou dans l'escalier du Palais de Tokyo, les artistes de rue sélectionnés sont invités à investir des mètres carrés de murs nus délabrés. Avant la démolition inéluctable de l'immeuble, ils disposent aux Bains de six étages et de cours intérieurs à recouvrir de fresques et de tags. 


     

    Bains Skki irrationnel"Domaine du fortuit et de l'irrationnel", tag de SKKI, exposition interdite au public, Les Bains

     

     

     

     

       L’Atlas, Cédric Bernadotte, C215, Jay, Lek, Jérôme Mesnager, Nasty, Parole, Popay, Psykoze, Sambre, Sowat, Space Invader, SKKI, STEN LEX, Tanc, Teurk, VHILS, YZ,  munis de leur spraycan, de leurs brosses et de leur outils plus lourds (la marteau-piqueur pour Vhils) sont à l'oeuvre dans les entrailles des Bains, dépouillées de tout mobilier et ou éléments de décoration.

     

     

     

     

    Bains C215Pochoir de C215, exposition interdite au public, Les Bains

     

     

     

     

     Les oeuvres exécutées aux Bains ne sont visibles que sur le net, sur une plateforme d’exposition éphémère qui disparaîtra le 30 Avril ainsi que les œuvres. Pour des raisons de sécurité mais surtout par élitisme, une valeur absente du street-art, seuls quelques happy few pourront voir le travail en vrai. Tous ces artistes de rue ont acquis une certaine notoriété et exposent maintenant en galerie.

     

     

     

     

    Bains InvaderMosaïque sous l'horloge, Invader, Les Bains

     

     

     

     

     

        Le projet a commencé dans le secret en décembre. Mais après des reportages à la télé, des articles de journaux et un site internet, le projet est révèlé. Pour l'instant, le site ne propose que quelques photos et biographies des artistes. Pas vraiment une "formule interactive à 360° degrés" comme annoncée. Patience.

     

     

     

     

    Bains Vhils marteau-piqueurPortrait creusé de Vhils, Les Bains, exposition interdite au public

     

     

     

     

          Que restera-t-il de cette intervention intra-muros organisée sur ces surfaces "sans aucune valeur artistique"? Des photos, un livre, peut-être un documentaire et des articles épars sur la toile. Peu à peu, les street-artists reconnus quittent la rue et deviennent des artistes contemporains comme les autres. Ils jouent encore avec l'éphémère mais l'éphémère devient un élément marketing qui fait monter leur cote.

     

     

     

     

    Bains FuturaFutura, Les Bains, exposition interdite au public

     

     

     

     

       A l'origine bains publics, Les Bains Guerbois ferment en 1978 laissant la place à une boîte de concerts rock puis à une discothèque devenue mythique. Dans un décor de Philippe Starck, les personnalités de la musique, de la mode et des arts s'y croisent ... ou y font de simples apparitions. En 2010, les Bains sont fermés par la Préfecture de Paris; l'immeuble se fissurait. En 2014, un hôtel sera construit sur le terrain dégagé.

     

     

     

    Voir le Site Les bains

     

     

     

     

    Bains Skki valeur artistique"Surface sans aucune valeur artistique, SKKI, Les Bains, exposition interdite au public

     

     

     

     

    Liens sur ce blog:

    Street-art, art éphémère: le portrait creusé de Vhils a été détruit rue Pajol

    Game over, Space Invaders à Belleville

    C215, pochoirs sur les armoires électriques le long de la Seine

    Jungle urbaine: Mesnager, Mosko et les poubelles sauvages

    Art of Popov, Da Cruz, Marko, fresque monumentale de street-art à Pantin

     

     

     

     

    Palagret

    street-art autorisé

    mars 2013

     

     

    Source:

    Photos sur le site des Bains

     

     

     

     
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       Dark Vador porte un casque arc-en-ciel et devient Pink Vador; il déclare: "je suis ta tante."

     

     

    Pink Vador street-art 5Pink Vador: "Je suis ta tante", street-art militant

     

     

     

    Pink Vador street-art 2Pink Vador: "Je suis ta tante", street-art militant

     

     

     

    street-art militant Madame Moustache Pink VadorPink Vador: "Je suis ta tante", Madame Moustache, street-art militant

    affiche pour la manifestation pour l'égalité le 27 janvier à Paris

     

     

     

     

    Le street-art militant sur ce blog:

    Le mariage pour tous, affiches et street-art militants

    Le sida et l'élection présidentielle: les affiches d'AIDES interpellent les candidats

    Présidentielles: Jean-Luc Mélanchon et le street-art

    Sarkozy SarkObama: "yes we can", affiche détournée de celle d'Obama

    Moi aussi un jour je serai Barack Obama, le plus difficile n'étant pas de ... tract féministe

     

     

     

     

    Palagret

    street-art militant

    février 2013

     

     

     
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      Vhils a sculpté un portrait dans un vieux mur de la Zac Pajol. Il a aujourd'hui disparu. Le mur noirci a été abattu laissant voir une zone de travaux. Ce portrait a-t-il été simplement détruit par les ouvriers chargés des travaux, récupéré par la galerie de l'artiste ou par un amateur? Les œuvres de Vhils ont une valeur marchande pour les collectionneurs de street-art.

     

     

    VHILS visage street-art rue Pajol 8portrait sculpté par Vhils, zac Pajol

     

     

        Selon la galerie Magda Danysz, le portrait a simplement été détruit comme Vhils l'avait prévu dès le début. La vrai nature du street-art est d'être éphémère.

     

      

    VHILS visage street-art rue Pajol disparuZac Pajol, le portrait sculpté par Vhils n'est plus là

     

     

        Sur le mur beige adjacent, les deux plaques commémoratives à la mémoire des victimes de l'armée allemande ont disparu aussi. Une affiche nous informe que les plaques seront réinstallées à la fin des travaux. 

     

     

    VHILS visage street-art rue Pajol 3portrait sculpté par Vhils, zac Pajol

     

     

        Les plaques commémoratives sont là pour nous rappeler ceux qui sont morts pendant l'occupation allemande. Il y en a beaucoup à Paris, rappel des résistants et des combats de la Libération. Mais qui regarde encore ces plaques souvenirs? L'éphémère capte notre regard - une gravure de Vhils, un papier collé, un tag, une affiche - et la mémoire se dissout.

     

     

    plaque-comme-morative-rue-Pajol.jpgPlaque commémorative rue Pajol

     
     
     
     
     
     
    Liens sur ce blog:
     
     
     
     
     
    VHILS visage street-art rue Pajol 7Portrait creusé, Vhils à Paris rue Pajol
     
     
     
     
     
     
     
    Palagret
    Le vieux Paris 
    janvier 2013
     
     
     
     
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      PoDaMa, un collectif de street-artist ( Art of Popov, Da Cruz, Marko) a couvert de fresques le mur entourant un jardin partagé provisoire, rue de l'Oise. Les artistes de rue ne croient pas un instant à l'apocalypse du 21 décembre 2012. Le calendrier maya, mal interprété par de nombreux illuminés, n'annonce pas la fin des temps mais le début d'une nouvelle ère et c'est ce qu'ils illustrent en vives couleurs.

     

     

    Ourcq Da Cruz Popov Marko 2013 street-art 2L'année 2012 se termine, street-art d'Art of Popov, Da Cruz et Marko

     

     

        Art of Popov, Da Cruz et Marko s'amusent eux aussi à faire une prédiction pleine de bon sens. 2013 succédera à 2012, évidemment.

     

     

    Ourcq Da Cruz Popov Marko 2013 street-art 4Un masque primitif 

    street-art d'Art of Popov, Da Cruz et Marko

     

     

       La fresque de PoDaMa mêle plusieurs styles, les masques barbares de Da Cruz inspirés de l'art pré-colombien, les portraits réalistes d'Art of Popov et les chiffres écrits en une typographie animale plutôt menaçante.

     

     

    Ourcq Da Cruz Popov Marko 2013 street-art 52013, l'année de la libération?, street-art d'Art of Popov, Da Cruz et Marko

     

     

       En 2013, nouvelle ère, les femmes brisent leurs chaines et les mayas continuent à cultiver le maïs. Un monstre maya regarde vers l'avenir. La fin des temps n'a pas eu lieu.

     

     

    Ourcq Da Cruz Popov Marko 2013 street-art 82013, une nouvelle ère

    fresque didactique d'Art of Popov, Da Cruz et Marko

     

     

        Vous les crédules qui croyez vraiment à la fin du monde, réglez vos montres, ce serait ballot d'être en retard et de rater le feu d'artifice eschatologique!

     

        Quant aux incrédules, ils pourront écrire dans leur agenda: "rien" le 21 décembre 2012. Comme Louis XVI écrivit "rien" le jour de la prise de la Bastille en 1789. Car si la fin n'est pas proche, des changements sont à l'œuvre que nous n'anticipons peut-être pas.

     

      

    Ourcq Da Cruz Popov Marko 2013 street-art 7Fresque au bord du canal de l'Ourcq

    street-art d'Art of Popov, Da Cruz et Marko

     

     

     

     

     

    Liens sur ce blog:

     

    Art of Popov, Da Cruz, Marko et les autres couvrent de tags un bâtiment abandonné à Pantin, texte et photos

    Da Cruz, une sirène au bord du canal de l'Ourcq, avant démolition

    La fresque murale de l'usine CPCU, pochoirs et tags

    Bugarach, la fin du monde selon Huang Yong Ping

     

     

     

     

     

    Palagret

    fresque prémonitoire

    décembre 2012

     

     

     
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    Non sans humour, une modeste affiche nous informe: "street-art autorisé de 11h à 19h".

     

     

    street-art-autorise--Beaubourg.jpg"street-art autorisé de 11h à 19h", affichette sur un mur du Marais

     

     

    street-art-autorise--Beaubourg-9.jpg"street-art autorisé de 11h à 19h", affichette sur un mur du Marais

     

     

     

    Palagret

    street-art

    décembre 2012

     

     

     
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         Quoi de mieux qu'une belle affiche monochrome vide de toute réclame. En cette période de Noël où les publicitaires rivalisent d'agressivité pour nous faire acheter tout et n'importe quoi, il reste de nombreux emplacements vides, plage de repos visuel bienvenu.

     

     

    regarde ciel tag affiche verte vide Bir-Hakem 8"regarde le ciel", tag sur une affiche verte vide de publicité dans le métro

     

     

        Quant un tagueur passe par là, il ne peut résister au plaisir de laisser sa marque. Ici, le scripteur nous dit "regarde le ciel", un message poétique repéré sur les murs de Paris depuis plus d'un an. Du quai de métro Bir-Hakem, on ne voit pas beaucoup le ciel mais l'intention est bonne. Les passants voient le message et certains photographient l'injonction avec leur smartphone.


     

    regarde ciel tag affiche verte vide Bir-Hakem 0"regarde le ciel", tag sur une affiche verte vide de publicité dans le métro

    L'un prend une photo et l'autre lit ses messages, omniprésence du smartphone

     

       La popularité du street-art est liée à la multiplication des téléphones-appareils photo et des réseaux sociaux. Le moindre tag, pour peu qu'il joue une petite musique différente, ne reste pas longtemps inconnu et son image se démultiplie sur la toile.


     

    regarde le ciel tag street-art passage piétonBaissez le nez puis levez la tête, "regarde le ciel", pochoir sur un passage piéton dans le Marais

     


     

    regarde le ciel tag street-art 2"regarde le ciel", papier collé sous une silhouette phallique

     

     

    regarde le ciel tag street-art Beaubourg"regarde le ciel", tag sur un mur près de Beaubourg

     

     

    regarde le ciel tag street-art Oberkampf"regarde le ciel", papier collé

     

     

    regarde le ciel tag street-art multiplicar"regarde le ciel", tag vert sur un mur et multiplicar bleue

     

     

     

     

    Liens sur ce blog:

    Street-art, des murs bien bavards: souffrance, tristesse, mort, murmurent-ils

    C'est le printemps, les affiches vertes vides de publicité refleurissent dans le métro

     

     

     

    autres images sur tumblr

     

     

     

    Palagret

    philosophie de la rue

    décembre 2012

     

     

     
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       Les caméras de surveillance se multiplient dans les villes. Des pochoirs protestataires fleurissent ici et là.

     

     

    pochoir longue vue 6"l'état nous surveille, crevons lui les yeux", pochoir protestataire sur le bitume

     

     

     

        Le dessin montre un poteau et deux caméras de surveillance. En-dessous un marteau, un lance-pierre, un dé ou une caisse (?) et une bombe aérosol. On comprend bien l'utilisation des outils de destruction pour aveugler l'oeil électronique mais le dé ou la caisse? 

     

     

     

    street-art surveillance crevons yeux 7"l'état nous surveille, crevons lui les yeux", pochoir protestataire sur le bitume

     

     

       

       Un peu plus loin, collée sur un mur, une affichette reprend le même dessin. Le papier a été lacéré par un adepte de la surveillance électronique ... ou par un passant désoeuvré. Notons que les caméras de surveillance sont installées, pour la plupart, par les municipalités et non par l'état.

     

     

       N'oublions pas que le devin aveugle Tirésias est un voyant et qu'Oedipe, une fois les yeux crevés, voit plus clairement son effroyable destin. Aveugler les caméras de surveillance rendra-t-elle la surveillance plus efficace?

     

     

     

    watching-you-Sarkozy-street-art-politique.jpgSmall brother is watching au-dessus de l'image de Sarkozy

     

     

     

       Et voici un pochoir collecté avant l'élection présidentielle de mai 2012: "Small brother is watching you", ironique reprise du "Big brother is watching you" d'Orwell. Sur ce dessin, Nicolas Sarkozy le président en sursis est rapetissé, les jambes atrophiées comme Toulouse-Lautrec.

     

     

     

    Mobstr-watching.jpg"Who is watching?", pochoir londonien de Mobstr

     

     

       

        Quant au street-artist Mobstr, il s'interroge. A Londres, sous une caméra de surveillance (CCTV) il écrit: "Who is watching?". C'est bien la question.

     

     

     

     

    Liens sur ce blog:

    Mobstr, critique et détournement de panneaux publicitaires, un street-art contestataire

    Décharge sauvage et caméras de surveillance CCTV à Londres

    Les murs ont des oreilles ... en relief, street-art

     

     

     

     

    Palagret

    video-surveillance

    novembre 2012

     

     
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       Pochoir sibyllin trouvé sur un mur du côté de la Butte aux Cailles lors d'une exploration urbaine cet été:

     

     

    On n'est pas là our être icion n'est pas là pour être ici, street-art philosophique

     

     

       En fait, cette phrase qui ne veut rien dire est le titre d'un livre de Serge Simon: On n'est pas là pour être ici, dictionnaire absurde du rugby. C'est aussi le titre d'un festival et d'une association. C'est juste du marketing, pas très intéressant.

     

     

    On n'est pas là our être ici 0on n'est pas là pour être ici, street-art philosophique

     

     

       A gauche du pochoir, un papier collé, le visage d'un homme (Jimmy Hendrix ?) encadré d'ailes. A droite trois pochoirs d'art cinétique. Au-dessus un cône orange et blanc qui n'est pas vraiment à sa place.

     

     

    Dans-quel-monde-Vuitton--graffiti.jpgDans quel monde Vuitton, graffiti protestataire

     

     

      Pour conclure, un graffiti à la craie: "dans quel monde Vuitton", jeu de mot avec la puissance commerciale de Vuitton. Hélas, encore hélas, ce slogan est lui aussi récupéré, on le trouve sur des T-shirts.

     

     

     

    Palagret

    novembre 2012

    philosophie de la rue

    Photos en Creative Commons

     

     

     

     
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