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Par Palagret le 20 Septembre 2012 à 12:00
Un homme recouvert de bandelettes de papier journal est assis dans la rue:il lit son journal. Ironique écho à l'homme invisible, il ne passe pas inaperçu. Mark Jenkins subvertit le paysage urbain avec des mannequins mêlés à la foule dans des situations bizarres et hilarantes. Il crée un éphémère théâtre de rue fantastique qui surprend les passants.
Le lecteur, mannequin d'homme entouré de papier journal
installation de Mark Jenkins à Séoul
A mi-chemin entre sculpture, happening et street-art, ses installations fragiles s'opposent à la statuaire officielle, mémorielle, évoquant le passé des grands hommes. Permanentes, les statues civiques se fondent dans le paysage urbain et ne provoquent plus de réaction au contraire du street-art.
Les hommes poubelles, mannequins d'homme recouverts d'ordures
installation de Mark Jenkins à Rome
"Aujourd'hui seules les affiches publicitaires et les enseignes commerciales changent. C'est pourquoi la nature éphémère du street-art est si essentielle. Il crée un battement de coeur visuel dans la ville pour ceux qui y vivent et ne cherche pas à nous vendre quelque chose. Mais que fait la Ville avec ces travaux? Elle les enlève aussi vite que possible et menace les artistes de rue de les mettre en prison." 1
Corps allongé sur un panneau publicitaire abandonné, installation de Mark Jenkins à Salem
Bébés en baudruche translucide intégrés au mobilier urbain, bouquet de détritus à deux jambes, personnage mis au coin ou la tête enfoncée dans le mur, tapis rouge conduisant à une bouche d'égout, voiture d'infirme attaché à un poteau comme une moto, toast sortant d'une grille d'aération, toutes ces sculptures éphémères renouvellent le paysage urbain et le street-art.
Noyé et ballons, bon anniversaire, installation de Mark Jenkins à Malmö
Le street-artist américain Mark Jenkins a étudié la musique, saxophone et rap électronique. Il a obtenu un diplôme en géologie et ne s'est intéressé à la sculpture que plus tard en voyant l'exposition de Juan Muñoz au Hirshhorn Museum de Washington en 2001.
Toasts sortant d'une grille d'égout, installation de Mark Jenkins à Rome
Les premières interventions de Mark Jenkins en 2003 sont des moulages avec du ruban adhésif transparent. Des corps d'homme (tape men), des poupées de bébés (storker project) ou des animaux qu'il dissémine dans le chaos urbain.
Moulages transparents de chien dans une décharge, installation de Mark Jenkins à Baltimore
En dehors des villes, Mark Jenkins intervient aussi sur les plages ou dans les bois.
Palagret
street-art
septembre 2012
Toutes les photos sur le site de Mark Jenkins
Comment fabriquer une tape sculpture
Source:
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Par Palagret le 18 Septembre 2012 à 12:00
Suivez la Seine rive gauche et vous y découvrirez les pochoirs de C215. Des portraits d'homme et de femme au regard intense décorent les armoires électriques de la gare d'Austerlitz au pont National.
Signature de C215, détail d'un pochoir le long de la Seine
C215, le nom de rue choisi par Christian Guémy, viendrait d'un code d’erreur correspondant au calibrage des données d’accélération erroné dans les armoires DIAX03 Bosch. 1
Femme de C215, pochoir le long de la Seine
C215 n'a pas fréquenté d'école d'art; c'est un autodidacte. Il a commencé à faire le portrait de sa petite file puis de gens croisés dans la rue, des sdf, des gens de peu. Maintenant, il réalise des pochoirs dans les grandes villes du monde et expose en galerie.
Femme de C215, pochoir harmonisé la couleur de la Cité de la Mode
Fumeur de C215, pochoir le long de la Seine
C215 reconnait comme influence les street-artists Ernest Pignon-Ernest, Dan23, Carricondo et Swoon. Les grands peintres classiques l'inspirent aussi: Holbein, Caravage, Géricault.
Prophète de C215, pochoir le long de la Seine
Cigarette, détail d'un pochoir de C215
Fumeur de C215, pochoir le long de la Seine
Au contraire des tags, et comme les papiers collés, les pochoirs permettent de réaliser une peinture rapidement, sans autorisation. On peut aussi multiplier facilement le motif sur d'autres supports, murs délabrés, portes rouillées etc ...
Portrait d'homme de C215, pochoir devant le Quick
Les « fumeurs » des quais ont été exposés à « Smoke Gets in your Eyes » à la Shooting Gallery » de San Francisco fin 2011-début 2012.
Femme à la capuche de C215, pochoir le long de la Seine
Espérons que les banales armoires électriques noires recouvertes par les pochoirs de C215 ne disparaissent pas trop vite dans ce quartier rénové du XIIIè arrondissement où les immeubles d'acier et de verre s'alignent tristement. Ils abritent des multinationales et en rez-de-chaussée des boutiques franchisées qu'on trouve partout. Sur ce parcours, seule à l'ouest la Cité de la Mode et du Désign innove avec ses courbes et sa couleur verte. A l'Est, l'Ecole d'architecture installée dans l'ancienne usine SUDAC est aussi plus fantaisiste.
Oeil, détail d'un pochoir de C215 sur une armoire électrique
Prophètes de C215
Caissons lumineux dans la chapelle de l’hôpital la Pitié Salpêtrière
Exposition organisée par la Galerie Itinerrances et le conseil municipal de Paris
Du 22 Mars au 30 Avril 2012
Palagret
street-art
septembre 2012
Lien sur ce blog:
Les bains interdits au public, discothèque mythique, exposition éphémère de street-art
Source:
Dossier de presse Les Prophètes
1- C215 Calibrage des données d’accélération erroné. Cause: le format d'affichage des données d'accélération est calculé à l'aide des paramètres de calibrage des données d'accélération. Le format interne des données d'accélération dépend du codeur moteur utilisé et de sa résolution. Le facteur pour la conversion des données d'accélération du format interne au format d'affichage et réciproquement est en dehors de la plage utilisable.
Mots clés: street-art, C215, armoires électriques, pochoirs,
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Par Palagret le 17 Septembre 2012 à 12:00
Avec ironie, KVTA reconnait que son dessin griffonné sur une palissade d'Hackney pourrait être bien plus intéressant. Il imite le style maladroit d'un jeune enfant,
I know this could be much more interesting, tag de K.V.T.A
Je sais que cela pourrait être bien plus intéressant
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Street-art à Londres:
Street-art: pochoirs d'Ezbai, visages morcelés
Le bestiaire de Roa et Malarchy, un écureuil, une grue et des carnivores
Le bestiaire de Roa, un castor et un lièvre
"The strangest week" d'Eine, street-art typographique à Londres
Street-art: let's endure nous exhorte Espo au Village Underground de Londres
Street-art, auto-glorification et ironie à Londres
Palagret
septembre 2012
street-art in London
Photos Common Creative
Mots clés: street-art, KVTA, Malarchy, street-art in London, East End, Hackney,
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Par Palagret le 9 Septembre 2012 à 12:00
Au bord du canal de l'ourcq, l'immense bâtiment des Douanes est désaffecté depuis 2008. Coursives délabrées, vitres brisées, béton nu, tout attire les street-artists. Cet été, à la demande de la ville de Pantin, le collectif Podema (Art of popov, Da Cruz, Marko) a étalé des tonnes de peinture sur les vieux murs pour créer une fresque géante où leurs styles se mêlent.
Taggeur d'Art of Popov sur le bâtiment des Douanes de Pantin
Sur 41 000 mètres carrés de surface en six étages, les graffeurs ont relevé le défi de créer une oeuvre monumentale et éphémère. Da Cruz connaît bien le bâtiment des Douanes: "Quand j'étais môme, je passais devant à vélo. Pour moi, c'était comme une forteresse imprenable. Il nous a fallu quelques jours pour comprendre comment s'approprier les murs, le relief, et surtout, la grandeur de la chose". 1
Bâtiment des Douanes de Pantin couvert de tags, au bord du canal de l'Ourcq
Bien qu'entourées de palissades, les Douanes de Pantin n'ont pas résisté aux street-artists. Depuis longtemps, une multitude de graffeurs ont couvert l'intérieur et l'extérieur de tags colorés.
Oeil de Da Cruz sur le bâtiment des Douanes de Pantin
Aujourd'hui, le street-art officiel succède au street-art illégal. Les habitants du 18è arrondissement ont l'habitude de voir les oeuvres des vandales urbains, Art of popov, Da Cruz, Marko. Dans ces quartiers éventrés, leurs fresques couvrent les murs délabrés, les maisons démolies, les palissades en mettant un peu de fantaisie.
"Là où ils détruisent, on met des pansements de couleur sur les plaies béantes de la ville." nous dit Da Cruz.
"in light we trust' tag de Marko sur le bâtiment des Douanes de Pantin
Tous les week-end, du 30 juin au 26 août 2012, à la demande de la ville de Pantin, les trois graffeurs réalisent une performance sous les yeux du public venu en voiture ou par les navettes fluviales de l'Eté du Canal.
Divers graffs sur le bâtiment des Douanes de Pantin
Le bâtiment des Douanes, anciens entrepôts de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, construit en 1929, a peu à peu cessé de fonctionner. Le vaisseau de béton est toujours solide. Il ne sera pas détruit mais rénové et accueillera l'agence de publicité française BETC. Le réaménagement du quartier, débutera au printemps 2013.
Street-art sur le bâtiment des Douanes de Pantin et péniche sur le canal de l'Ourcq
Les fresques de tags du bâtiment des Douanes disparaîtront. Le street-art est éphémère mais il est encore temps de les voir. Il faut aussi se promener le long du canal de l'Ourcq de la Villette à La Courneuve où de nombreux graffeurs, connus ou inconnus, taguent sans relâche les murs à l'abandon.
Street-art sur le bâtiment des Douanes de Pantin
Liens sur ce blog:
Art of Popov, Da Cruz, Marko, fresque monumentale de street-art à Pantin
Da Cruz, une sirène au bord du canal de l'Ourcq, avant démolition
La fresque murale de l'usine CPCU, pochoirs et tags
Street-art: Chut libre, un pochoir aérien près du canal de l'Ourcq
Les bains interdits au public, discothèque mythique, exposition éphémère de street-art
Palagret
street-art
septembre 2012
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Par Palagret le 6 Septembre 2012 à 12:00
Visage de femme décoré d'une sorte de parure rituelle. Sa chevelure noire permanentée et sa bouche lourdement maquillée la situent dans les années trente. Les arabesques noires qui couvrent sa peau sont peut-être plus un maquillage qu'un tatouage tribal.
Visage de femme tatouée, Stinkfish, Old brewery, Londres
Le papier collé se répète de rue en rue dans l'East End londonien. La signature inscrite dans un cercle est difficile à lire mais on déchiffre Stinkfish. Stinkfish (poisson puant?) est un street-artist de Bogota en Colombie.
Visage de femme tatouée, Stinkfish, Londres
Stinkfisk est surtout connu pour ses fresques et ses murs peints qui représentent des portraits de gens croisés dans la rue. Il les photographie discrètement puis, avec un pochoir, reproduit leur image sur les murs.
Visage de femme tatouée de Stinkfish et Geisha d'Olivia
papiers collés, Bricklane, Londres
Tattoo woman de Stinkfish, papier collé décollé, Londres
Tattoo woman de Stinkfish, papier collé, Bricklane, Londres
Tattoo woman de Stinkfish, papier collé et pochoir de C215, Old brewery, Londres
Street-art à Londres:
Street-art: pochoirs d'Ezbai, visages morcelés
Le bestiaire de Roa et Malarchy, un écureuil, une grue et des carnivores
Le bestiaire de Roa, un castor et un lièvre
"The strangest week" d'Eine, street-art typographique à Londres
Street-art: let's endure nous exhorte Espo au Village Underground de Londres
Street-art, auto-glorification et ironie à Londres
Interview de Stinkfish et photos
Palagret
septembre 2012
street-art in London
Photos Common Creative
Mots clés: street-art, Stinkfish, pochoir, femme tatouée, tatouage, papier collé, paste up, tattoo woman, street-art in London, East End, Bricklane
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Par Palagret le 5 Septembre 2012 à 12:00
Voici quelques pochoirs d'Ezbai collectés à Londres dans l'East End. Le visage blanc d'un jeune homme vu de profil est morcelé en blocs géométriques. Au-dessus, la signature d'EZBAI.
Pochoir d'Ezbai, Bricklane, Londres
Petite variante, Ezbai nous montre le visage vu de face. Est-ce son portrait?Apposé sur une porte métallique, le pochoir voisine avec les tuyaux de descente de pluie noirs caractéristiques de l'Angleterre.
Pochoir d'Ezbai, Bricklane, Londres
Pochoir d'Ezbai, Bricklane, Londres
Toujours sur les murs de l'East End londonien, d'autres visages... ici
Palagret
pochoirs, street-art in London
septembre 2012
Mots clés: street-art, Ezbai, pochoir, portrait, street-art in London, East End, Bricklane
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Par Palagret le 22 Août 2012 à 12:00
Marteau-piqueur, burin, acide ou explosifs sont les outils favoris de Vhils un jeune street-artist portugais de 25 ans. Vhils n'ajoute rien aux murs, il ne bombe pas de tags, il ne colle pas de papier découpés, il n'appose pas de pochoir. Il n'ajoute rien, il retranche: il sculpte des visages, sorte de bas-reliefs barbares, dans l'épaisseur du crépi, de la pierre, du plâtre ou d'affiches superposées.
Portrait creusé, Vhils à Paris rue Pajol
« c’est l’éphémère qui me captive, ce que j’ai vu en grandissant dans les rues, les transformations et les évolutions de la ville. »
Portrait creusé, Vhils à Paris rue Pajol
Dans le 18ème arrondissement de Paris, Vhils a choisi deux murs en mauvais état. Le premier appartient à la ZAC Pajol en pleine démolition-rénovation. Au coin des rues Riquet et Pajol reste un pan de mur d'enceinte au crépi noirci par les ans. Des plantes s'y accrochent mais comme le pan de mur, elles sont en sursis. Quand la rénovation sera complète, les murs lépreux disparaîtront, laissant la place à des surfaces lisses de verre et d'acier.
Portrait creusé, Vhils à Paris rue Pajol
Si vous marchez le long de ce mur rue Pajol, vous ne remarquerez probablement rien. Il faut être sur le trottoir opposé pour que l'image sculptée se révèle. Le burin de Vhils décape le crépi et fait apparaître des moellons irréguliers qui dessinent le haut du visage d'un homme. Les éclats jaunes soulignent les détails du portrait en noir et blanc.
Portrait creusé, Vhils à Paris rue Pajol
Le deuxième mur se trouve rue 85 rue Philippe de Girard. Là aussi, il est facile de manquer le portrait si vous suivez la rue dans le mauvais sens. Le portrait est en hauteur, creusé dans un mur aveugle mis à nu par la démolition de l'immeuble adjacent.
Portrait creusé, Vhils à Paris rue Philippe de Girard
Comme en gravure, de petites touches sur la surface beige sale dessinent en pointillé le visage entier d'un homme moustachu. Une palissade et un mur masquent son menton.
Portrait creusé, Vhils à Paris rue Philippe de Girard
Le mur devient un palimpseste révélant son histoire couche après couche. Parfois Vhils découvre des plaques de métal derrière la pierre ou des cloisons de bois, parfois il n'y a que la pierre ou le plâtre.
Portrait creusé, Vhils à Paris rue Philippe de Girard
Choisissant des espaces abandonnés, en ruine, où le temps a fait son oeuvre destructrice, Vhils fouille les anciennes strates de la ville. La destruction devient création. Du chaos, il fait naître des images nouvelles. Des images éphémères qui s'effritent avec les intempéries ou les mains des passants qui détachent des morceaux des murs à leur hauteur.
L'exposition en galerie de Vhils s'intitule "entropie". La dégradation et la disparition de ses oeuvres in situ font partie de sa démarche. Pour quelques mois, certaines sculptures restent miraculeusement intactes, stables, comme dans l'oeil du cyclone. Puis elles se délitent peu à peu et s'effacent dans le mouvement incessant de la ville.
Portrait creusé, Vhils à Paris rue Philippe de Girard
Né en 1987, Alexandre Farto alias Vhils a commencé par des graffiti dans le métro de Lisbonne. Il a étudié à l’école Central Saint Martins de Londres. En 2008, Banksy le repère et l’invite à participer au Cans Festival britannique. Aujourd'hui, une des stars du street-art, Vhils a sculpté des portraits à Londres, Lisbonne, Shanghaï, Moscou, Bogota ETC ...
Portrait d'homme creusé dans le mur, Vhils. Ancienne brasserie Truman à Londres
A l'occasion de sa première exposition parisienne à la galerie Magda Danysz, Alexandre Farto, alias Vhils, a réalisé plusieurs oeuvres sur les murs de Paris:
Rue Pajol / rue Riquet, Paris 18
85 rue Philippe Girard, Paris 18
Boulevard Vincent Auriol, Paris 13
177 rue du Château des Rentiers, Paris 13
11 rue Chardon Lagache (dans la cour de l'hôpital) Paris 16
Portraits creusés, Vhils à Shanghaï
Entropie : Vhils solo show Paris
Galerie Magda Danysz, 78 rue Amelot Paris 11
Du 23 juin au 28 juillet 2012
Portrait creusé, Vhils à Moscou
Liens sur ce blog:
Street-art, art éphémère: le portrait creusé de Vhils a été détruit rue Pajol
Street-art en relief, Vhils attaque les murs à Londres
Palagret
street-art
août 2012
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Par Palagret le 18 Août 2012 à 12:00
Pitr et Ella, street-artists ou papier peintres, continuent d'apposer leurs cadres sur les murs de la ville pour que les passants se prennent en photo devant. Parfois les passants gribouillent sur le cadre ou en arrachent des morceaux.
Cadre blanc, Ella et Pitr, du côté de Montmartre
Where is my child, cadre blanc, Ella et Pitr, du côté de Beaubourg
Molmot, cadre blanc, Ella et Pitr, du côté de Beaubourg
Bonjour! Ceci est un cadre de fond à photographies, Ella & Pitr
Cadre rose à motifs, Ella et Pitr, du côté de Beaubourg
Cadre blanc, Ella et Pitr, rue des Rosiers, Paris
Liens sur ce blog:
Street-art: pour Ella et Pitr, faites le malin et encadrez votre portrait
Palagret
street-art
août 2012
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Par Palagret le 26 Juillet 2012 à 12:00
FKDL expose à Primo Piano et à la Since Upian galerie et il continue à coller ses femmes silhouettes dans les rues. Voici quelques exemples de street-art datant de 2011 et 2012.
Silhouette de FKDL
Silhouette de FKDL près de la place des Abbesses
Silhouette de FKDL à demi arrachée
Silhouette de FKDL près du marché Saint-Pierre
Silhouette de FKDL et papiers collés de Tristan et de Fred le Chevalier
Silhouette de FKDL passage Briquet
Liens sur ce blog:
FKDL, "Toiles de couture", patron de mode et street-art à Primo Piano au Bon Marché
Street-art: les papiers collés de FKDL, silhouettes dansantes
FKDL, Rero, S75: art urbain, collages rue Quincampoix et Aubry le Boucher
FKDL, bonne année 2012 au Point Ephémère
Palagret
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juillet 2012
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Par Palagret le 25 Juillet 2012 à 12:00
Femmes sans visage, les silhouettes dansantes de FKDL, papiers collés découpés, couvrent les murs de la ville depuis 2006. Aujourd'hui Frank Duval dit FKDL expose "Toiles de couture" à Primo Piano, un restaurant installé au Bon Marché.
Bath towel 1962, collage et acrylique sur toile
"Toiles de couture", Frank Duval dit FKDL
Primo Piano, Bon Marché
Le corps des silhouettes féminines est toujours fait d'un collage de morceaux de journaux des années 20 à 60. Visages souriant à la permanente parfaite, robes élégantes, nouveaux produits de consommation (voiture, réfrigérateur, aspirateur), illustrations du monde parfait vendu par la publicité.
Toiles de couture, Frank Duval dit FKDL
Primo Piano, Bon Marché
Cette fois-ci les corps ne se détachent plus sur des aplats de couleur mais sur des patrons de couture, forme en pointillé des vêtements à venir. FKDL se rappelle ses études de dessin de mode au studio Berçot.
Toiles de couture, Frank Duval dit FKDL
Primo Piano, Bon Marché
Les tableaux de FKDL sont exposés sur la cloison séparant le magasin du restaurant, dos à dos. De nombreux reflets empêchent de bien voir les œuvres.
Toiles de couture, Frank Duval dit FKDL
Primo Piano, Bon Marché
Ne demandez pas aux vendeuses du Bon Marché où se trouve l'exposition de FKDL vous n'obtiendrez que des regards ahuris. Si vous insistez, vous aurez des réponses fantaisistes: l'exposition est finie, n'a pas commencé, n'est pas ici etc ...
Seule une libraire tout près de Primo Piano, après de nombreux coups de téléphone, a réussi à trouver le renseignement.
Toiles de couture, Frank Duval dit FKDL
Primo Piano, Bon Marché
Primo Piano, au premier étage du Bon Marché, ne dépend pas du magasin donc l'exposition n'est signalée nulle part. Primo Piano est par contre bien indiqué.
Toiles de couture, Frank Duval dit FKDL
Primo Piano, Bon Marché
Parallèlement à ses expositions, FKDL continue son travail de street-artist dans la rue. Près du grand magasin, il a collé une fresque de trois silhouettes sur la vitre d'une pharmacie fermée de la rue de Sèvres.
Trois silhouettes de FKDL sur fond rouge
FKDL, "Toiles de couture"
Du 10 mai au 12 septembre 2012
Primo Piano, 1er étage du Bon Marché
Entrée par la Grande Epicerie de Paris
rue de Sèvres, Paris VIIè
Liens sur ce blog:
Street-art: les papiers collés de FKDL, silhouettes dansantes
FKDL, Rero, S75: art urbain, collages rue Quincampoix et Aubry le Boucher
FKDL, bonne année 2012 au Point Ephémère
Palagret
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photos en Creative Commons
juillet 2012
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